Les inondations dans la zone périurbaine de Dakar ont affecté 360 000 personnes, soit 44 % de la population dans le département de Pikine, et 22 000 personnes soit 7,2 % dans le département de Guédiawaye en 2009. Dans les départements de Pikine et Guédiawaye, la plupart des 21 communes d’arrondissement que comptent ces deux départements ont été affectées. A Pikine, il a été décompté 371 quartiers pour 28 053 concessions inondées et à Guédiawaye 27 quartiers pour 1 587 concessions inondées. Ces informations sont contenues dans le "rapport de la Situation économique et sociale (SES) du Sénégal, édition 2009-2010, réalisé par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
L'étude révèle que trois mois après le début de ces inondations, plus de 800 ha sont encore sous les eaux malgré les efforts déployés par le plan ORSEC (Organisation des secours). Par exemple, à Pikine, au mois d’Octobre 2009, la superficie inondée représente encore 12 % de l’espace urbain alors qu’à Guédiawaye, elle est de 6 %.
Aucun secteur n'échappe à la furie dévastatrice des eaux de pluie
Ces inondations ont eu des conséquences néfastes dans plusieurs secteurs touchés. Dans le logement, près de 30 000 concessions ont été touchées et de nombreuses maisons devenues inhabitables. Au niveau de l’éducation, les inondations ont affecté plus de 250 écoles, dont un peu plus de 130 dans la région de Dakar et 120 dans le reste du pays. Cela a entraîné la destruction totale ou partielle des infrastructures scolaires, des manuels et des mobiliers/équipements scolaires et la détérioration de l’environnement scolaire.
Pour ce qui est des infrastructures urbaines communautaires, les dommages concernent surtout les bâtiments publics (Hôtels de Ville, centre sportifs, foyer des femmes, marchés, gares routières, stades, salles polyvalentes, postes de santé, etc.) et les bâtiments privés d’usage public (mosquées, églises, Centres culturels, etc.). Dans le dans le domaine de la santé, plusieurs structures sanitaires ont été envahies par les eaux pendant plusieurs semaines, occasionnant des pertes de recettes et des dysfonctionnements dus au manque de couverture sanitaire.
En ce qui concerne le secteur de l’eau et assainissement, les dommages et pertes sont constatés sur les réseaux d’eau potable et d’eaux usées, et sur certains ouvrages d’assainissement (stations de pompage, égouts, voirie d’accès…). Ce qui a perturbé la disponibilité de l’eau potable, la continuité et la qualité des services d’assainissement notamment l’évacuation des eaux usées domestiques et des déchets ménagers.
L'industrie, le commerce et les transports n'ont pas été épargnés par le furie dévastatrice des eaux de pluie. Dans le secteur de l’industrie et du commerce, des entreprises ont été inondées et des stocks de marchandises détruits. Au niveau des activités informelles, des pertes importantes de chiffres d’affaires pour les commerçants, et une diminution des revenus des ménages vivant dans ces zones ont été notées. Dans le secteur du transport, les dégradations des routes se sont encore accentuées, suite aux effets combinés des eaux stagnantes et du trafic important et continu sur certains tronçons note l'enquête.
Démocratisation du fléau
Les mêmes dégâts ont été enregistrés aussi dans plusieurs régions du Sénégal notamment des zones rurales et des villes secondaires. Il s’agit notamment de Saint-Louis, Dagana, Kaolack, Kaffrine, Mbour, Kolda, Thiès, Tambacounda et Sédhiou. Les inondations ont affecté plus de 18 000 familles soit autour de 125 000 personnes réparties de manière inégale dans les différentes zones, Dagana restant la plus touchée. Si l’impact de ces inondations varie d’une région à une autre, de manière générale, les secteurs de l’agriculture, de l’habitat et des bâtiments publics sont les plus touchés. Elles ont également eu des conséquences directes sur la sécurité alimentaire des ménages renchérit le rapport.
Le document mentionne que le nombre de personnes affectées et de zones inondées, a considérablement augmenté durant la décennie 1999-2009 en comparaison aux décennies précédentes. Ainsi, entre 2000 et 2009 (inclus), le Sénégal a connu sept évènements contre trois pour la période 1980-1992. Si les inondations ne concernaient que quelques régions il y a 20 ans, elles touchent actuellement toutes les régions du pays, aussi bien le milieu rural que les milieux urbains et suburbains.
Des recommandations pour circonscrire le mal
C'est pourquoi, en vue d’atténuer les effets néfastes des inondations sur les populations vulnérables l'étude recommande, entre autres, la construction d’infrastructures adaptées et la fourniture d’équipements matériels adéquats, la prévention par la planification et la gestion urbaine, la mise en place d’un système d’alerte précoce et l’introduction des modules adaptés en Information Education et Communication (IEC) dans les programmes de sensibilisation. Il s'y ajoutent l’optimisation de la réponse d’urgence, la clarification du cadre institutionnel de gestion des inondations, l’application stricte du cadre réglementaire de l’occupation des sols avec des mesures coercitives pour empêcher les populations de s’installer dans des zones à risque, l’optimisation de la réponse d’urgence et la clarification du cadre institutionnel de gestion des inondations. Il y a également l’application stricte du cadre réglementaire de l’occupation des sols avec des mesures coercitives pour empêcher les populations de s’installer dans des zones à risque, le respect des normes de construction et la capacitation des structures impliquées.
sudquotidien
L'étude révèle que trois mois après le début de ces inondations, plus de 800 ha sont encore sous les eaux malgré les efforts déployés par le plan ORSEC (Organisation des secours). Par exemple, à Pikine, au mois d’Octobre 2009, la superficie inondée représente encore 12 % de l’espace urbain alors qu’à Guédiawaye, elle est de 6 %.
Aucun secteur n'échappe à la furie dévastatrice des eaux de pluie
Ces inondations ont eu des conséquences néfastes dans plusieurs secteurs touchés. Dans le logement, près de 30 000 concessions ont été touchées et de nombreuses maisons devenues inhabitables. Au niveau de l’éducation, les inondations ont affecté plus de 250 écoles, dont un peu plus de 130 dans la région de Dakar et 120 dans le reste du pays. Cela a entraîné la destruction totale ou partielle des infrastructures scolaires, des manuels et des mobiliers/équipements scolaires et la détérioration de l’environnement scolaire.
Pour ce qui est des infrastructures urbaines communautaires, les dommages concernent surtout les bâtiments publics (Hôtels de Ville, centre sportifs, foyer des femmes, marchés, gares routières, stades, salles polyvalentes, postes de santé, etc.) et les bâtiments privés d’usage public (mosquées, églises, Centres culturels, etc.). Dans le dans le domaine de la santé, plusieurs structures sanitaires ont été envahies par les eaux pendant plusieurs semaines, occasionnant des pertes de recettes et des dysfonctionnements dus au manque de couverture sanitaire.
En ce qui concerne le secteur de l’eau et assainissement, les dommages et pertes sont constatés sur les réseaux d’eau potable et d’eaux usées, et sur certains ouvrages d’assainissement (stations de pompage, égouts, voirie d’accès…). Ce qui a perturbé la disponibilité de l’eau potable, la continuité et la qualité des services d’assainissement notamment l’évacuation des eaux usées domestiques et des déchets ménagers.
L'industrie, le commerce et les transports n'ont pas été épargnés par le furie dévastatrice des eaux de pluie. Dans le secteur de l’industrie et du commerce, des entreprises ont été inondées et des stocks de marchandises détruits. Au niveau des activités informelles, des pertes importantes de chiffres d’affaires pour les commerçants, et une diminution des revenus des ménages vivant dans ces zones ont été notées. Dans le secteur du transport, les dégradations des routes se sont encore accentuées, suite aux effets combinés des eaux stagnantes et du trafic important et continu sur certains tronçons note l'enquête.
Démocratisation du fléau
Les mêmes dégâts ont été enregistrés aussi dans plusieurs régions du Sénégal notamment des zones rurales et des villes secondaires. Il s’agit notamment de Saint-Louis, Dagana, Kaolack, Kaffrine, Mbour, Kolda, Thiès, Tambacounda et Sédhiou. Les inondations ont affecté plus de 18 000 familles soit autour de 125 000 personnes réparties de manière inégale dans les différentes zones, Dagana restant la plus touchée. Si l’impact de ces inondations varie d’une région à une autre, de manière générale, les secteurs de l’agriculture, de l’habitat et des bâtiments publics sont les plus touchés. Elles ont également eu des conséquences directes sur la sécurité alimentaire des ménages renchérit le rapport.
Le document mentionne que le nombre de personnes affectées et de zones inondées, a considérablement augmenté durant la décennie 1999-2009 en comparaison aux décennies précédentes. Ainsi, entre 2000 et 2009 (inclus), le Sénégal a connu sept évènements contre trois pour la période 1980-1992. Si les inondations ne concernaient que quelques régions il y a 20 ans, elles touchent actuellement toutes les régions du pays, aussi bien le milieu rural que les milieux urbains et suburbains.
Des recommandations pour circonscrire le mal
C'est pourquoi, en vue d’atténuer les effets néfastes des inondations sur les populations vulnérables l'étude recommande, entre autres, la construction d’infrastructures adaptées et la fourniture d’équipements matériels adéquats, la prévention par la planification et la gestion urbaine, la mise en place d’un système d’alerte précoce et l’introduction des modules adaptés en Information Education et Communication (IEC) dans les programmes de sensibilisation. Il s'y ajoutent l’optimisation de la réponse d’urgence, la clarification du cadre institutionnel de gestion des inondations, l’application stricte du cadre réglementaire de l’occupation des sols avec des mesures coercitives pour empêcher les populations de s’installer dans des zones à risque, l’optimisation de la réponse d’urgence et la clarification du cadre institutionnel de gestion des inondations. Il y a également l’application stricte du cadre réglementaire de l’occupation des sols avec des mesures coercitives pour empêcher les populations de s’installer dans des zones à risque, le respect des normes de construction et la capacitation des structures impliquées.
sudquotidien