La sœur de Youssou Ndour, par ailleurs directrice du label Prince’Art est d’avis que les jeunes artistes sont obnubilés par la notoriété. A en croire Ngoné Ndour, ces derniers n’ont qu’un seul souci : « se mettre sur son 31, rouler à bord de belles bagnoles, se taper les plus belles meufs du pays ». Pourtant, le triste constat fait par Ngoné Ndour est que ces jeunes vedettes sont pour la plupart des profanes qui ne disposent même pas d’une carte d’artiste. « Certains parmi eux ne sont pas enregistrés au Bsda (Bureau sénégalais du droit d'auteur) et ne connaissent rien de leurs droits. Tout ce qui importe à leurs yeux, c’est de passer sur la petite lucarne ou sur la bande FM ». Situation qui est regrettable d’autant plus que pour la femme d’affaires, « leur carrière en pâtit et ils sont vite rangés aux oubliettes ». Et bonjour les exutoires...
C’est le cas d’Abou Thioubalo qui est présentement dans ce qu’on peut appeler une traversée du désert après un début prometteur. Mais pour la patronne de Prince’Art, Abou Thioubalo n’est pas bien entouré et fait les frais de son immaturité. « À force de vouloir s’afficher à tout va, on finit par lasser les mélomanes. Il faut se faire désirer », a laissé entendre Mme Koyaté. Qui n’est pas de ceux qui convoquent les pratiques mystiques pour expliquer les disgrâces d’untel ou d’un autre. Pour la frangine de You, il faut que les jeunes soient patients et soient plus créatifs d’autant plus que la musique n’est pas loin d’être plongé dans un coma profond.
Abdou K. Cissé
C’est le cas d’Abou Thioubalo qui est présentement dans ce qu’on peut appeler une traversée du désert après un début prometteur. Mais pour la patronne de Prince’Art, Abou Thioubalo n’est pas bien entouré et fait les frais de son immaturité. « À force de vouloir s’afficher à tout va, on finit par lasser les mélomanes. Il faut se faire désirer », a laissé entendre Mme Koyaté. Qui n’est pas de ceux qui convoquent les pratiques mystiques pour expliquer les disgrâces d’untel ou d’un autre. Pour la frangine de You, il faut que les jeunes soient patients et soient plus créatifs d’autant plus que la musique n’est pas loin d’être plongé dans un coma profond.
Abdou K. Cissé