En marge de la projection du film de Yann Arthus Bernard, "Home", Mme Niang et Mme Sarr, une technicienne du ministère de l’Environnement ont répondu aux questions du réalisateur portant sur les questions environnementales au Sénégal.
Suite à une déclaration de Mme Sarr relative aux bienfaits des pluies artificielles, Mme Niang rétorque que l’on ne peut pas soigner un mal par un mal. C’est en ce moment que le ministre Djibo Ka entre en scène et demande à la scientifique de clarifier sa position. Ce qu’elle fera avec brio.
Primo, elle considère que c’est du gâchis que dans un pays où les gens ont faim l’on consacre des milliards à provoquer des pluies.
Secundo, elle a fait remarquer que ce sont ces pluies qui sont à l’origine de la majorité des inondations.
Tertio, Mme Niang estime que les pluies artificielles sont un produit du capitalisme et que les mauvaises habitudes qui polluent l’environnement sont issues de ce système.
Pour toutes ces raisons, elle pense que les pluies artificielles ne sont pas la réponse aux problèmes environnementaux du Sénégal.
Voulant lui apporter la réplique, le ministre d’Etat se lance dans une harangue louant les bienfaits des politiques environnementales du gouvernement du Sénégal. De la Muraille verte aux pluies artificielles, il vante le génie d’Abdoulaye Wade qui a eu la bonne idée de développer ces concepts révolutionnaires. Pour ce qui est des griefs relevés par Mme Niang, Djibo Ka explique qu’ils relèvent de la volonté divine et qu’il faut s’en remettre à Dieu.
Pour couper court à la polémique qui commençait à vampiriser la cérémonie, M. Kouchner déclare : "Les problèmes environnementaux sont une réalité avec laquelle il faut faire. Ils interpellent tout un chacun. Il faut changer les mentalité et appeler à une prise de conscience mondiale".
A l’endroit de Djibo Ka, le ministre français des affaires étrangères, comme pour éviter qu’on se contente du raisonnement fataliste, a voulu recadrer le débat :
"M. le ministre, évitons d’entrer dans des considérations théologiques !".
- Par Béatrice L. -
Suite à une déclaration de Mme Sarr relative aux bienfaits des pluies artificielles, Mme Niang rétorque que l’on ne peut pas soigner un mal par un mal. C’est en ce moment que le ministre Djibo Ka entre en scène et demande à la scientifique de clarifier sa position. Ce qu’elle fera avec brio.
Primo, elle considère que c’est du gâchis que dans un pays où les gens ont faim l’on consacre des milliards à provoquer des pluies.
Secundo, elle a fait remarquer que ce sont ces pluies qui sont à l’origine de la majorité des inondations.
Tertio, Mme Niang estime que les pluies artificielles sont un produit du capitalisme et que les mauvaises habitudes qui polluent l’environnement sont issues de ce système.
Pour toutes ces raisons, elle pense que les pluies artificielles ne sont pas la réponse aux problèmes environnementaux du Sénégal.
Voulant lui apporter la réplique, le ministre d’Etat se lance dans une harangue louant les bienfaits des politiques environnementales du gouvernement du Sénégal. De la Muraille verte aux pluies artificielles, il vante le génie d’Abdoulaye Wade qui a eu la bonne idée de développer ces concepts révolutionnaires. Pour ce qui est des griefs relevés par Mme Niang, Djibo Ka explique qu’ils relèvent de la volonté divine et qu’il faut s’en remettre à Dieu.
Pour couper court à la polémique qui commençait à vampiriser la cérémonie, M. Kouchner déclare : "Les problèmes environnementaux sont une réalité avec laquelle il faut faire. Ils interpellent tout un chacun. Il faut changer les mentalité et appeler à une prise de conscience mondiale".
A l’endroit de Djibo Ka, le ministre français des affaires étrangères, comme pour éviter qu’on se contente du raisonnement fataliste, a voulu recadrer le débat :
"M. le ministre, évitons d’entrer dans des considérations théologiques !".
- Par Béatrice L. -