Nous étions une société bien organisée : les politiques faisaient de la politique, la société civile faisait du développement, les syndicalistes, la défense des travailleurs, les sportifs du sport, les danseurs, la danse, les lutteurs, la lutte. Les enseignants enseignaient, les étudiants étudiaient et les religieux s’occupaient de nos âmes.
Puis vint l’ère des pauvres hères, individus sans foi ni loi, qui envahissent et corrompent tous les secteurs. Encagoulés, au nom de la Nation et de la défense des intérêts du peuple martyrisé par le politique, ils promettent monts et merveilles à ces crevés la faim en contre partie de leur adhésion à leurs mouvements « sociaux ».
Ils sont de tous les côtés des barrières.
Ils « représentent » la société internationale et nos partenaires au développement en leur soutirant des sommes énormes qu’ils sont censés reverser aux pauvres citoyens affamés et incultes.
Ils sont membres des ligues internationales de syndicats sans qu’ils n’aient jamais adhéré à un syndicat national.
Ils transforment sportifs, lutteurs, danseurs et talibés, en bétail électoral, taillable et corvéable par le politicien le plus offrant.
Ils sont journalistes engagés qui se rendent compte sur le tard, que la candidature n’est pas un jeu et que le Saloum se refuse à jeter sa contribution par la fenêtre. Alors, toute honte bue, ils font face à ce peuple qu’ils ont tenté de flouer, pour lui dire : « amouma khaliss ».
Le mot est lâché, l’élection est une question d’argent.
N’en ayant pas soi-même suffisamment, alors, il faut vite se rabattre sur un candidat pigeon en mal de supporteurs, pour lui faire les poches.
D’autres, conjoncture oblige, ont senti avec l’âge et le périclitement de leurs affaires, la nécessité d’une conversion rapide en homme politique émérite, parce que FECC MO MA CI BOOLE au lieu de FEKKE MO MA CI BOOLE !
Blâme parfait pour toutes ces vieilles dames que la galanterie m’empêche de qualifier, mais dont la voix criarde et nasillarde déformée par l’âge et les vicissitudes de leur sombre existence, fait désordre dans nos écoutilles. Chassées par les portes, elles s’incrustent par les fenêtres !
Que dire alors de tous ces « patriotes » qui ont « honorablement servi notre peuple » pendant 20 ans et plus dans des organismes internationaux, sans jamais rien faire pour notre peuple, droit de réserve oblige. Mis à la porte ou à la retraite, ils se découvrent brusquement une fibre patriotique exceptionnelle qui les pousse à venir au chevet de notre peuple moribond. Certains d’entre eux, après avoir remuer la boue des partis politiques, vont s’y lover sans honte, pour disent-ils, accéder aux organes de décision d’où ils pourront aider notre pauvre peuple.
Chapeau bas pour ce grand démocrate, grand défenseur des droits humains, depuis 20 ans, sans partage, à la tête de son organisation. Il crie plus fort que les loups et, à la tête de la meute, ne discerne pas son combat de celui de ses acolytes.
Comment peut-on ne pas parler de tous ces défenseurs du peuple qui, depuis 10 ans et même plus pour d’autres, ont servi mielleusement tous les pouvoirs en place en avalant à la queue leu-leu toutes les couleuvres qui leur ont été présentées. Mis à la porte sans ménagement, ils se découvrent brusquement une âme de protecteur du peuple. Avec l’argent douteux accumulé sur le dos du peuple, ils se lancent à la conquête du pouvoir pour mieux asservir ce peuple qu’ils ont vocation à servir.
Nous ne pouvons terminer notre propos s’en parler de ces politiques politiciens, les plus dangereux de la République, qui naviguent en dessous de la barre des 2%, depuis 20 ans qu’ils sont, ho les grands démocrates, à la tête de leur cabine de résonance. Comme des mouches, ils tournent inlassablement autour des leaders, pour les saouler de conseils qui éloignent ceux-ci de leurs militants. Ce sont des sangsues qui surfent au dessus de tout le monde, s’incrustant dans les organes de décisions de leurs alliés en les phagocytant et les faisant pourrir par la tête. Ils grouillent dans les états majors des candidats, confortablement installés dans les présidiums, mais incapables d’amener à leur mentor, ni épouses ni enfants, encore moins des militants.
Les masques sont tombés sur les mystificateurs de la Nation et les faces hideuses d’avidité en pièces résonnantes apparaissent. Les grandes idées jadis prônée avec force conviction, ont fait place à une plate servitude devant leur nouvelle idole à la bourse pleine.
Une seule attitude prône désormais sur la place électorale devenue pour deux ou trois mois, un marché électoral : ramasser le maximum d’argent auprès du candidat et procéder à de grandes retentions pour en distribuer le moins possible.
Dans cette attitude machiavélique, le plus à craindre est cet « allié » proche du pouvoir, qui aide le président Wade à retrouver la porte de sortie tout en s’enrichissant sur son dos. Patout, il place ces hommes et attend son heure !
En plus de ces ressources financières, les escrocs politiques cherchent une proximité auprès du candidat, pour se faire une bonne place aux législatives, si un poste de ministre, ou de président de conseil d’administration, ou de directeur général ou d’ambassadeur n’est pas disponible.
Mais, un certain dimance de février et, pour bientôt, dans le secret de l’urne, « ma carte, mon vote » dira la vérité à tous. Et, ce jour, ça fera très mal.
En conclusion, quand un dirigeant, pour ne pas voir de concurrent à son pouvoir, s’entoure de médiocres, il court le rique de ne point avoir d’héritier politique. Quand un chef se contente de la rumeur qui dit : » c’est un bon chef, mais son entourage est mauvais », c’est que ce chef est à l’image de son entourage.
Le Sénégal est ainsi devenu, du fait de nos principaux leaders, la république de l’incompétence.
Que c’est triste pour ce pays qui regorge de ressources humaines !
Que DIEU protège notre pays !
El Hadj Hamidou Diallo,
Secrétaire Général du BRDS
Puis vint l’ère des pauvres hères, individus sans foi ni loi, qui envahissent et corrompent tous les secteurs. Encagoulés, au nom de la Nation et de la défense des intérêts du peuple martyrisé par le politique, ils promettent monts et merveilles à ces crevés la faim en contre partie de leur adhésion à leurs mouvements « sociaux ».
Ils sont de tous les côtés des barrières.
Ils « représentent » la société internationale et nos partenaires au développement en leur soutirant des sommes énormes qu’ils sont censés reverser aux pauvres citoyens affamés et incultes.
Ils sont membres des ligues internationales de syndicats sans qu’ils n’aient jamais adhéré à un syndicat national.
Ils transforment sportifs, lutteurs, danseurs et talibés, en bétail électoral, taillable et corvéable par le politicien le plus offrant.
Ils sont journalistes engagés qui se rendent compte sur le tard, que la candidature n’est pas un jeu et que le Saloum se refuse à jeter sa contribution par la fenêtre. Alors, toute honte bue, ils font face à ce peuple qu’ils ont tenté de flouer, pour lui dire : « amouma khaliss ».
Le mot est lâché, l’élection est une question d’argent.
N’en ayant pas soi-même suffisamment, alors, il faut vite se rabattre sur un candidat pigeon en mal de supporteurs, pour lui faire les poches.
D’autres, conjoncture oblige, ont senti avec l’âge et le périclitement de leurs affaires, la nécessité d’une conversion rapide en homme politique émérite, parce que FECC MO MA CI BOOLE au lieu de FEKKE MO MA CI BOOLE !
Blâme parfait pour toutes ces vieilles dames que la galanterie m’empêche de qualifier, mais dont la voix criarde et nasillarde déformée par l’âge et les vicissitudes de leur sombre existence, fait désordre dans nos écoutilles. Chassées par les portes, elles s’incrustent par les fenêtres !
Que dire alors de tous ces « patriotes » qui ont « honorablement servi notre peuple » pendant 20 ans et plus dans des organismes internationaux, sans jamais rien faire pour notre peuple, droit de réserve oblige. Mis à la porte ou à la retraite, ils se découvrent brusquement une fibre patriotique exceptionnelle qui les pousse à venir au chevet de notre peuple moribond. Certains d’entre eux, après avoir remuer la boue des partis politiques, vont s’y lover sans honte, pour disent-ils, accéder aux organes de décision d’où ils pourront aider notre pauvre peuple.
Chapeau bas pour ce grand démocrate, grand défenseur des droits humains, depuis 20 ans, sans partage, à la tête de son organisation. Il crie plus fort que les loups et, à la tête de la meute, ne discerne pas son combat de celui de ses acolytes.
Comment peut-on ne pas parler de tous ces défenseurs du peuple qui, depuis 10 ans et même plus pour d’autres, ont servi mielleusement tous les pouvoirs en place en avalant à la queue leu-leu toutes les couleuvres qui leur ont été présentées. Mis à la porte sans ménagement, ils se découvrent brusquement une âme de protecteur du peuple. Avec l’argent douteux accumulé sur le dos du peuple, ils se lancent à la conquête du pouvoir pour mieux asservir ce peuple qu’ils ont vocation à servir.
Nous ne pouvons terminer notre propos s’en parler de ces politiques politiciens, les plus dangereux de la République, qui naviguent en dessous de la barre des 2%, depuis 20 ans qu’ils sont, ho les grands démocrates, à la tête de leur cabine de résonance. Comme des mouches, ils tournent inlassablement autour des leaders, pour les saouler de conseils qui éloignent ceux-ci de leurs militants. Ce sont des sangsues qui surfent au dessus de tout le monde, s’incrustant dans les organes de décisions de leurs alliés en les phagocytant et les faisant pourrir par la tête. Ils grouillent dans les états majors des candidats, confortablement installés dans les présidiums, mais incapables d’amener à leur mentor, ni épouses ni enfants, encore moins des militants.
Les masques sont tombés sur les mystificateurs de la Nation et les faces hideuses d’avidité en pièces résonnantes apparaissent. Les grandes idées jadis prônée avec force conviction, ont fait place à une plate servitude devant leur nouvelle idole à la bourse pleine.
Une seule attitude prône désormais sur la place électorale devenue pour deux ou trois mois, un marché électoral : ramasser le maximum d’argent auprès du candidat et procéder à de grandes retentions pour en distribuer le moins possible.
Dans cette attitude machiavélique, le plus à craindre est cet « allié » proche du pouvoir, qui aide le président Wade à retrouver la porte de sortie tout en s’enrichissant sur son dos. Patout, il place ces hommes et attend son heure !
En plus de ces ressources financières, les escrocs politiques cherchent une proximité auprès du candidat, pour se faire une bonne place aux législatives, si un poste de ministre, ou de président de conseil d’administration, ou de directeur général ou d’ambassadeur n’est pas disponible.
Mais, un certain dimance de février et, pour bientôt, dans le secret de l’urne, « ma carte, mon vote » dira la vérité à tous. Et, ce jour, ça fera très mal.
En conclusion, quand un dirigeant, pour ne pas voir de concurrent à son pouvoir, s’entoure de médiocres, il court le rique de ne point avoir d’héritier politique. Quand un chef se contente de la rumeur qui dit : » c’est un bon chef, mais son entourage est mauvais », c’est que ce chef est à l’image de son entourage.
Le Sénégal est ainsi devenu, du fait de nos principaux leaders, la république de l’incompétence.
Que c’est triste pour ce pays qui regorge de ressources humaines !
Que DIEU protège notre pays !
El Hadj Hamidou Diallo,
Secrétaire Général du BRDS