leral.net | S'informer en temps réel

Les missiles de Modou Diagne Fada depuis Kébémer : «Rien ne bouge dans ce pays depuis 10 mois…»

Présidant samedi dernier, la finale départementale de l’ODCAV de Kébémer, Modou Diagne Fada a sévèrement critiqué le nouveau régime. Pour lui « rien ne bouge dans ce pays depuis 10 mois Présidant la finale départementale de l’ODCAV de Kébémer, l’ancien Ministre Modou Diagne Fada, a en profité pour donner son appréciation sur les 10 mois que le président Bassirou Diomaye Faye vient de passer à la tête du Sénégal. Source Le Témoin


Rédigé par leral.net le Mardi 25 Février 2025 à 10:36 | | 3 commentaire(s)|

Ainsi, sans prendre de gants, le président du Conseil départemental de Kébémer, a sévèrement critiqué les tenants du pouvoir. Il attaque :
« Le nouveau régime vient de boucler ses dix premiers mois. Mais, il faut le reconnaitre, leur gestion n’augure rien de bon. Nous ne sommes pas du tout rassurés. Rien ne bouge dans ce pays. Depuis 10 mois aucune première pierre n’a été posée. Ce sont uniquement des projets de l’ancien régime qui sont poursuivis et sans qu’ils aient l’honnêteté de le reconnaitre ou de l’admettre. A la place d’information attendue par les populations, nous avons droit à des menaces des insultes et des invectives… ».

Très dur contre le régime en place, Modou Diagne Fada fulmine de nouveau : « Quand on gère un pays, on doit garder toute sa sérénité et son calme mais surtout prendre de la hauteur pour pouvoir parler aux sénégalais mais malheureusement nos dirigeants excellent dans les insultes, les invectives et nous ne pensons pas qu’ils pourront conduire le Sénégal à bon port avec leur méthode de gouvernance… ».

Sans lâcher le morceau, Diagne Fada comme l’appellent les proches, assène encore ses quatre vérités pour parler du rapport de la Cour des comptes :

« Ils ont parlé du rapport de la Cour des comptes, mais il n’y rien à fouetter un chat parce que si nous analysons de près ce rapport, on se rendra compte que les chiffres sont les mêmes. Concernant les dépenses et les recettes, les chiffres ont été reconduits par l’audit du rapport du gouvernement de même que les comptes spéciaux du Trésor. Les chiffres sont les mêmes.

Il y’a quelques incohérences au niveau de la dette parce que des gens ont ajouté des dettes contractées par des entreprises, des prives, des parapubliques et dans ce cas de figure, c’est tout à fait normal que les chiffres soient différents. Dans tous les pays du monde, il y a de tels mécanismes qui sont mis en avant pour mieux financer le développement ».