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« Les mouvements de soutien, c’est souvent de l’arnaque politique »

Les renouvellements des structures du Parti démocratique sénégalais (Pds) risquent de créer des divisions, de l’avis de Babacar Gaye. Dans un entretien avec Nettali, le porte-parole du Pds s’est également insurgé contre les mouvements de soutien qui, à ses yeux, relèvent de l’arnaque politique dans certains cas.


Rédigé par leral.net le Mercredi 13 Janvier 2010 à 15:22 | | 0 commentaire(s)|

« Les mouvements de soutien, c’est souvent de l’arnaque politique »
« Les mouvements de soutien ne sont pas créés pour consolider le parti. Cela ne pose pas de problème quand, c’est à titre désintéressé que des apolitiques créent des mouvements pour soutenir, en tant que éléments de la société civile, la candidature du Président. En dehors de ces cas, cela devient de l’arnaque politique », a-t-il dit.

Abordant la question des renouvellements des instances de la formation libérale, M. Gaye concède qu’ils peuvent engendrer des divisions. « Les énergies des militants devraient être consacrées au rassemblement et non aux empoignades que vont engendrer les renouvellements des instances de base du parti, quand bien même, il faut le reconnaître, notre parti gagnerait à être mieux structuré et mieux organisé. La vente des cartes suivie des renouvellements risque de boucher l’horizon aux forces politiques qui manifestent le désir de participer au grand parti dont parle le Secrétaire Général National, Me Abdoulaye Wade. Si ces entités politiques ne s’approprient pas d’abord les contours du nouveau parti présidentiel, comment pourraient elles l’intégrer et demander à leurs militants ou sympathisants de participer aux opérations de renouvellement de l’encadrement politique devenu indispensable ? C’est là que se corse l’équation », a-t-il expliqué.

Sur un autre volet, Babacar Gaye a abordé la question des divergences notées sur la révision du code électoral. A ses yeux, elles sont mineures.« Le Président de la République, en arbitre avisé, a tranché la question en demandant au Gouvernement de ré-ouvrir les concertations, mais aussi en donnant suite à la demande de l’opposition de nommer un modérateur. Le reste est une question de bonne foi et de volonté de dialoguer. J’espère que l’opposition va désormais jouer le rôle que lui dédie la république », note-t-il.

- Par Béatrice -NETTALI.NET-

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