Absent du pays depuis presque 2 ans, le retour de Me Wade va assurément modifier l’atmosphère politique actuelle. Le moment choisi n’est point vide de sens à deux mois du procès de son fils Karime Wade. L’accueil en grande pompe qu'il souhaite avoir est un argument pour montrer que Wade demeure à jamais dans le cœur de beaucoup de Sénégalais et que le PDS n’est pas mort comme le pensent d’aucuns. Le dossier de Karim sera au cœur des discussions soit avec la mouvance présidentielle soit avec les religieux. Il va porter sa robe d’avocat afin que le glaive et la balance tranchent avec magnanimité envers son « client ». Etant un dossier particulier, il faut faire du bruit avant et devant la barre, mobiliser pour peser lourd dans les pourparlers.
Le maître devra siffler la fin de la récréation, mettre de l’ordre dans les rangs du Parti démocratique sénégalais qui ressemble à une armée mexicaine. Cabossé par les courants, il est dépeuplé par ses membres qui cherchent des voies pour exister politiquement, étant donné que le Parti ne fait plus rêver, et réconcilier les leaders dont les humeurs sont incompatibles en vue d’installer un climat de paix et de concorde propice à la bonne marche du parti.
Les retrouvailles de la famille libérale est une demande, mais, à y regarder de près, elle n’est pas réalisable. Gorgui a beau être un magicien politique, la réalité laisse croire que c’est une mission impossible. Parce que ses leaders, qui ont déjà leur parti, ont un comité directeur et une base alors comment faire pour organiser tous ces membres ? Et, parmi les leaders, qui sera derrière qui ? Et qui l’acceptera ? Toute stratégie de réorganisation, quelle que soit son impartialité, fera l’objet de critiques et de frondes. C’est la configuration actuelle du parti qui ne permet pas une large coalition des libéraux.
La constitution des listes pour les élections locales ne sera pas une tâche facile. Etant toujours le chef du parti, il aura son mot à dire et des propositions à faire mais, on doute fort qu’il soit influent du fait que c’est une affaire de localité qui a rapport avec la base du politicien. Il devra faire preuve d’une prodigieuse sagesse pour arbitrer et ne pas créer la zizanie ou des frustrations. Ces élections sont décisives pour la survie du parti dans la mesure où gagner les grandes villes fera naître de l’espoir pour la Présidentielle de 2017.
En tout état de cause, il faut reconnaître qu’il n’y a plus un PDS mais des PDS, le Wade Président qui faisait peur n’est pas le Wade opposant qu’on n’hésite pas à défier. Alors sa venue ne doit pas être vu comme l’arrivée d’un messie qui libère les uns et disculpe les autres.
tafart@hotmail.fr
Le maître devra siffler la fin de la récréation, mettre de l’ordre dans les rangs du Parti démocratique sénégalais qui ressemble à une armée mexicaine. Cabossé par les courants, il est dépeuplé par ses membres qui cherchent des voies pour exister politiquement, étant donné que le Parti ne fait plus rêver, et réconcilier les leaders dont les humeurs sont incompatibles en vue d’installer un climat de paix et de concorde propice à la bonne marche du parti.
Les retrouvailles de la famille libérale est une demande, mais, à y regarder de près, elle n’est pas réalisable. Gorgui a beau être un magicien politique, la réalité laisse croire que c’est une mission impossible. Parce que ses leaders, qui ont déjà leur parti, ont un comité directeur et une base alors comment faire pour organiser tous ces membres ? Et, parmi les leaders, qui sera derrière qui ? Et qui l’acceptera ? Toute stratégie de réorganisation, quelle que soit son impartialité, fera l’objet de critiques et de frondes. C’est la configuration actuelle du parti qui ne permet pas une large coalition des libéraux.
La constitution des listes pour les élections locales ne sera pas une tâche facile. Etant toujours le chef du parti, il aura son mot à dire et des propositions à faire mais, on doute fort qu’il soit influent du fait que c’est une affaire de localité qui a rapport avec la base du politicien. Il devra faire preuve d’une prodigieuse sagesse pour arbitrer et ne pas créer la zizanie ou des frustrations. Ces élections sont décisives pour la survie du parti dans la mesure où gagner les grandes villes fera naître de l’espoir pour la Présidentielle de 2017.
En tout état de cause, il faut reconnaître qu’il n’y a plus un PDS mais des PDS, le Wade Président qui faisait peur n’est pas le Wade opposant qu’on n’hésite pas à défier. Alors sa venue ne doit pas être vu comme l’arrivée d’un messie qui libère les uns et disculpe les autres.
tafart@hotmail.fr