Plusieurs élus français, dont le président de la République, avaient jugé utile de traiter par l’ironie les propos de Viviane Reding, au motif que, étant de nationalité Luxembourgeoise, elle était originaire d’un petit pays.
Voilà qui a contraint le Premier ministre luxembourgeois à faire le distinguo. Viviane Reding, dont il est pourtant de notoriété publique que Jean-Claude Juncker n’éprouve pas une admiration sans bornes pour elle, est, dit-il, le représentant de la Commission européenne, surtout pas celui du Grand-duché :
« Il n’est pas convenable que lorsqu’une commissaire est une ressortissante d’un état-membre de l’Union européenne, qu'on charge d'une invective, le pays d’origine de ce commissaire. Le commissaire luxembourgeois et les autres ne représentent pas leur pays à partir du moment qu’ils sont nommés.
Madame Reding fut luxembourgeoise, elle est européenne aujourd’hui. Qu’on s’adresse donc à Monsieur Barroso, lorsqu’il s’agit d’interpréter les propos de Madame Reding et non pas à moi. Je n’accepte pas les propos de certains ministres français qui nous expliquent qu’un commissaire venant d’un petit état-membre n’a aucun droit pour faire la leçon aux grands états-membres… Où sommes nous ? »
Les relations franco-luxembourgeoises se retrouvent donc au plus bas. Depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, le Luxembourg s’est vu régulièrement traiter de « paradis fiscal » par des officiels français et Jean-Claude Juncker a été vivement critiqué, pour son manque supposé de réactivité au début de la crise financière, alors qu’il préside l’Euro zone.
Roms : l'Allemagne dément les propos de Nicolas Sarkozy
Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
« Un malentendu » : pour le ministre des Affaires étrangères allemand Guido Westerwelle, les déclarations du président français selon lesquelles l’Allemagne prévoierait également de dissoudre des camps de Roms, ne s’expliquent pas autrement.
Le porte-parole de la chancelière a été encore plus clair. Il vient, ce vendredi 17 septembre 2010, de répéter que le sujet n’avait pas du tout été abordé entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy durant le sommet européen du jeudi 16 septembre à Bruxelles. Il a par ailleurs ajouté que le problème ne se posait pas en Allemagne, des camps de Roms n’y existant pas.
Le sujet est en tout cas le sujet de nombreux commentaires ce matin. La presse allemande a à nouveau critiqué la position française. Le quotidien à sensation Bild Zeitung titre en Une : « On se fait la bise avant de se disputer ». La presse allemande critique unanimement la position française et dénonce l’exploitation du dossier Roms pour détourner l'attention des problèmes intérieurs.
Voilà qui a contraint le Premier ministre luxembourgeois à faire le distinguo. Viviane Reding, dont il est pourtant de notoriété publique que Jean-Claude Juncker n’éprouve pas une admiration sans bornes pour elle, est, dit-il, le représentant de la Commission européenne, surtout pas celui du Grand-duché :
« Il n’est pas convenable que lorsqu’une commissaire est une ressortissante d’un état-membre de l’Union européenne, qu'on charge d'une invective, le pays d’origine de ce commissaire. Le commissaire luxembourgeois et les autres ne représentent pas leur pays à partir du moment qu’ils sont nommés.
Madame Reding fut luxembourgeoise, elle est européenne aujourd’hui. Qu’on s’adresse donc à Monsieur Barroso, lorsqu’il s’agit d’interpréter les propos de Madame Reding et non pas à moi. Je n’accepte pas les propos de certains ministres français qui nous expliquent qu’un commissaire venant d’un petit état-membre n’a aucun droit pour faire la leçon aux grands états-membres… Où sommes nous ? »
Les relations franco-luxembourgeoises se retrouvent donc au plus bas. Depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, le Luxembourg s’est vu régulièrement traiter de « paradis fiscal » par des officiels français et Jean-Claude Juncker a été vivement critiqué, pour son manque supposé de réactivité au début de la crise financière, alors qu’il préside l’Euro zone.
Roms : l'Allemagne dément les propos de Nicolas Sarkozy
Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
« Un malentendu » : pour le ministre des Affaires étrangères allemand Guido Westerwelle, les déclarations du président français selon lesquelles l’Allemagne prévoierait également de dissoudre des camps de Roms, ne s’expliquent pas autrement.
Le porte-parole de la chancelière a été encore plus clair. Il vient, ce vendredi 17 septembre 2010, de répéter que le sujet n’avait pas du tout été abordé entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy durant le sommet européen du jeudi 16 septembre à Bruxelles. Il a par ailleurs ajouté que le problème ne se posait pas en Allemagne, des camps de Roms n’y existant pas.
Le sujet est en tout cas le sujet de nombreux commentaires ce matin. La presse allemande a à nouveau critiqué la position française. Le quotidien à sensation Bild Zeitung titre en Une : « On se fait la bise avant de se disputer ». La presse allemande critique unanimement la position française et dénonce l’exploitation du dossier Roms pour détourner l'attention des problèmes intérieurs.