Le chef de l’Etat de la Mauritanie Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier président démocratiquement élu du pays, a été renversé le 6 août dernier par une junte militaire conduite par le général Mohamed Ould Abdel Aziz.
’’Cette forme de prise du pouvoir est d’abord un recul démocratique sans précédent et ensuite fait peser des menaces sérieuses sur la paix et la stabilité du pays et même de la sous région’’, affirment dans une déclaration remise à la presse les 19 associations signataires.
Les réfugiés mauritaniens considèrent le coup d’Etat comme ‘’une remise en cause regrettable du programme du retour des réfugiés et du passif humanitaire’’ et exhortent le ‘’HCR à prendre ses responsabilités et à respecter tous les engagements à l’endroit des réfugiés encore en asile et ceux déjà rapatriés’’.
Les signataires de la déclaration interpellent ‘’toutes les bonnes volontés éprises de paix et de justice (…) à ne ménager aucun effort pour le rétablissement immédiat et inconditionnel de la légalité constitutionnelle’’.
Ils demandent à la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité, de ‘’veiller à la sécurité des populations résidant en Mauritanie et particulièrement à celle des réfugiés récemment rapatriés au pays sous l’égide du HCR’’.
De nombreux réfugiés mauritaniens vivent au Sénégal depuis 1989 après l’éclatement du conflit entre les deux pays. Un groupe de 101 réfugiés ont regagné le 29 janvier 2008 leur pays d’origine après 18 ans passés au Sénégal.
’’Cette forme de prise du pouvoir est d’abord un recul démocratique sans précédent et ensuite fait peser des menaces sérieuses sur la paix et la stabilité du pays et même de la sous région’’, affirment dans une déclaration remise à la presse les 19 associations signataires.
Les réfugiés mauritaniens considèrent le coup d’Etat comme ‘’une remise en cause regrettable du programme du retour des réfugiés et du passif humanitaire’’ et exhortent le ‘’HCR à prendre ses responsabilités et à respecter tous les engagements à l’endroit des réfugiés encore en asile et ceux déjà rapatriés’’.
Les signataires de la déclaration interpellent ‘’toutes les bonnes volontés éprises de paix et de justice (…) à ne ménager aucun effort pour le rétablissement immédiat et inconditionnel de la légalité constitutionnelle’’.
Ils demandent à la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité, de ‘’veiller à la sécurité des populations résidant en Mauritanie et particulièrement à celle des réfugiés récemment rapatriés au pays sous l’égide du HCR’’.
De nombreux réfugiés mauritaniens vivent au Sénégal depuis 1989 après l’éclatement du conflit entre les deux pays. Un groupe de 101 réfugiés ont regagné le 29 janvier 2008 leur pays d’origine après 18 ans passés au Sénégal.