Ben Laden agent des Etats-Unis
Selon un membre des services de sécurité iraniens, Javad Jahangirzadeh, le chef d'Al-Qaïda était un agent au service des Etats-Unis. Ces derniers se seraient servis de lui pour planifier des attentats terroristes. "L'Occident se réjouissait des récentes opérations de Ben Laden. Aujourd'hui, l'Occident a été forcé de le tuer pour éviter une possible fuite d'informations qu'ils pouvaient détenir. Des informations plus précieuses que l'or."
Autre variante venue d'Iran: un député membre de la Commission sur la sécurité et les Affaires étrangères, Ismail Kosari, aurait déclaré, selon le site israélien Ynetnews du groupe Yedioth Media Group, que Ben Laden n'était qu'une "marionnette au service d'Israël, créée dans le but de présenter une image violente de l'Islam après les attentats du 11 septembre."
Il semble que la raison pour laquelle les responsables iraniens mettent Ben Laden et les Etas-Unis dans le même camp, est que le chef d'Al-Qaïda était, tout comme Washington, un ennemi de Téhéran. La mouvance Al-Qaïda, composée de sunnites a été accusée par Téhéran de multiples assassinats de gardes de la révolution iraniens dans l'est du pays, et d'attentats contre des chiites en Irak.
Aujourd'hui, la mort de Ben Laden servirait, selon plusieurs sites iraniens, dont Mashregh News, mais aussi, comble de l'ironie, selon un présentateur de la chaîne ultra-conservatrice Fox News, Andrew Napolitano, à donner le coup d'envoi de la campagne d'Obama pour la présidentielle de 2012.
Ben Laden était déjà mort depuis longtemps
Autre chantre de la théorie du complot, le présentateur vedette américain Alex Jones soutient pour sa part que Ben Laden était déjà mort depuis plusieurs années. Il aurait été "congelé" pour entretenir la propagande antiterroriste des Etats-Unis. Mort pour Washington, mais vivant pour le reste de la planète, il aurait alimenté la philosophie de l'Axe du Mal.
Alex Jones dit tenir ses informations d'une interview, réalisée en 2002, d'un ancien responsable de la Maison Blanche. Il était prévu que "le corps de Ben Laden aurait été rendu public à une date future", selon lui. Bush aurait souhaité le faire mais n'avait pas pu, en raison des échéance électorales, lui aurait dit l'ancienne secrétaire d'Etat Madeleine Albright, supposément interrogée par Alex Jones, en 2003.
L'ancien responsable interrogé par Alex Jones en 2002, serait Steve R. Pieczenik, qui travaillait au sein du secrétariat d'Etat américain durant les présidences Nixon, Ford, Carter, Reagan et Bush Senior. Selon lui, Ben Laden serait mort dès 2001 du syndrome de Marfan, maladie découverte lors d'une autopsie réalisée en juillet de la même année, par des médecins de la CIA, à l'hôpital américain de Dubaï. Selon lui, les Etats-Unis savaient que Ben Laden, malade, était mort bien avant l'invasion en Afghanistan (octobre 2001). Cette thèse est aussi véhiculée par le site Whatreallyhappened.com, ainsi que par l'ancien Premier mnistre du Pakistan Benazir Bhutto interviewée en 2007... ce qui expliquerait son assassinat quelques semaines plus tard (sic).
"Pieczenik était au courant de cette information, ayant personnellement rencontré Ben Laden, et aussi travaillé avec lui lors de la guerre engagée par les talibans contre l'invasion russe", affirme le présentateur américain. Et la photo de la Situation Room, largement diffusée par les médias, ne serait selon Pieczenik qu'un "maquillage".
Un prétexte pour intervenir au Pakistan
"Ben Laden n'a pas été tué au Pakistan", aurait déclaré un ancien militaire de l'armée pakistanaise, interrogé par le journal indien Ausaf. Citant plusieurs interviews - réalisées par ses soins ou non, cela n'est pas précisé -, dont une du général Mirza Aslam Beig, et une autre d'un habitant d'Abbottabad, appelé Haidar Ali, l'ancien militaire explique qu'il est impossible que Ben Laden ait pu se trouver dans cette résidence. Une base militaire était installée non loin de la ville, et à Rawalpindi, une garnison était aussi en activité, rappporte le journal.
Fort de ces "preuves", le militaire conclut: "Puisque les Etats-Unis avaient l'intention d'étendre la guerre au Pakistan, et qu'ils avaient un permis militaire pour entrer sur ce territoire, ce scénario [à Abbottabad] a été mis en place."
Un complot de l'Egyptien Zawahiri
Contrairement aux affirmations de deux Pakistanais, interrogés par le New York Times jeudi, le journal saoudien Al-Watan soutient que l'informateur qui a conduit les Américains à la résidence de Ben Laden, n'est autre que le numéro 2 d'Al-Qaïda: l'Egyptien Ayman al-Zawahiri. Pourquoi? "Les Egyptiens voulaient prendre le contrôle de l'organisation depuis sa création [en 1988], aurait déclaré un source anonyme au journal. Ils auraient ensuite [intentionnellement] convaincu Ben Laden de se cacher à Abbottabad, celui-ci étant tombé malade au milieu de l'année 2004." Et c'est dans cette ville-garnison qu'il se serait fait cueillir par les Américains.
Comme Alex Jones, le journal saoudien soutient donc la thèse d'un Ben Laden malade. De plus, alors que l'organisation semblait ne privilégier aucune attache territoriale ou nationale - on retrouve des franges d'Al-Qaïda partout sur la planète -, Al-Watan affirme que la mouvance terroriste aurait été travaillée de l'intérieur par des conflits de nature nationaliste.
Le détenteur du secret de la bombe d'Al-Qaïda
Selon le présentateur Glenn Beck, héros de la droite américaine, le président Barack Obama aurait ordonné l'assaut pour tuer Ben Laden car ce dernier savait où était localisé la bombe nucléaire fabriquée par l'organisation Al-Qaïda. Tué, il ne pourrait divulger cette information. Pourquoi un tel acte? Selon les anciennes déclarations de Glenn Beck, reprises par le site Examiner.com, Barack Obama voulait lui aussi mettre au point une bombe nucléaire à visée terroriste.
Et le présentateur d'ajouter - sans craindre de se contredire - que les Etats-Unis auraient gardé Ben Laden vivant pour l'interroger ou le protéger. Un thèse partagée par un parlementaire iranien, Ahmad Tavakoli, qui doute également de la mort de Ben Laden, dans la mesure où la première photo diffusée par les médias à la suite de l'assaut, était fausse.
Les autres thèses du complot: sur Livesciences.com, sur Mysteryoftheinquity.wordpress.com, et sur Dailymail.co.uk qui reprend une thèse du professeur Anthony Glees, de l'université de Buckingham (Grande-Bretagne).
L'Express
Selon un membre des services de sécurité iraniens, Javad Jahangirzadeh, le chef d'Al-Qaïda était un agent au service des Etats-Unis. Ces derniers se seraient servis de lui pour planifier des attentats terroristes. "L'Occident se réjouissait des récentes opérations de Ben Laden. Aujourd'hui, l'Occident a été forcé de le tuer pour éviter une possible fuite d'informations qu'ils pouvaient détenir. Des informations plus précieuses que l'or."
Autre variante venue d'Iran: un député membre de la Commission sur la sécurité et les Affaires étrangères, Ismail Kosari, aurait déclaré, selon le site israélien Ynetnews du groupe Yedioth Media Group, que Ben Laden n'était qu'une "marionnette au service d'Israël, créée dans le but de présenter une image violente de l'Islam après les attentats du 11 septembre."
Il semble que la raison pour laquelle les responsables iraniens mettent Ben Laden et les Etas-Unis dans le même camp, est que le chef d'Al-Qaïda était, tout comme Washington, un ennemi de Téhéran. La mouvance Al-Qaïda, composée de sunnites a été accusée par Téhéran de multiples assassinats de gardes de la révolution iraniens dans l'est du pays, et d'attentats contre des chiites en Irak.
Aujourd'hui, la mort de Ben Laden servirait, selon plusieurs sites iraniens, dont Mashregh News, mais aussi, comble de l'ironie, selon un présentateur de la chaîne ultra-conservatrice Fox News, Andrew Napolitano, à donner le coup d'envoi de la campagne d'Obama pour la présidentielle de 2012.
Ben Laden était déjà mort depuis longtemps
Autre chantre de la théorie du complot, le présentateur vedette américain Alex Jones soutient pour sa part que Ben Laden était déjà mort depuis plusieurs années. Il aurait été "congelé" pour entretenir la propagande antiterroriste des Etats-Unis. Mort pour Washington, mais vivant pour le reste de la planète, il aurait alimenté la philosophie de l'Axe du Mal.
Alex Jones dit tenir ses informations d'une interview, réalisée en 2002, d'un ancien responsable de la Maison Blanche. Il était prévu que "le corps de Ben Laden aurait été rendu public à une date future", selon lui. Bush aurait souhaité le faire mais n'avait pas pu, en raison des échéance électorales, lui aurait dit l'ancienne secrétaire d'Etat Madeleine Albright, supposément interrogée par Alex Jones, en 2003.
L'ancien responsable interrogé par Alex Jones en 2002, serait Steve R. Pieczenik, qui travaillait au sein du secrétariat d'Etat américain durant les présidences Nixon, Ford, Carter, Reagan et Bush Senior. Selon lui, Ben Laden serait mort dès 2001 du syndrome de Marfan, maladie découverte lors d'une autopsie réalisée en juillet de la même année, par des médecins de la CIA, à l'hôpital américain de Dubaï. Selon lui, les Etats-Unis savaient que Ben Laden, malade, était mort bien avant l'invasion en Afghanistan (octobre 2001). Cette thèse est aussi véhiculée par le site Whatreallyhappened.com, ainsi que par l'ancien Premier mnistre du Pakistan Benazir Bhutto interviewée en 2007... ce qui expliquerait son assassinat quelques semaines plus tard (sic).
"Pieczenik était au courant de cette information, ayant personnellement rencontré Ben Laden, et aussi travaillé avec lui lors de la guerre engagée par les talibans contre l'invasion russe", affirme le présentateur américain. Et la photo de la Situation Room, largement diffusée par les médias, ne serait selon Pieczenik qu'un "maquillage".
Un prétexte pour intervenir au Pakistan
"Ben Laden n'a pas été tué au Pakistan", aurait déclaré un ancien militaire de l'armée pakistanaise, interrogé par le journal indien Ausaf. Citant plusieurs interviews - réalisées par ses soins ou non, cela n'est pas précisé -, dont une du général Mirza Aslam Beig, et une autre d'un habitant d'Abbottabad, appelé Haidar Ali, l'ancien militaire explique qu'il est impossible que Ben Laden ait pu se trouver dans cette résidence. Une base militaire était installée non loin de la ville, et à Rawalpindi, une garnison était aussi en activité, rappporte le journal.
Fort de ces "preuves", le militaire conclut: "Puisque les Etats-Unis avaient l'intention d'étendre la guerre au Pakistan, et qu'ils avaient un permis militaire pour entrer sur ce territoire, ce scénario [à Abbottabad] a été mis en place."
Un complot de l'Egyptien Zawahiri
Contrairement aux affirmations de deux Pakistanais, interrogés par le New York Times jeudi, le journal saoudien Al-Watan soutient que l'informateur qui a conduit les Américains à la résidence de Ben Laden, n'est autre que le numéro 2 d'Al-Qaïda: l'Egyptien Ayman al-Zawahiri. Pourquoi? "Les Egyptiens voulaient prendre le contrôle de l'organisation depuis sa création [en 1988], aurait déclaré un source anonyme au journal. Ils auraient ensuite [intentionnellement] convaincu Ben Laden de se cacher à Abbottabad, celui-ci étant tombé malade au milieu de l'année 2004." Et c'est dans cette ville-garnison qu'il se serait fait cueillir par les Américains.
Comme Alex Jones, le journal saoudien soutient donc la thèse d'un Ben Laden malade. De plus, alors que l'organisation semblait ne privilégier aucune attache territoriale ou nationale - on retrouve des franges d'Al-Qaïda partout sur la planète -, Al-Watan affirme que la mouvance terroriste aurait été travaillée de l'intérieur par des conflits de nature nationaliste.
Le détenteur du secret de la bombe d'Al-Qaïda
Selon le présentateur Glenn Beck, héros de la droite américaine, le président Barack Obama aurait ordonné l'assaut pour tuer Ben Laden car ce dernier savait où était localisé la bombe nucléaire fabriquée par l'organisation Al-Qaïda. Tué, il ne pourrait divulger cette information. Pourquoi un tel acte? Selon les anciennes déclarations de Glenn Beck, reprises par le site Examiner.com, Barack Obama voulait lui aussi mettre au point une bombe nucléaire à visée terroriste.
Et le présentateur d'ajouter - sans craindre de se contredire - que les Etats-Unis auraient gardé Ben Laden vivant pour l'interroger ou le protéger. Un thèse partagée par un parlementaire iranien, Ahmad Tavakoli, qui doute également de la mort de Ben Laden, dans la mesure où la première photo diffusée par les médias à la suite de l'assaut, était fausse.
Les autres thèses du complot: sur Livesciences.com, sur Mysteryoftheinquity.wordpress.com, et sur Dailymail.co.uk qui reprend une thèse du professeur Anthony Glees, de l'université de Buckingham (Grande-Bretagne).
L'Express