Papa Samba Mbodji est venu susciter la solidarité du monde agricole. Photo CL
À Théo Gasseling qui lui a montré de vieux tracteurs, Papa Samba Mbodji a expliqué: «Chez nous, un seul suffirait pour travailler des milliers d'hectares.» Cependant, les petits moyens que convoite le sous-préfet, sont ceux qui sont la richesse des musées. Il faudra plutôt chercher ailleurs. «Je suis sûr qu'il y a chez nous du matériel d'irrigation obsolète qui ferait le bonheur des maraîchers du Sénégal», clame Antoine Gasseling qui a lancé de nombreuses opérations de collecte de matériel scolaire afin de les acheminer dans ce pays. Également un vieux tracteur dont il a organisé l'utilisation collective. Cet essai réussi mérite d'être transformé.
Papa Samba Mbodji a été convaincant. Il a fait un rapide tour du pays évoquant l'agriculture à réorganiser après des années infructueuses de monoculture de l'arachide. «Il faut un retour aux cultures vivrières, mil, sorgho, canne à sucre, riz, en les affectant par région en fonction des possibilités des terres. Mais il faut des moyens, pour irriguer par exemple dans le cas du riz et des légumes.»
«Développer le maraîchage»
La région de Keur Moussa où officie le sous-préfet est proche de Dakar. «Développer le maraîchage permettra d'approvisionner la ville et de nourrir le paysan», dit-il. «L'eau existe, note Antoine Gasseling, il suffit de la pomper.» L'affaire est jouable. Ce que confirme Daniel Lebon de l'association bretonne Acigale qui développe un projet associatif pour le Sénégal.
Françoise Rouzo, directrice du Crédit agricole à Villefagnan, a expliqué pour sa part l'initiative Refores'action qui concerne cinq continents. «C'est une action de solidarité pour planter 100 000 arbres, dit-elle. Charente-Périgord s'y inscrit pour 5 000 arbres. Ce sont les employés et les administrateurs qui souscrivent.» Ceux de la caisse locale de Villefagnan ont décidé de s'inscrire dans le mouvement.
Papa Samba Mbodji a été convaincant. Il a fait un rapide tour du pays évoquant l'agriculture à réorganiser après des années infructueuses de monoculture de l'arachide. «Il faut un retour aux cultures vivrières, mil, sorgho, canne à sucre, riz, en les affectant par région en fonction des possibilités des terres. Mais il faut des moyens, pour irriguer par exemple dans le cas du riz et des légumes.»
«Développer le maraîchage»
La région de Keur Moussa où officie le sous-préfet est proche de Dakar. «Développer le maraîchage permettra d'approvisionner la ville et de nourrir le paysan», dit-il. «L'eau existe, note Antoine Gasseling, il suffit de la pomper.» L'affaire est jouable. Ce que confirme Daniel Lebon de l'association bretonne Acigale qui développe un projet associatif pour le Sénégal.
Françoise Rouzo, directrice du Crédit agricole à Villefagnan, a expliqué pour sa part l'initiative Refores'action qui concerne cinq continents. «C'est une action de solidarité pour planter 100 000 arbres, dit-elle. Charente-Périgord s'y inscrit pour 5 000 arbres. Ce sont les employés et les administrateurs qui souscrivent.» Ceux de la caisse locale de Villefagnan ont décidé de s'inscrire dans le mouvement.