Nous, Organisation islamique Jamra & l'Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses Mbañ Gacce, basés au Sénégal, avons été scandalisés - et sans doute des millions de Sénégalais musulmans avec nous - de lire dans le respectable quotidien français Le Monde, un article tendancieux et paternaliste nous traiter "d'homophobes", relativement à la vive polémique suscitée par le flagrant détournement d'objectif auquel se sont laissé entrainer certains organisateurs de la "Biennale des Arts", qui se tient présentement chez nous, au Sénégal (du 9 mai au 8 juin prochain), et dont certains sites d'exposition, sous couvert de promotion de l'Art, se sont avérés être des véritables supports d'un prosélytisme malsain, en porte-à-faux avec les croyances et les lois, que le peuple sénégalais souverain s'est librement choisies.
Vous voudrez donc bien trouver en pièce jointe la réaction légitime de notre organisation, qui a toujours cru, naïvement peut-être, qu'après des siècles d'esclavage et de domination coloniale, les Sénégalais étaient fondés de pouvoir enfin prétendre bâtir librement leur destinée, en s'appuyant sur leurs propres substrats culturels, à l'instar de tout pays souverain (comme la France qui a estimé nécessaire de bannir sur son sol la "polygamie", pourtant bien intégrée dans nos mœurs matrimoniales, et bien encadrée par notre Code de la famille. Mais pour autant les Sénégalais se gardent bien de qualifier cet acte de "polygamophobe").
Ainsi donc, dans votre édition du 13 mai dernier, Le Monde nous a rappelé à la dure réalité de cette inopportune condescendance dont une certaine France se fait encore le porte-étendard. Ce qui naturellement est loin de grandir le quotidien Le Monde auprès de l'opinion sénégalaise, qui l'a toujours porté en estime, pour l'avoir toujours senti à ses cotés durant des décennies de combats politiques, pour la conquête d'un Etat démocratique. Pour lequel d'ailleurs l'élite française n'a de cesse de nous rappeler ce précieux credo : "La Démocratie c'est la loi de la Majorité"!
Il se trouve justement que la confession religieuse dont se réclame l'écrasante majorité de la population sénégalaise (95% de musulmans) rejette fermement les unions contre-nature, tout comme - nous présumons - la majorité des français ne se retrouvent culturellement pas dans la pratique de la polygamie. Un droit légitime, voire absolu, que nous avons la prétention de voir le journal Le Monde nous concéder. Surtout dans ce nouveau monde de liberté où semble définitivement révolu ce vieil atavisme qui, sous d'inqualifiables prétextes, veut qu'une élite soit souvent encline à pêcher dans ses réflexes d'ancienne puissance coloniale pour continuer à vouloir imposer à un peuple souverain sa propre vision du monde !
Cordialement.
Pour l'Organisation islamique Jamra
& l'Observatoire de veille et de défense des valeurs
culturelles et religieuses Mbañ Gacce
Imam Massamba Diop
ongjamra@hotmail.com
Vous voudrez donc bien trouver en pièce jointe la réaction légitime de notre organisation, qui a toujours cru, naïvement peut-être, qu'après des siècles d'esclavage et de domination coloniale, les Sénégalais étaient fondés de pouvoir enfin prétendre bâtir librement leur destinée, en s'appuyant sur leurs propres substrats culturels, à l'instar de tout pays souverain (comme la France qui a estimé nécessaire de bannir sur son sol la "polygamie", pourtant bien intégrée dans nos mœurs matrimoniales, et bien encadrée par notre Code de la famille. Mais pour autant les Sénégalais se gardent bien de qualifier cet acte de "polygamophobe").
Ainsi donc, dans votre édition du 13 mai dernier, Le Monde nous a rappelé à la dure réalité de cette inopportune condescendance dont une certaine France se fait encore le porte-étendard. Ce qui naturellement est loin de grandir le quotidien Le Monde auprès de l'opinion sénégalaise, qui l'a toujours porté en estime, pour l'avoir toujours senti à ses cotés durant des décennies de combats politiques, pour la conquête d'un Etat démocratique. Pour lequel d'ailleurs l'élite française n'a de cesse de nous rappeler ce précieux credo : "La Démocratie c'est la loi de la Majorité"!
Il se trouve justement que la confession religieuse dont se réclame l'écrasante majorité de la population sénégalaise (95% de musulmans) rejette fermement les unions contre-nature, tout comme - nous présumons - la majorité des français ne se retrouvent culturellement pas dans la pratique de la polygamie. Un droit légitime, voire absolu, que nous avons la prétention de voir le journal Le Monde nous concéder. Surtout dans ce nouveau monde de liberté où semble définitivement révolu ce vieil atavisme qui, sous d'inqualifiables prétextes, veut qu'une élite soit souvent encline à pêcher dans ses réflexes d'ancienne puissance coloniale pour continuer à vouloir imposer à un peuple souverain sa propre vision du monde !
Cordialement.
Pour l'Organisation islamique Jamra
& l'Observatoire de veille et de défense des valeurs
culturelles et religieuses Mbañ Gacce
Imam Massamba Diop
ongjamra@hotmail.com