Selon le Petit Larousse vampire peut signifier :
mort qui, suivant certaines superstitions, sort des tombeaux pour sucer le sang des vivants ;
personne qui s’enrichit aux dépens d’autrui ;
grande chauve-souris d’Amérique.
Je retiendrai la seconde signification donnée par le Larousse au mot vampire : « personne qui s’enrichit au dépens des autres ».
Qui est donc ce vampire ?
Sans attendre la suite de mes propos je le dis tout de go et sans ambages, il s’agit de Bernard Bredoti, propriétaire de la chaîne Savana et des autres sociétés, ou dénominations qu’il donne selon qu’on est au Sénégal ou à Paris. Car pour ceux qui le connaissent, il a l’art consommé du camouflage et de la dissimulation pour échapper au fisc, aux textes et à ses engagements.
Qui pourra m’indiquer avec certitude où se trouve un complexe financé par Bredoti à Dakar, Saly ou au Cap Skirring ? Je sais qu’il fait toujours miroiter à nos autorités, Premiers Ministres ou ministres chargés du Tourisme, son idée « d’Hôtels Jardins » dans les îles du Saloum. A l’époque, le P.M. Mamadou Lamine Loum bien au fait des problèmes du secteur hôtelier, lui avait répondu qu’il fallait qu’il règle d’abord ses problèmes avec les travailleurs de Savana Saly. Il a repris son numéro avec Moustapha Niasse devenu P.M. à la suite de Loum.
Un article ne suffirait pas étaler tous les méfaits du Vampire Bredoti, fossoyeur impénitent de l’hôtellerie au Sénégal. Il suffit de noter en quelques mots ses actes et méfaits les plus saillants.
Non respect des décisions de justice qui l’ont condamné au sujet des travailleurs de Savana Saly. Les procès intentés par ceux là, des Tribunaux de première instance jusqu’à la cour de Cassation, lui ont donné tort et il a refusé de payer les indemnisations dues. Combien reste-t-il de ces travailleurs qui n’ont plus de larmes pour pleurer et qu’aucune autorité de l’Etat n’a daigné défendre à l’époque. Avec la nouvelle alternance, les choses vont sûrement changer.
Refus de payer les redevances dues à la SAPCO à Saly et incitation des autres hôteliers à ne pas payer. Ceci a duré plusieurs années malgré les injonctions qui lui ont été données. Cela a d’ailleurs failli asphyxier financièrement la SAPCO.
Les hôtels Savana Coumba et Savana Saly où Monsieur n’a pas mis un rond, dont la gérance lui a été confiée, ont connu des déboires des années durant.
Le premier vendu aux Assurances Générales du Sénégal (AGS) devenu Sama Assurances, est laissé à l’abandon à présent. Le second fait l’objet d’un litige entre l’assureur et Bredoti le vampire.
Sama avait l’intention louable de réhabiliter les deux hôtels Coumba et Saly pour les moderniser avant de les mettre sur le marché.
Plus grave, il s’attaque à la SAPCO et travaille à sa disparition. N’eut été la vigilance et la détermination de ses directeurs, on ne parlerait plus aujourd’hui de cet outil de développement de l’hôtellerie.
Le Novotel de Saly qu’un groupe de repreneurs sénégalais avait voulu racheter a été détruit et le terrain vendu à un opérateur qui a construit à la place des villas vendues à des étrangers à des prix d’or. L’Etat n’a rien tiré de cette opération. L’Opération de rachat du Novotel a été sabordée par le vampire qui a découragé le partenaire espagnol qui devait investir au Sénégal à la demande du Groupe cité plus haut. La Société de Banque du Sénégal était pourtant disposée à accompagner le rachat du Novotel et la Société nationale de recouvrement était prête à le céder. Mais le vampire est passé par là. Il sabote tout ce qui ne lui rapporte rien.
Plus près de nous c’est le cas de l’hôtel Savana à Dakar où le terrain de l’ancien Lido avec sa piscine que nous avons connu à l’époque lui a été attribué gratuitement sans bourse déliée par l’Etat. Les actionnaires sénégalais qui avaient accompagné Bredoti, n’ont jamais vu la couleur des dividendes depuis le début de l’exploitation de cet hôtel. C’est à vérifier si nos banques qui lui avaient prêté des crédits pour la construction ont été remboursées.
Agissement du vampire
- Pour Bredoti, tout sénégalais a un prix. Qu’il soit Ministre, Gouverneur, Magistrat ou autre. Une fois, lors d’une rencontre où, mandatés par les actionnaires de Savana Coumba, Cheikh Sidya Sakho et moi défendions nos droits, pour récupérer notre hôtel, qui lui a été confié, le représentant de Bredoti, un nommé Fraisse, aujourd’hui disparu, nous a demandé à Cheikh et moi de lui dire qu’est-ce que nous voulions. Entendez par là, combien d’argent nous voulions recevoir de lui le vampire, pour le prix de notre trahison. C’est parce que nous lui avons répondu que notre mission était de défendre les intérêts de tout le groupe en obtenant la restitution du Savana Coumba, que le vampire nous a attrait en justice en nous traitant de tous les noms d’oiseaux, en complicité avec ses avocats mercenaires, que nous connaissions, mais dont nous ne citerons pas les noms. Ce monsieur qui, des années durant, a versé aux différents présidents du Conseil d’Administration des hôtels Savana une enveloppe de 5 millions par mois, ne pouvait pas comprendre que nous refusions d’accepter ses avances, même si nous devions trahir la confiance placée en nous.
Ce n’est finalement qu’en 2006 qu’un magistrat courageux à Thiès, A. Diouf pour ne pas le nommer, qui n’a pas voulu entrer dans son jeu, nous a donné raison en prenant un arrêt en appel pour que le Savana Coumba soit restitué à ses propriétaires, au premier rand desquels il y a la SAPCO. Non Bredoti, dans notre pays on ne peut pas acheter tout le monde.
- Bredoti n’a pas de reconnaissance pour ses cadres et employés. A preuve, il s’est séparé des sénégalais qui sont les plus expérimentés à ma connaissance dans le secteur de l’hôtellerie et qui ont fait de Savana ce qu’il est aujourd’hui à Dakar et à Saly.
۰ Boubacar Sabaly qui a géré pendant longtemps les hôtels Savana Saly et Savana Coumba. Sabaly gère aujourd’hui avec sérieux et compétence les Cocotiers à Saly. Il préside le syndicat des hôteliers de la Station de Saly.
۰ Pierre MBow qui 26 ans durant a géré lui aussi avec amabilité et compétence le Savana à Dakar. Il est à présent avec le Groupe Terrou-bi à Dakar qui est un bijou très prisé et de grande renommée.
Tout pour lui, rien pour les autres. Si une personne agit ainsi, y a-t-il un autre nom pour le qualifier sinon celui de vampire qui se nourrit de la sueur et du sang des autres.
Dans les procès qu’il nous faisait pour accaparer le Savana Coumba qui lui avait été confié, les avocats qu’il arrivait à enrôler recevaient, à la virgule près, ses instructions qu’il leur dictait parfois pendant 2 heures accroché au téléphone. Sacré Bernard qui n’a confiance qu’en lui et à personne d’autre.
Des cadres sénégalais qui ont eu à diriger la SAPCO, il y en a eu très peu qui se sont battus à nos côtés pour défendre les intérêts des actionnaires sénégalais et de l’Etat. C’est Adama Sall, c’est Sambou Oumany Touré et c’est l’actuel directeur NDiouga Sakho. Je dois également rendre hommage aux avocats que nous avions enrôlés pour défendre notre cause. Mayacine Tounkara, Aïssata Tall Sall et Me Zeitoun.
Bien sûr les anciens actionnaires de Savana Coumba sont à votre disposition M. le Ministre, pour éclairer la lanterne des collaborateurs que vous désignerez pour éplucher ce dossier avec toutes ses composantes.
Avec ma fraternelle considération
Dakar, le 3 juillet 2012
Falilou Kane, Ambassadeur
kfalilou@gmail.com
mort qui, suivant certaines superstitions, sort des tombeaux pour sucer le sang des vivants ;
personne qui s’enrichit aux dépens d’autrui ;
grande chauve-souris d’Amérique.
Je retiendrai la seconde signification donnée par le Larousse au mot vampire : « personne qui s’enrichit au dépens des autres ».
Qui est donc ce vampire ?
Sans attendre la suite de mes propos je le dis tout de go et sans ambages, il s’agit de Bernard Bredoti, propriétaire de la chaîne Savana et des autres sociétés, ou dénominations qu’il donne selon qu’on est au Sénégal ou à Paris. Car pour ceux qui le connaissent, il a l’art consommé du camouflage et de la dissimulation pour échapper au fisc, aux textes et à ses engagements.
Qui pourra m’indiquer avec certitude où se trouve un complexe financé par Bredoti à Dakar, Saly ou au Cap Skirring ? Je sais qu’il fait toujours miroiter à nos autorités, Premiers Ministres ou ministres chargés du Tourisme, son idée « d’Hôtels Jardins » dans les îles du Saloum. A l’époque, le P.M. Mamadou Lamine Loum bien au fait des problèmes du secteur hôtelier, lui avait répondu qu’il fallait qu’il règle d’abord ses problèmes avec les travailleurs de Savana Saly. Il a repris son numéro avec Moustapha Niasse devenu P.M. à la suite de Loum.
Un article ne suffirait pas étaler tous les méfaits du Vampire Bredoti, fossoyeur impénitent de l’hôtellerie au Sénégal. Il suffit de noter en quelques mots ses actes et méfaits les plus saillants.
Non respect des décisions de justice qui l’ont condamné au sujet des travailleurs de Savana Saly. Les procès intentés par ceux là, des Tribunaux de première instance jusqu’à la cour de Cassation, lui ont donné tort et il a refusé de payer les indemnisations dues. Combien reste-t-il de ces travailleurs qui n’ont plus de larmes pour pleurer et qu’aucune autorité de l’Etat n’a daigné défendre à l’époque. Avec la nouvelle alternance, les choses vont sûrement changer.
Refus de payer les redevances dues à la SAPCO à Saly et incitation des autres hôteliers à ne pas payer. Ceci a duré plusieurs années malgré les injonctions qui lui ont été données. Cela a d’ailleurs failli asphyxier financièrement la SAPCO.
Les hôtels Savana Coumba et Savana Saly où Monsieur n’a pas mis un rond, dont la gérance lui a été confiée, ont connu des déboires des années durant.
Le premier vendu aux Assurances Générales du Sénégal (AGS) devenu Sama Assurances, est laissé à l’abandon à présent. Le second fait l’objet d’un litige entre l’assureur et Bredoti le vampire.
Sama avait l’intention louable de réhabiliter les deux hôtels Coumba et Saly pour les moderniser avant de les mettre sur le marché.
Plus grave, il s’attaque à la SAPCO et travaille à sa disparition. N’eut été la vigilance et la détermination de ses directeurs, on ne parlerait plus aujourd’hui de cet outil de développement de l’hôtellerie.
Le Novotel de Saly qu’un groupe de repreneurs sénégalais avait voulu racheter a été détruit et le terrain vendu à un opérateur qui a construit à la place des villas vendues à des étrangers à des prix d’or. L’Etat n’a rien tiré de cette opération. L’Opération de rachat du Novotel a été sabordée par le vampire qui a découragé le partenaire espagnol qui devait investir au Sénégal à la demande du Groupe cité plus haut. La Société de Banque du Sénégal était pourtant disposée à accompagner le rachat du Novotel et la Société nationale de recouvrement était prête à le céder. Mais le vampire est passé par là. Il sabote tout ce qui ne lui rapporte rien.
Plus près de nous c’est le cas de l’hôtel Savana à Dakar où le terrain de l’ancien Lido avec sa piscine que nous avons connu à l’époque lui a été attribué gratuitement sans bourse déliée par l’Etat. Les actionnaires sénégalais qui avaient accompagné Bredoti, n’ont jamais vu la couleur des dividendes depuis le début de l’exploitation de cet hôtel. C’est à vérifier si nos banques qui lui avaient prêté des crédits pour la construction ont été remboursées.
Agissement du vampire
- Pour Bredoti, tout sénégalais a un prix. Qu’il soit Ministre, Gouverneur, Magistrat ou autre. Une fois, lors d’une rencontre où, mandatés par les actionnaires de Savana Coumba, Cheikh Sidya Sakho et moi défendions nos droits, pour récupérer notre hôtel, qui lui a été confié, le représentant de Bredoti, un nommé Fraisse, aujourd’hui disparu, nous a demandé à Cheikh et moi de lui dire qu’est-ce que nous voulions. Entendez par là, combien d’argent nous voulions recevoir de lui le vampire, pour le prix de notre trahison. C’est parce que nous lui avons répondu que notre mission était de défendre les intérêts de tout le groupe en obtenant la restitution du Savana Coumba, que le vampire nous a attrait en justice en nous traitant de tous les noms d’oiseaux, en complicité avec ses avocats mercenaires, que nous connaissions, mais dont nous ne citerons pas les noms. Ce monsieur qui, des années durant, a versé aux différents présidents du Conseil d’Administration des hôtels Savana une enveloppe de 5 millions par mois, ne pouvait pas comprendre que nous refusions d’accepter ses avances, même si nous devions trahir la confiance placée en nous.
Ce n’est finalement qu’en 2006 qu’un magistrat courageux à Thiès, A. Diouf pour ne pas le nommer, qui n’a pas voulu entrer dans son jeu, nous a donné raison en prenant un arrêt en appel pour que le Savana Coumba soit restitué à ses propriétaires, au premier rand desquels il y a la SAPCO. Non Bredoti, dans notre pays on ne peut pas acheter tout le monde.
- Bredoti n’a pas de reconnaissance pour ses cadres et employés. A preuve, il s’est séparé des sénégalais qui sont les plus expérimentés à ma connaissance dans le secteur de l’hôtellerie et qui ont fait de Savana ce qu’il est aujourd’hui à Dakar et à Saly.
۰ Boubacar Sabaly qui a géré pendant longtemps les hôtels Savana Saly et Savana Coumba. Sabaly gère aujourd’hui avec sérieux et compétence les Cocotiers à Saly. Il préside le syndicat des hôteliers de la Station de Saly.
۰ Pierre MBow qui 26 ans durant a géré lui aussi avec amabilité et compétence le Savana à Dakar. Il est à présent avec le Groupe Terrou-bi à Dakar qui est un bijou très prisé et de grande renommée.
Tout pour lui, rien pour les autres. Si une personne agit ainsi, y a-t-il un autre nom pour le qualifier sinon celui de vampire qui se nourrit de la sueur et du sang des autres.
Dans les procès qu’il nous faisait pour accaparer le Savana Coumba qui lui avait été confié, les avocats qu’il arrivait à enrôler recevaient, à la virgule près, ses instructions qu’il leur dictait parfois pendant 2 heures accroché au téléphone. Sacré Bernard qui n’a confiance qu’en lui et à personne d’autre.
Des cadres sénégalais qui ont eu à diriger la SAPCO, il y en a eu très peu qui se sont battus à nos côtés pour défendre les intérêts des actionnaires sénégalais et de l’Etat. C’est Adama Sall, c’est Sambou Oumany Touré et c’est l’actuel directeur NDiouga Sakho. Je dois également rendre hommage aux avocats que nous avions enrôlés pour défendre notre cause. Mayacine Tounkara, Aïssata Tall Sall et Me Zeitoun.
Bien sûr les anciens actionnaires de Savana Coumba sont à votre disposition M. le Ministre, pour éclairer la lanterne des collaborateurs que vous désignerez pour éplucher ce dossier avec toutes ses composantes.
Avec ma fraternelle considération
Dakar, le 3 juillet 2012
Falilou Kane, Ambassadeur
kfalilou@gmail.com