M le Président,
Dans un contexte de crise multi sectoriel où tout est urgence, vous devez tirer votre force de l’espoir immense du peuple sénégalais, exprimé dans un vote aux allures d’un véritable plébiscite au soir du scrutin du second tour de la présidentielle.
Fort heureusement, les premiers actes que vous avez posés avec votre gouvernement, annoncent que le Sénégal est résolument engagé dans la voie d’une gouvernance nouvelle, centrée sur le respect des principes d’éthique et du sens des priorités dans la gestion des affaires publiques.
- Réduction historique de votre propre mandat de 7 à 5 ans pour rester conforme à l’idéal démocratique des acteurs de la vie politique.
- Réduction à 25 ministres de la taille du gouvernement dans lequel notre coalition n’est pas majoritaire.
- Suppression de décrets et autres actes ayant été à l’origine de nombreuses forfaitures.
- Déclaration de patrimoine votre patrimoine, une grande première au Sénégal.
- Réduction des prix des denrées de consommation courante en dépit d’une santé financière peu enviable.
- Constitution d’une liste de large rassemblement en adéquation avec l’esprit d’équipe tant souhaité par les électeurs de BENNO BOKK YAAKAAR pour aller aux législatives.
Aujourd’hui, vous offrez au Sénégal une opportunité unique de se redresser économiquement et politiquement, par l’affirmation d’une volonté politique réelle de bâtir un consensus fort.
Vous avez pris l’option de travailler, plutôt que de répondre aux attaques et aux leçons d’un clan dans le désarroi et disqualifié pour toujours pour vous attaquer sur des questions d’éthique et de morale.
Cependant, M le Président, les vicissitudes de la politique avec leur corollaire (retournements de veste, reniements de soi, parjures, affinités renouvelées, nouvelles convictions etc.) me poussent à attirer votre attention sur les tendances d’une nouvelle catégorie de militants : les transhumants.
Autrefois détenteurs exclusifs des meilleurs dithyrambes pour le Président Abdou DIOUF, ils ont été pour certains, il y a quelques mois encore, les choristes incontestés du pouvoir libéral. Aujourd’hui, M le Président, au détour de la création d’un mouvement de soutien, citoyen ou social, ils veulent, coûte que coûte, se donner les moyens de devenir vos chansonniers.
Prébendiers dans le sang, ils ne sont fascinés que par les lambris dorés du pouvoir et obnubilés par les strapontins et ne cherchent que la plus petite brèche, pour goûter au confort douillet du pouvoir.
Adeptes du militantisme alimentaire, ils sont aujourd’hui prêts à payer pour entrer dans le système plutôt que d’envisager la perspective d’une vie d’opposants : quelle facilité!
M le Président,
Quelques faits marquants qu’il n’est pas possible d’oublier :
- L’attaque de votre cortège à Maka Koulibatang
- La fermeture de la route de Pikine à votre convoi, alors que vous y étiez attendu par vos militants
- La dispersion du meeting de militants de l’APR à Mérina Ndakhar
- La satanique loi qui vous a poussé à la démission du PDS
- Les stupides accusations de blanchiment d’argent
- Les dénigrements de toutes sortes contre votre personne. La liste des forfaits est loin d’être exhaustive.
La création de l’Alliance Pour la République obéissait à une logique de refondation et de restauration de certaines valeurs devenues rares sous nos cieux. Le courage, la fidélité, le respect de la parole, le refus de l’aplatissement, des compromissions et des passe-droits.
Aujourd’hui, ce serait une erreur préjudiciable à votre quinquennat que de faire de la place à ces sinistres créatures, rompues aux vilénies et aux pirouettes qui tuent.
M le Président,
Alors que les premières mesures de votre magistère ont fini de restaurer l’espoir d’une population dont les conditions d’existence avaient atteint le seuil de l’humainement acceptable, vous avez aussi l’obligation de perpétuer les aspirations des nombreux jeunes et femmes qui vous ont rejoint dès que vous avez prononcé votre célèbre discours de rupture.
Je vous invite alors, vous M le Président et certains de vos collaborateurs qui, comme Idrissa SECK à l’époque, théorisent aujourd’hui la transhumance, à vous approprier notre slogan fétiche : vaincre les vices, vivre les valeurs.
En espérant que cette invite vous rappellera les valeurs que nous avons en partage, veuillez agréer M le Président l’expression de mes salutations militantes.
Bara NDIAYE
Militant de l’Alliance Pour la République
Membre fondateur du Bloc Anti-transhumance
Dans un contexte de crise multi sectoriel où tout est urgence, vous devez tirer votre force de l’espoir immense du peuple sénégalais, exprimé dans un vote aux allures d’un véritable plébiscite au soir du scrutin du second tour de la présidentielle.
Fort heureusement, les premiers actes que vous avez posés avec votre gouvernement, annoncent que le Sénégal est résolument engagé dans la voie d’une gouvernance nouvelle, centrée sur le respect des principes d’éthique et du sens des priorités dans la gestion des affaires publiques.
- Réduction historique de votre propre mandat de 7 à 5 ans pour rester conforme à l’idéal démocratique des acteurs de la vie politique.
- Réduction à 25 ministres de la taille du gouvernement dans lequel notre coalition n’est pas majoritaire.
- Suppression de décrets et autres actes ayant été à l’origine de nombreuses forfaitures.
- Déclaration de patrimoine votre patrimoine, une grande première au Sénégal.
- Réduction des prix des denrées de consommation courante en dépit d’une santé financière peu enviable.
- Constitution d’une liste de large rassemblement en adéquation avec l’esprit d’équipe tant souhaité par les électeurs de BENNO BOKK YAAKAAR pour aller aux législatives.
Aujourd’hui, vous offrez au Sénégal une opportunité unique de se redresser économiquement et politiquement, par l’affirmation d’une volonté politique réelle de bâtir un consensus fort.
Vous avez pris l’option de travailler, plutôt que de répondre aux attaques et aux leçons d’un clan dans le désarroi et disqualifié pour toujours pour vous attaquer sur des questions d’éthique et de morale.
Cependant, M le Président, les vicissitudes de la politique avec leur corollaire (retournements de veste, reniements de soi, parjures, affinités renouvelées, nouvelles convictions etc.) me poussent à attirer votre attention sur les tendances d’une nouvelle catégorie de militants : les transhumants.
Autrefois détenteurs exclusifs des meilleurs dithyrambes pour le Président Abdou DIOUF, ils ont été pour certains, il y a quelques mois encore, les choristes incontestés du pouvoir libéral. Aujourd’hui, M le Président, au détour de la création d’un mouvement de soutien, citoyen ou social, ils veulent, coûte que coûte, se donner les moyens de devenir vos chansonniers.
Prébendiers dans le sang, ils ne sont fascinés que par les lambris dorés du pouvoir et obnubilés par les strapontins et ne cherchent que la plus petite brèche, pour goûter au confort douillet du pouvoir.
Adeptes du militantisme alimentaire, ils sont aujourd’hui prêts à payer pour entrer dans le système plutôt que d’envisager la perspective d’une vie d’opposants : quelle facilité!
M le Président,
Quelques faits marquants qu’il n’est pas possible d’oublier :
- L’attaque de votre cortège à Maka Koulibatang
- La fermeture de la route de Pikine à votre convoi, alors que vous y étiez attendu par vos militants
- La dispersion du meeting de militants de l’APR à Mérina Ndakhar
- La satanique loi qui vous a poussé à la démission du PDS
- Les stupides accusations de blanchiment d’argent
- Les dénigrements de toutes sortes contre votre personne. La liste des forfaits est loin d’être exhaustive.
La création de l’Alliance Pour la République obéissait à une logique de refondation et de restauration de certaines valeurs devenues rares sous nos cieux. Le courage, la fidélité, le respect de la parole, le refus de l’aplatissement, des compromissions et des passe-droits.
Aujourd’hui, ce serait une erreur préjudiciable à votre quinquennat que de faire de la place à ces sinistres créatures, rompues aux vilénies et aux pirouettes qui tuent.
M le Président,
Alors que les premières mesures de votre magistère ont fini de restaurer l’espoir d’une population dont les conditions d’existence avaient atteint le seuil de l’humainement acceptable, vous avez aussi l’obligation de perpétuer les aspirations des nombreux jeunes et femmes qui vous ont rejoint dès que vous avez prononcé votre célèbre discours de rupture.
Je vous invite alors, vous M le Président et certains de vos collaborateurs qui, comme Idrissa SECK à l’époque, théorisent aujourd’hui la transhumance, à vous approprier notre slogan fétiche : vaincre les vices, vivre les valeurs.
En espérant que cette invite vous rappellera les valeurs que nous avons en partage, veuillez agréer M le Président l’expression de mes salutations militantes.
Bara NDIAYE
Militant de l’Alliance Pour la République
Membre fondateur du Bloc Anti-transhumance