La campagne internationale de levée fonds de Pastef a été dénoncée par le ministre de l’Intérieur, qui a brandi la dissolution de ce parti. Et si cette initiative du parti de Ousmane Sonko a fait sortir Antoine Diome de ses gonds, c’est parce que l’essentiel de ces 125 millions de FCfa mobilisés en quelques heures, a été l’œuvre de la diaspora.
Sauf que le gouvernement soupçonne que ce parti de l’opposition ait «reçu directement ou indirectement, des subsides de l’étranger ou d’étrangers établis au Sénégal», comme l’interdit la loi n° 89-36 du 12 octobre 1989 modifiant la loi n° 81-17 du 6 mai 1981 relative aux partis politiques. Pour le secrétaire d’Etat en charge des Sénégalais de l’Extérieur, le ministre de l’Intérieur est «dans son bon droit», en «rappelant la loi».
«Aujourd’hui, je pense même, très franchement, qu’on ne devait même pas aller chercher de l’argent dans le contexte actuel et faire saigner cette diaspora qui a beaucoup souffert de cette pandémie. Nous ne devons pas avoir cet esprit partisan parce que c’est tel ou tel autre parti. Il faut voir l’esprit de cette loi qui est de protéger notre République et de faire en sorte qu’il n’y ait pas de flux financiers illicites ou d’autres financements occultes», a dit Moïse Sarr, qui était l’invité du «Jury du dimanche» sur IRadio hier.
Le responsable de l’Alliance pour la République (Apr) va plus loin d’ailleurs sur cette levée de fonds de Pastef qui, selon lui, «n’est pas exclusivement faite par la diaspora». Sur le même mécanisme utilisé il y a quelques années par son leader Macky Sall, Moïse Sarr répond : «J’étais dans la diaspora et nous nous cotisions pour prendre en charge des activités de notre parti dans la diaspora. Mais avec Pastef, ce n’est pas le cas. Ma conviction est que cette opération est ténébreuse et douteuse».
De manière générale, l’ancien chef du Service de gestion des étudiants sénégalais à l’étranger plaide pour le respect de la loi, mais aussi pour sa réforme sur le financement des partis politiques. «Nous tous, quelles que soient nos ambitions et innovations, devons faire en sorte que tout ce que nous entreprenons puisse être conforme à nos textes. Je pense que nous tous, sans passion aucune, sans esprit partisan, devons poser le débat sur le financement des partis. Si on doit faire évoluer la législation, je suis pour. Par contre, en attendant, respectons scrupuleusement nos lois et règlements», a dit M. Sarr.
Sauf que le gouvernement soupçonne que ce parti de l’opposition ait «reçu directement ou indirectement, des subsides de l’étranger ou d’étrangers établis au Sénégal», comme l’interdit la loi n° 89-36 du 12 octobre 1989 modifiant la loi n° 81-17 du 6 mai 1981 relative aux partis politiques. Pour le secrétaire d’Etat en charge des Sénégalais de l’Extérieur, le ministre de l’Intérieur est «dans son bon droit», en «rappelant la loi».
«Aujourd’hui, je pense même, très franchement, qu’on ne devait même pas aller chercher de l’argent dans le contexte actuel et faire saigner cette diaspora qui a beaucoup souffert de cette pandémie. Nous ne devons pas avoir cet esprit partisan parce que c’est tel ou tel autre parti. Il faut voir l’esprit de cette loi qui est de protéger notre République et de faire en sorte qu’il n’y ait pas de flux financiers illicites ou d’autres financements occultes», a dit Moïse Sarr, qui était l’invité du «Jury du dimanche» sur IRadio hier.
Le responsable de l’Alliance pour la République (Apr) va plus loin d’ailleurs sur cette levée de fonds de Pastef qui, selon lui, «n’est pas exclusivement faite par la diaspora». Sur le même mécanisme utilisé il y a quelques années par son leader Macky Sall, Moïse Sarr répond : «J’étais dans la diaspora et nous nous cotisions pour prendre en charge des activités de notre parti dans la diaspora. Mais avec Pastef, ce n’est pas le cas. Ma conviction est que cette opération est ténébreuse et douteuse».
De manière générale, l’ancien chef du Service de gestion des étudiants sénégalais à l’étranger plaide pour le respect de la loi, mais aussi pour sa réforme sur le financement des partis politiques. «Nous tous, quelles que soient nos ambitions et innovations, devons faire en sorte que tout ce que nous entreprenons puisse être conforme à nos textes. Je pense que nous tous, sans passion aucune, sans esprit partisan, devons poser le débat sur le financement des partis. Si on doit faire évoluer la législation, je suis pour. Par contre, en attendant, respectons scrupuleusement nos lois et règlements», a dit M. Sarr.