« Un refus a été opposé à cette demande . Le juge a tenu à mettre en avant l’avis défavorable de la Commission pénitentiaire consultative présidée par lui-même et composée du directeur de l’Administration pénitentiaire, du directeur de la prison », ont dit ses avocats Ibrahima Diawara et François Serres, dans un communiqué.
Hissène Habré, 79 ans, qui a dirigé le Tchad de 1982 à 1990, a été condamné le 30 mai 2016 à la prison à vie, à l’issue d’un procès sans précédent à Dakar, après avoir été déclaré coupable de crimes contre l’humanité, viols, exécutions, esclavage et enlèvement.
Pour ses avocats, le raisonnement tenu pour refuser la permission, est que la question de la santé est du ressort de la direction de l’Administration pénitentiaire, alors que « c’est bien en tenant compte des risques pour la santé que la première permission a été accordée par le même juge », ont expliqué les deux avocats, qui ont dénoncé une « règle de droit (…) à géométrie variable ».
Car selon eux, l’ancien dirigeant tchadien avait bénéficié le 7 avril 2020, d’une sortie de prison de 60 jours accordée par la justice sénégalaise, presque dans les mêmes conditions.
Hissène Habré, 79 ans, qui a dirigé le Tchad de 1982 à 1990, a été condamné le 30 mai 2016 à la prison à vie, à l’issue d’un procès sans précédent à Dakar, après avoir été déclaré coupable de crimes contre l’humanité, viols, exécutions, esclavage et enlèvement.
Pour ses avocats, le raisonnement tenu pour refuser la permission, est que la question de la santé est du ressort de la direction de l’Administration pénitentiaire, alors que « c’est bien en tenant compte des risques pour la santé que la première permission a été accordée par le même juge », ont expliqué les deux avocats, qui ont dénoncé une « règle de droit (…) à géométrie variable ».
Car selon eux, l’ancien dirigeant tchadien avait bénéficié le 7 avril 2020, d’une sortie de prison de 60 jours accordée par la justice sénégalaise, presque dans les mêmes conditions.