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Liberté de la presse en 2008:Le Sénégal épinglé dans un rapport du CPJ basé à Londres

L’emprisonnement de El Malick Seck à trois ans ferme, continue de ternir l’image du pays à l’étranger. Après la Radho et l’Ondh, c’est autour du comité pour la défense des journalistes basé à Londres de se prononcer sur la liberté de la presse au Sénégal. Le CPJ qui a publiè son Rapport 2008 sur la liberté de la presse dans le monde a épinglé le Sénégal. En effet, El Malick Seck fait parti des 25 journalistes emprisonnés dans le monde. Il fait parti des journalistes qui ont la plus lourde peine dans le monde.


Rédigé par leral.net le Mercredi 11 Février 2009 à 19:37 | | 0 commentaire(s)|

Liberté de la presse en 2008:Le Sénégal épinglé dans un rapport du CPJ basé à Londres
Le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) a publié hier son rapport 2008, bilan de l’état de la liberté de la presse dans le monde. Le rapport, intitulé Attaques contre la Presse en 2008, évalue de manière critique la situation de 150 pays. Concernant l’Afrique, le rapport met l’accent sur les tendances suivantes : Un total de 25 journalistes étaient derrière les barreaux pour leur travail à la fin de l’année 2008, un de plus que l’année 2007. Plus des deux tiers de ces journalistes étaient détenus sans aucune inculpation. L’ Érythrée reste le pays dont les prisons renferment le plus de journalistes en Afrique. En effet, les prison secrètes de ce pays détiennent depuis de longues dates au moins 13 journalistes, le quatrième plus grand nombre sur le plan mondial derrière la Chine, Cuba et la Birmanie.. Beaucoup de pays comme le Sénégal, le Cameroun, et le Niger, continuent d’envoyer les journalistes en prison en appliquant les lois pénales sur la diffamation ou des dispositions de sécurité nationale formulées en termes vagues. Le Sénégal est le deuxième pays en Afrique où un journaliste a écopé d’une lourde peine d’emprisonnement. Il y a une tendance à l’impunité pour les meurtres de journalistes, notamment en Somalie, en République Démocratique du Congo et au Nigeria. Dans au moins 6 cas en 2008, les enquêtes menées par les gouvernements n’ont abouti à aucune arrestation ou condamnation. Les gouvernements commencent à répliquer à la montée du journalisme en ligne et du journalisme citoyen en emprisonnant les rédacteurs de sites comme au Nigeria et au Burundi ou en bloquant ces sites comme en Ethiopie. Les gouvernements africains, tels que ceux du Tchad, du Kenya et de l’Ethiopie, ont promulgué de nouvelles lois répressives et liberticides pour criminaliser le journalisme indépendant et les critiques. La période du second tour des élections au Zimbabwe a été considérée comme « le pire moment pour les journalistes dans l’histoire du Zimbabwe » avec une répression étatique massive de la presse, au moyen de lois draconiennes sur les medias. Le CPJ est une organisation indépendante à but non-lucratif fondée en 1981 afin d’observer et d’enquêter sur les abus commis contre la presse et promouvoir la liberté de celle-ci à travers le monde.

Sambou BIAGUI 24h Chrono

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