Nommé directeur de la Libyan Investment Authority (LIA) par le Conseil national de transition (CNT), Mahmoud Badi a pour mission de faire toute la lumière sur la nébuleuse des participations du fonds souverain d’investissements libyen, basé à Londres. Il doit démonter le « système LIA » pour démontrer que l’ancien homme fort du pays et son fils Seif el-Islam ont bien détourné à leur profit l’argent du pétrole pour alimenter la LIA, qui gère près de 70 milliards de dollars d’actifs (50 milliards d’actifs financiers et 20 milliards d’avoirs immobiliers et d’infrastructures). Même si la valeur de ces avoirs a chuté de 40 % au cours des six derniers mois, le CNT veut les récupérer pour reconstruire le pays. Des pays occidentaux comme la France, l’Angleterre, l’Allemagne...travaillent d’ailleurs à l’atteinte de cet objectif. Des montants ont même été avancés représentant la contribution financière de chaque Etat (membre de l’OTAN, organisme qui est venu en appoint aux rebelles libyens).
Présenté comme un technocrate, Mahmoud Badi a été, au milieu des années 1990, secrétaire d’État chargé de superviser les dépenses publiques. Depuis, il occupait des fonctions de second plan et est apparu à plusieurs reprises dans des rencontres franco-libyennes comme représentant de la Misrata Free Zone ou comme celui du président des chambres de commerce et d’industrie libyennes.
Ferloo avec Jeuneafrique.com
Présenté comme un technocrate, Mahmoud Badi a été, au milieu des années 1990, secrétaire d’État chargé de superviser les dépenses publiques. Depuis, il occupait des fonctions de second plan et est apparu à plusieurs reprises dans des rencontres franco-libyennes comme représentant de la Misrata Free Zone ou comme celui du président des chambres de commerce et d’industrie libyennes.
Ferloo avec Jeuneafrique.com
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