La population libyenne a décidé de prendre son destin en main. Une initiative difficile pour ne pas dire impossible. Elle fait face à un homme qui ne respire que pour le pouvoir. C’est Mouammar Kadhafi. Il tient les rênes du pouvoir libyen depuis 1969, grâce à un coup d’Etat. Quarante-deux ans de règne sans partage. Quatre décennies de dictature aveugle et violente.
Cette posture violente du régime libyen se manifeste aujourd’hui sur les protestants. Les « rivières de sang » dont évoquait le fils du despote Kadhafi deviennent aujourd’hui une réalité. Devant une foule désarmée, les hommes de Kadhafi usent d’armes lourdes et de l’aviation militaire pour mettre fin à un vent de révolte qui souffle sur le pays.
Mais paradoxalement, ce comportement anti-démocratique et liberticide n’empêche guère à Kadhafi de trôner au sommet de l’Afrique. Il s’est permis de se considérer comme le « futur » président des prochains Etats-Unis d’Afrique. Il fait la pluie et le beau temps lors des rencontres de l’Union africaine. Seules certaines voix discordantes et indépendantes de l’Afrique australe osaient défier le « guide » libyen parce qu’elles ne comptent pas sur ses pétrodollars de pour vivre.
Ce même Kadhafi, hier banni par les Etats occidentaux pour ses soutiens aux terroristes, est aujourd’hui « traité » comme le dictateur chéri de l’Occident grâce au pétrole et au gaz du peuple libyen. Il est accueilli en grandes pompes dans les Palais présidentiels d’Europe parce qu’ils signent des contrats juteux avec les industries d’armes européennes, notamment la France. Kadhafi échange ses pétrodollars avec des armes de dernière génération. Ces mêmes armes, acquises en Europe, servent aujourd’hui à mâter la révolution de la population libyenne. C’est ça la realpolitik ? Des intérêts économiques au détriment d’une aspiration légitime d’un peuple à la liberté et à la démocratie. Non ! A l’Occident, nous demandons un peu de respect pour les peuples africains. C’est le minimum.
Thiedo
Cette posture violente du régime libyen se manifeste aujourd’hui sur les protestants. Les « rivières de sang » dont évoquait le fils du despote Kadhafi deviennent aujourd’hui une réalité. Devant une foule désarmée, les hommes de Kadhafi usent d’armes lourdes et de l’aviation militaire pour mettre fin à un vent de révolte qui souffle sur le pays.
Mais paradoxalement, ce comportement anti-démocratique et liberticide n’empêche guère à Kadhafi de trôner au sommet de l’Afrique. Il s’est permis de se considérer comme le « futur » président des prochains Etats-Unis d’Afrique. Il fait la pluie et le beau temps lors des rencontres de l’Union africaine. Seules certaines voix discordantes et indépendantes de l’Afrique australe osaient défier le « guide » libyen parce qu’elles ne comptent pas sur ses pétrodollars de pour vivre.
Ce même Kadhafi, hier banni par les Etats occidentaux pour ses soutiens aux terroristes, est aujourd’hui « traité » comme le dictateur chéri de l’Occident grâce au pétrole et au gaz du peuple libyen. Il est accueilli en grandes pompes dans les Palais présidentiels d’Europe parce qu’ils signent des contrats juteux avec les industries d’armes européennes, notamment la France. Kadhafi échange ses pétrodollars avec des armes de dernière génération. Ces mêmes armes, acquises en Europe, servent aujourd’hui à mâter la révolution de la population libyenne. C’est ça la realpolitik ? Des intérêts économiques au détriment d’une aspiration légitime d’un peuple à la liberté et à la démocratie. Non ! A l’Occident, nous demandons un peu de respect pour les peuples africains. C’est le minimum.
Thiedo