Médinatou Salam, du nom donné à Keur Samba Laobé par le guide religieux Feu Cheikh Béthio Thioune, est le théâtre de plusieurs cas de litiges fonciers qui atterrissent au Tribunal de Mbour.
Le jeudi 27 juillet, deux de ses disciples étaient à la barre. Le prévenu Moussa Ndiaye déclare que c’est le guide religieux qui, de son vivant, lui avait gracieusement offert cette parcelle dont la partie civile dit être propriétaire. Mais il admet qu’il ne possède aucun acte le justifiant. Il n’empêche que lorsque la partie civile L. Guèye, de retour de la France, a commencé ses constructions, mal lui en a pris. Il a été pris à partie par le prévenu et sa bande, munis de gourdins.
«Je suis médecin et travaillais en France où j’avais mille malades par jour. Mais c’est le Cheikh qui m’a demandé de m’installer à Médinatou Salam, où j’ai acheté des parcelles. Ces gens m’ont attaqué. Ils ont voulu attenté à ma vie. Pourtant, avec l’intervention de Sokhna Aïda Diallo, j’ai accepté de leur céder 250 m²», déclare le médecin Thiantacoune, qui n’a pas pu s’empêcher de pleurer devant la barre.
Entre deux sanglots, Docteur Guèye lance : «J’ai failli mourir. J’ai eu des lésions inflammatoires du fait de ces morsures. J’ai dû subir des traitements intraveineux. Tout ce que je veux, c’est qu’ils me laissent tranquille, car j’ai tous mes papiers».
«Ces parcelles nous avaient été offertes par le Cheikh. A cette époque, nous étions jeunes et le guide avait déclaré qu’on ne donne pas des actes administratifs à des jeunes. La partie civile m’a trouvé dans ma parcelle et m’a attaqué. Et pour me défendre, je l’ai mordu», a reconnu le prévenu, qui comparaissait libre.
«Si mon client est venu à la barre, c’est pour s’expliquer sur ses inquiétudes par rapport aux menaces sur sa vie. Il y a eu, Monsieur le Président, un drame à Médinatou Salam (allusion à la mort de deux Thiantacounes en avril 2012). Pour éviter qu’il y ait un autre drame là-bas, il faut arrêter ces hors-la-loi, en les rappelant à l’ordre. Il faut qu’ils sachent que Médinatou Salam n’est pas un site qui échappe aux règles. Mon client gagnait bien sa vie en France, mais a décidé de rentrer pour servir son pays. Il ne mérite pas ce traitement», a plaidé l’avocat de la partie civile, qui n’a pas demandé des dommages et intérêts.
Le prévenu a été condamné à une peine de six mois assortie de sursis.
Bes Bi
Le jeudi 27 juillet, deux de ses disciples étaient à la barre. Le prévenu Moussa Ndiaye déclare que c’est le guide religieux qui, de son vivant, lui avait gracieusement offert cette parcelle dont la partie civile dit être propriétaire. Mais il admet qu’il ne possède aucun acte le justifiant. Il n’empêche que lorsque la partie civile L. Guèye, de retour de la France, a commencé ses constructions, mal lui en a pris. Il a été pris à partie par le prévenu et sa bande, munis de gourdins.
«Je suis médecin et travaillais en France où j’avais mille malades par jour. Mais c’est le Cheikh qui m’a demandé de m’installer à Médinatou Salam, où j’ai acheté des parcelles. Ces gens m’ont attaqué. Ils ont voulu attenté à ma vie. Pourtant, avec l’intervention de Sokhna Aïda Diallo, j’ai accepté de leur céder 250 m²», déclare le médecin Thiantacoune, qui n’a pas pu s’empêcher de pleurer devant la barre.
Entre deux sanglots, Docteur Guèye lance : «J’ai failli mourir. J’ai eu des lésions inflammatoires du fait de ces morsures. J’ai dû subir des traitements intraveineux. Tout ce que je veux, c’est qu’ils me laissent tranquille, car j’ai tous mes papiers».
«Ces parcelles nous avaient été offertes par le Cheikh. A cette époque, nous étions jeunes et le guide avait déclaré qu’on ne donne pas des actes administratifs à des jeunes. La partie civile m’a trouvé dans ma parcelle et m’a attaqué. Et pour me défendre, je l’ai mordu», a reconnu le prévenu, qui comparaissait libre.
«Si mon client est venu à la barre, c’est pour s’expliquer sur ses inquiétudes par rapport aux menaces sur sa vie. Il y a eu, Monsieur le Président, un drame à Médinatou Salam (allusion à la mort de deux Thiantacounes en avril 2012). Pour éviter qu’il y ait un autre drame là-bas, il faut arrêter ces hors-la-loi, en les rappelant à l’ordre. Il faut qu’ils sachent que Médinatou Salam n’est pas un site qui échappe aux règles. Mon client gagnait bien sa vie en France, mais a décidé de rentrer pour servir son pays. Il ne mérite pas ce traitement», a plaidé l’avocat de la partie civile, qui n’a pas demandé des dommages et intérêts.
Le prévenu a été condamné à une peine de six mois assortie de sursis.
Bes Bi