A Ndingler, c'est tout l'appareil de l'Etat qui a été mobilisé pour sécuriser les contestataires mais à Ziguinchor, ceux qui élèvent les voix sont envoyés en prison, surtout dans le litige foncier de Niaguiss. Les choses s'aggravent et les autorités ferment leurs yeux sur ce differend.
C'est un litige foncier qui oppose les populations des 5 villages impactés par le lotissement, à savoir Kantène, Mandina Mankagne, Boucotte Mankagne, Baraf et Djibauna, et la mairie de Niaguiss. Après Benoit Diatta, Idrissa Sané et Abdou Dièmé, envoyés en prison depuis d'un mois . Mais cet fois-ci sans compter exclusif.net qui suit désormais ce dossier. Ce vendredi Henry Ndecky, membre aussi du Comité de veille et d’alerte a été envoyé en prison.
Selon le journal en ligne, lumiereactu.com, la raison de la brouille est un lotissement qui fait grincer des dents. Les propriétaires autochtones regroupées autour d’un Comité de veille et d’alerte, qui trouvent qu’il y a une «boulimie foncière», accusent certains agents de la municipalité de s’introduire nuitamment dans leurs villages pour procéder à la vente de lots, alors que la répartition des terrains n’a pas encore été faite.
L’origine de la brouille et du retard de la répartition réside, selon les membres du comité, sur la clé de répartition qui ne correspond pas à celle qui avait été retenu avec les autorités municipales de Niaguis. Ils indiquent qu’il avait été convenu de céder à la mairie, 40% des lots, et 60% aux propriétaires des terres. Une répartition acceptée bien qu’étant en deçà de la norme nationale, à savoir 30% pour la municipalité et 70% pour les populations, parce que c’est la mairie qui se charge du financement du lotissement. Le comble, se désolent les membres dudit comité, la municipalité est revenue pour imposer une autre répartition, notamment elle a prélevé d’abord 50% de l’espace pour les infrastructures sociaux et la voirie, puis après procédé à la distribution des lots, selon le quota fixé tout au début. Une clé d’attribution des lots que les populations de ces 5 villages ont rejetée catégoriquement.
Malgré le refus des propriétaires terriens, expliquent toujours les membres du Comité de veille et d’alerte, les autorités municipales ont procédé à une distribution en sourdine. Pis, des lots seraient en train d’être vendu, avant même la fin du lotissement et les plans de masse ont été refusés au comité. Des rencontres avec les services déconcentrés de l’Etat, à savoir le sous-préfet et le préfet n’auraient pas décanté la situation. Même les points de presse n’ont pas eu l’effet escompté. Le Comité décide alors de passer à un niveau supérieur en envoyant des correspondances au gouverneur. Malgré les recommandations que leur aurait faites le gouverneur, le 31 juillet 2019, rien n’a permis de faire avancer les choses.
Ne sachant plus à quels saints se vouer, les membres du Comité avaient demandé à être entendu et écouté par les autorités. Si rien n’est fait, ils avaient menacé de passer à un niveau supérieur. Ils avaient, à l’occasion mis un comité de veille pour surveiller les lots qui sont visités nuitamment ou très tôt le matin par des individus qui les vendent à certains.
Pour rappel, les 4 propriétaires terriens ont été arrêtés suite à une plainte de la mairie de Niaguiss pour destruction de bien appartenant à autrui.
C'est un litige foncier qui oppose les populations des 5 villages impactés par le lotissement, à savoir Kantène, Mandina Mankagne, Boucotte Mankagne, Baraf et Djibauna, et la mairie de Niaguiss. Après Benoit Diatta, Idrissa Sané et Abdou Dièmé, envoyés en prison depuis d'un mois . Mais cet fois-ci sans compter exclusif.net qui suit désormais ce dossier. Ce vendredi Henry Ndecky, membre aussi du Comité de veille et d’alerte a été envoyé en prison.
Selon le journal en ligne, lumiereactu.com, la raison de la brouille est un lotissement qui fait grincer des dents. Les propriétaires autochtones regroupées autour d’un Comité de veille et d’alerte, qui trouvent qu’il y a une «boulimie foncière», accusent certains agents de la municipalité de s’introduire nuitamment dans leurs villages pour procéder à la vente de lots, alors que la répartition des terrains n’a pas encore été faite.
L’origine de la brouille et du retard de la répartition réside, selon les membres du comité, sur la clé de répartition qui ne correspond pas à celle qui avait été retenu avec les autorités municipales de Niaguis. Ils indiquent qu’il avait été convenu de céder à la mairie, 40% des lots, et 60% aux propriétaires des terres. Une répartition acceptée bien qu’étant en deçà de la norme nationale, à savoir 30% pour la municipalité et 70% pour les populations, parce que c’est la mairie qui se charge du financement du lotissement. Le comble, se désolent les membres dudit comité, la municipalité est revenue pour imposer une autre répartition, notamment elle a prélevé d’abord 50% de l’espace pour les infrastructures sociaux et la voirie, puis après procédé à la distribution des lots, selon le quota fixé tout au début. Une clé d’attribution des lots que les populations de ces 5 villages ont rejetée catégoriquement.
Malgré le refus des propriétaires terriens, expliquent toujours les membres du Comité de veille et d’alerte, les autorités municipales ont procédé à une distribution en sourdine. Pis, des lots seraient en train d’être vendu, avant même la fin du lotissement et les plans de masse ont été refusés au comité. Des rencontres avec les services déconcentrés de l’Etat, à savoir le sous-préfet et le préfet n’auraient pas décanté la situation. Même les points de presse n’ont pas eu l’effet escompté. Le Comité décide alors de passer à un niveau supérieur en envoyant des correspondances au gouverneur. Malgré les recommandations que leur aurait faites le gouverneur, le 31 juillet 2019, rien n’a permis de faire avancer les choses.
Ne sachant plus à quels saints se vouer, les membres du Comité avaient demandé à être entendu et écouté par les autorités. Si rien n’est fait, ils avaient menacé de passer à un niveau supérieur. Ils avaient, à l’occasion mis un comité de veille pour surveiller les lots qui sont visités nuitamment ou très tôt le matin par des individus qui les vendent à certains.
Pour rappel, les 4 propriétaires terriens ont été arrêtés suite à une plainte de la mairie de Niaguiss pour destruction de bien appartenant à autrui.
Source : https://www.exclusif.net/Litige-foncier-a-Niaguiss...