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Litige foncier au marché de Yoff Ndeungagne: Des occupants "irréguliers" déguerpis, accusés de semer la discorde

Un différend foncier opposant deux familles, a failli dégénérer en altercation violente au marché de Yoff Ndeungagne, rue Elimane Saliou Sarr, en face du centre commercial APECSY.


Rédigé par leral.net le Lundi 19 Février 2024 à 11:05 | | 0 commentaire(s)|

Un affrontement entre marchands du marché de Yoff Ndeugagne, a bien failli tourner au drame, ce samedi. Selon les témoignages, une famille voisine immédiate des occupants a tenté de s'emparer d'un terrain appartenant à autrui. Alertée, la famille propriétaire du terrain en question, munie d'un titre foncier, est intervenue avec les gendarmes de la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l'Occupation du Sol (DSCOS).

Selon des témoins sur place, le conflit a éclaté lorsque la famille propriétaire a tenté de déloger les occupants. "Une partie de ce terrain jouxte la famille Mbaye, qui a permis à des commerçants de s'installer. Lorsque la famille Guéye a voulu récupérer le terrain, celle des Mbaye a résisté et, a même menacé avec des machettes. La famille Mbaye n'a aucun document légal, prouvant sa possession du terrain. Mais, elle veut l'arracher à la famille Guèye par la force", a expliqué un riverain.

Ce dernier déplore l'attitude des "occupants irréguliers" qui ont refusé de laisser les gendarmes procéder à l'évaluation de la situation. "Lorsque la famille Guèye a appelé la DSCOS et la gendarmerie, les occupants ont insulté les agents et ont refusé de coopérer", a-t-il ajouté, précisant qu'ils ont été convoqués pour se rendre à la gendarmerie de la Foire, ce lundi.

Soutenant fermement que la famille Guèye est la légitime propriétaire du terrain, ce riverain interpelle les autorités sur ce litige potentiellement dangereux : "Tous ceux qui sont venus ici samedi, ont affirmé que le terrain appartient à la famille Guèye. Les occupants utilisent des armes blanches pour repousser les membres de cette famille, et personne n'intervient. Je mets en garde contre l'escalade de la situation, nous ne voulons ni blessés ni morts", a-t-il prévenu.

Hier dimanche, les occupants "irréguliers" ont commencé à ériger un mur de clôture, malgré la demande de la gendarmerie d'interrompre immédiatement les travaux entamés la veille.

Ousmane Wade