
Maintenant, le feu, le lait, les œufs cassés et le sel font partie, entre autres, de la liste des produits interdits aux lutteurs à stade Demba Diop. Ainsi, les managers sont invités à une réunion pour discuter de cette mesure qui renforce la récente sortie du Grand Serigne de Dakar. « Il est évident que les détériorations vont continuer. Que les gens de la lutte n’oublient pas qu’on leur prête le stade en attendant que nous ayons une arène nationale », a dit, avant-hier, Abdoulaye Makhtar Diop. Saisissant l'occasion du face-à-face entre Sa Thiès et Lac Rose, hier, au Cices, Malick Thiandoum a fustigé l’attitude de la direction du stade Demba Diop. « S’asperger de lait, casser des œufs, utiliser le feu et verser le sel participent au charme de la lutte. Ces rituels participent aussi à la protection du lutteur du mauvais œil. Interdire ces pratiques, c’est dégrader l’image de la lutte et notre culture », a défendu le chroniqueur de lutte de la SenTv qui semble se soucier très peu, selon nos confrères, des dégradations que la lutte cause à la pelouse synthétique de Demba Diop. « Nous avons l’impression que la construction de l’arène nationale est devenue une chimère et non une réalité. Le président de la République doit savoir que la non-construction de notre arène nationale sera considérée comme une échec dans sa politique sportive », a-t-il d’ailleurs affirmé enfonçant le clou.