
Malamine Thiam, superviseur des soins de santé primaire du district sanitaire de Makacoulibantang, une localité du département de Tambacounda (Est), a souligné la nécessité de renforcer les interventions communautaires, afin d’atténuer l’impact de la suspension des financements américains aux programmes de lutte contre le paludisme.
”A la suite du retrait de l’Usaid des financements des programmes de la santé comme le paludisme, nous ne pouvons faire que le plaidoyer, en tout cas, envers ces programmes-là, pour leur dire qu’il est nécessaire de continuer à mener des interventions communautaires ayant permis d’enregistrer de bons résultats dans la lutte contre le paludisme’’, a déclaré Malamine Thiam.
Il prenait part, jeudi, à une séance de travail en marge de la visite de presse du 12 au 14 mars 2024, effectuée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (Ajspd), dans la région de Tambacounda.
M. Thiam a souligné que l’aspersion à domicile et la prise en charge à domicile (Pecadom), ”sont des stratégies extrêmement lourdes à réaliser”.
”Si le partenaire se retire et qu’il n’y a pas d’alternative, on va retomber dans la zone rouge encore et les efforts qu’on avait consentis jusqu’ici, hélas, vont être anéantis’’, a-t-il alerté.
Sur les problèmes rencontrés, le responsable des soins de santé primaire révèle qu’ ”il y a des postes complètement inaccessible pendant l’hivernage, dont les responsables viennent en réunion de coordination de façon extrêmement difficile. Donc, autant de difficultés auxquelles nous ne pouvons pas, en tout cas, pour le moment, trouver des solutions efficaces pour agir’’.
Il explique qu’’’à cause des retards d’évacuation de malades, ‘’nous avions enregistré un cas de décès (…), nous avons constaté que l’enfant était déjà parti du fait que l’ambulance devait aller jusqu’à Moulay pour le chercher et revenir’’.
‘’Il faut dire également que, des fois, la prise en charge au niveau des points de prestation, pose problème parce que la prise de décision est un peu tardive’’, regrette Malamine Thiam.
Aps
”A la suite du retrait de l’Usaid des financements des programmes de la santé comme le paludisme, nous ne pouvons faire que le plaidoyer, en tout cas, envers ces programmes-là, pour leur dire qu’il est nécessaire de continuer à mener des interventions communautaires ayant permis d’enregistrer de bons résultats dans la lutte contre le paludisme’’, a déclaré Malamine Thiam.
Il prenait part, jeudi, à une séance de travail en marge de la visite de presse du 12 au 14 mars 2024, effectuée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (Ajspd), dans la région de Tambacounda.
M. Thiam a souligné que l’aspersion à domicile et la prise en charge à domicile (Pecadom), ”sont des stratégies extrêmement lourdes à réaliser”.
”Si le partenaire se retire et qu’il n’y a pas d’alternative, on va retomber dans la zone rouge encore et les efforts qu’on avait consentis jusqu’ici, hélas, vont être anéantis’’, a-t-il alerté.
Sur les problèmes rencontrés, le responsable des soins de santé primaire révèle qu’ ”il y a des postes complètement inaccessible pendant l’hivernage, dont les responsables viennent en réunion de coordination de façon extrêmement difficile. Donc, autant de difficultés auxquelles nous ne pouvons pas, en tout cas, pour le moment, trouver des solutions efficaces pour agir’’.
Il explique qu’’’à cause des retards d’évacuation de malades, ‘’nous avions enregistré un cas de décès (…), nous avons constaté que l’enfant était déjà parti du fait que l’ambulance devait aller jusqu’à Moulay pour le chercher et revenir’’.
‘’Il faut dire également que, des fois, la prise en charge au niveau des points de prestation, pose problème parce que la prise de décision est un peu tardive’’, regrette Malamine Thiam.
Aps