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Lycée Faidherbe de Saint-Louis : un élève poignarde son prof de Maths

Rédigé par leral.net le Jeudi 27 Février 2014 à 21:48 | | 0 commentaire(s)|

Un drame insolite s’est produit ce matin Saint-Louis. Un élève, non content d’être renvoyé par son professeur, n’a rien trouvé de mieux que de le poignarder. La dame s’en est sortie indemne, tandis que son bourreau risque une exclusion définitive du lycée.


Lycée Faidherbe de Saint-Louis : un élève poignarde son prof de Maths
Il est 13 heures. Devant la porte du lycée Cheikh Oumar Foutihou Tall (ex-Faidherbe) faisant face au Rogniat Nord, une voiture de police est stationnée. Quelques va-et-vient sont notés. Non loin de là, un groupuscule de personnes échange. Le sujet de discussion semble les intéresser à plus d’un titre. Car chacun y va de ses explications et se veut plus convaincant dans sa version. Le sujet de conversation est sur les toutes les lèvres depuis hier. Et à y prendre connaissance, on se croirait dans un film qui avait pour plateau les ghettos américains. Un élève au lycée Cheikh Oumar Foutihou Tall (Lcoft) a poignardé son professeur de mathématiques. Irrité par le fait qu’il ait été renvoyé par son professeur, le potache revient une heure après un couteau à la main, avec lequel il poignarde la dame N.N. Les faits se sont déroulés devant la salle des professeurs, nous dit Amadou Wagne, Délégué des professeurs qui est revenu sur ce drame. Selon lui, la dame qui s’en est sortie saine et sauve est toutefois traumatisée par cet acte.

Le Délégué du personnel qui y voit un acte prémédité a tout bonnement décidé de renvoyer définitivement l’élève. « Les élevés sont certes surprotégés par des textes, mais quand il y a exception, il faut prendre des mesures exceptionnelles. Le collègue qui s’en est sorti sain et sauf aurait pu perdre la vie », soutient ce professeur de mathématique. Et pour lutter contre ces violences dont leurs collègues sont parfois victimes de la part de leurs élèves, les professeurs du lycée Cheikh Oumar Foutihou Tall ont décrété trois jours de grève. « Nous voulons en profiter de cette pause pour réfléchir à la violence dans les écoles. Nous appelons aussi tous les collègues des autres établissements à se joindre à la réflexion », ajoute Amadou Wagne.



Source lasignare.com