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MACKY SALL RISQUE DE RATER UN TETE-A- TETE AVEC OBAMA

Il y a une forte probabilité que l’ex-Président de l’Assemblée nationale, Macky Sall, ne foule pas le sol du pays d’Obama. La requête introduite par ses avocats pour la restitution de son passeport confisqué par la Sûreté urbaine n’a pas connu une suite favorable. Alors qu’il doit prendre l’avion demain à destination de l’Amérique. Ses avocats ont tenu, hier, une conférence de presse pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « cabale, de mascarade et d’atteinte à la liberté d’aller et de revenir ».


Rédigé par leral.net le Samedi 31 Janvier 2009 à 14:34 | | 0 commentaire(s)|

MACKY SALL RISQUE DE RATER UN TETE-A- TETE AVEC OBAMA
L’ex-Premier Ministre, Macky Sall risque de ne pas faire le déplacement aux Usa. Car son passeport ordinaire est toujours entre les mains de la Sûreté urbaine. Il s’y ajoute que la requête adressée au Procureur de la république par ses conseils pour la restitution du document de voyage n’a pas connu une suite favorable. Alors qu’il devait prendre l’avion dans la nuit du dimanche au lundi prochain. Le pire dans cette affaire,c’est qu’ aucun délai n’est prévu pour la restitution du passeport. « Il s’agit d’agression grave contre Macky Sall et Abdoulaye Sall. Nous sommes dans une procédure inconnue notre procédure pénale » ; constate Me Clédor Ly. Car, constate Me Ly, « le commissaire de police en tant qu’officier de police judiciaire dépend de la hiérarchie judiciaire. Il est habilité en tant qu’officier de police judiciaire à procéder, « à des vérifications d’identité ou le délai ne dépasse pas 24 heures. En cas de flagrant délit 48 heures avec possibilité de prolongation de 48 heures et passé ce délai, il est déféré avec pièces et actes ». Mais, en tant que fonctionnaire, il dépend du ministère de l’Intérieur. Pour Me Ly, «la requête introduite au Parquet leur permettra de savoir si le commissaire de police obéit à une autorité administrative ou à une autorité judiciaire ». Me Ly, note que toute la procédure diligentée contre Macky Sall, « est une cabale, une mascarade qui a pris naissance à partir du communiqué du ministère de l’Intérieur ». « Le commissaire de police est dans une grande nébuleuse. Car, c’est dans une parfaite illégalité que les deux passeports ont été retenus de même que les voitures d’ Abdoulaye Sall », tempête Me Ly. Son collègue Demba Ciré Bathily souligne que, « la rétention du passeport de Macky Sall est un moyen pour porter atteinte à sa liberté d’aller et de revenir. C’est une décision arbitraire prise par une personne tapie dans l’ombre». N’empêche Me Moustapha Diop, tête de file du collectif des avocats « espère récupérer le passeport aujourd’hui(Ndlr : hier nuit) ». La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme(Raddho) représentée par Me Amadou Aly Kane s’indigne « du traitement réservé à Macky Sall ancien Premier ministre et ex-Président de l’Assemblée nationale et les harcèlements dirigés contre ses proches Abdoulaye Sall et Farba Ngom ». « Nous dénonçons l’instrumentalisation de l’administration et en l’espèce l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire. Nous sommes manifestement au cœur de règlements de comptes politiques. L’administration est utilisée à des fins qui ne sont pas dans l’intérêt général », constate Me Amadou Aly Kane. Ainsi , Le collectif des avocats constitués pour la défense de l’ex-président de l’Assemblée nationale a sorti, hier, un quatrième communiqué quatre jours après son audition devant le commissaire de la Sûreté urbaine. Les « robes noires » demandent dans ledit communiqué, également, la restitution « des deux véhicules de monsieur Abdoulaye Sall, de celui de son épouse, des deux ordinateurs de ses enfants, de ses portables, chéquiers et passeports, emportés par les enquêteurs, lors de leur visite à son domicile le lundi 26 janvier 2009 ». Ils(les avocats) constatent aussi toujours dans ledit communiqué que « malgré le caractère farfelu de l’accusation de blanchiment d’argent à l’encontre de monsieur Macky Sall, les convocations et tracasseries se multiplient à l’endroit de ses proches ». Pour illustrer leurs propos, les avocats soulignent qu’après « son conseiller en communication Abdou Abel Thiam, son beau-frère Iba Faye, c’était hier, le tour de son « griot » Farba Ngom et aujourd’hui(Ndlr : hier) celui de son beau frère, Mansour Faye ». Dès demain ironise le collectif des avocats, « ce sera peut-être le tour de son chat « Diokel ». Il s’indigne enfin « de l’irresponsabilité du communiqué du ministère de l’Intérieur qui pour des raisons purement politiciennes n’a pas hésité à indexer un Chef d’Etat étranger ».

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