Maître Abdoulaye Wade, ce Maître des chimères n’a pas fait entorse à la règle propre aux adeptes de Machiavel : Il nous gave encore d’une pluie de promesses synonyme d’une illusion d’illusions. N’est – ce pas ce Vieux débile qui nous annonçait la fin des délestages intempestifs le 15 octobre 2007 ?
Le système éducatif sénégalais est malade tandis que ses plaideurs continuent de nous écorcher les oreilles avec les 40 % du budget national alloué à ce secteur ; nos parents les paysans bradent leurs récoltes faute de trouver acheteur ; le manque gagne plus que jamais les ménages sénégalais ; nos hôpitaux sont similaires à de simple mouroirs ; le foncier n’est pas épargné par les coups des alternoceurs ; les bases de nos institutions sont plus que sapées ; notre constitution est chiffonnisée en permanence et nos libertés fondamentales si aliénées.
Et le plus grave est que la séparation des pouvoirs qui se révèle comme une déterminante essentielle de toute République digne de ce nom est loin d’être une réalité dans notre pays.
Tout le monde sait que le Législatif est sous la coupe réglée de l’Exécutif du temps que le Judiciaire, lui, souffre depuis 2000, de la variole politique.
Le Sénégal, une République ou une Voyoucratie ?
Nous ne pouvons terminer notre intervention sans faire part de notre indignation suite au propos blasphématoires de Wade à l’endroit de nos frères chrétiens. Nous nous associons à leur sentiment de frustration. Nous le savons tous : l’Eglise sénégalaise est composée d’hommes riches de vertus qu’aucune pauvreté (soit matérielle ou ce je ne sais quoi) ne peut ramollir la foi ou empêcher d’avoir des pensées nobles. Notre pays est connu par sa profonde et lointaine tradition de tolérance entre musulmans et chrétiens. Nous avons appris à se regarder vivre ensemble. L’illustration la plus parfaite, c’est Léopold Sédar Senghor qui était chrétien (une communauté représentant 5 % de la population) et qui a eu à diriger le pays ( 95 % de musulmans) et durant 20 ans. Qu’on ne casse pas cette belle harmonie enviée à travers le monde !
Ibrahima Ngom Damel,
Journaliste – écrivain
Tél : 77 728 40 52
Email : yboupenda@yahoo.fr
Le système éducatif sénégalais est malade tandis que ses plaideurs continuent de nous écorcher les oreilles avec les 40 % du budget national alloué à ce secteur ; nos parents les paysans bradent leurs récoltes faute de trouver acheteur ; le manque gagne plus que jamais les ménages sénégalais ; nos hôpitaux sont similaires à de simple mouroirs ; le foncier n’est pas épargné par les coups des alternoceurs ; les bases de nos institutions sont plus que sapées ; notre constitution est chiffonnisée en permanence et nos libertés fondamentales si aliénées.
Et le plus grave est que la séparation des pouvoirs qui se révèle comme une déterminante essentielle de toute République digne de ce nom est loin d’être une réalité dans notre pays.
Tout le monde sait que le Législatif est sous la coupe réglée de l’Exécutif du temps que le Judiciaire, lui, souffre depuis 2000, de la variole politique.
Le Sénégal, une République ou une Voyoucratie ?
Nous ne pouvons terminer notre intervention sans faire part de notre indignation suite au propos blasphématoires de Wade à l’endroit de nos frères chrétiens. Nous nous associons à leur sentiment de frustration. Nous le savons tous : l’Eglise sénégalaise est composée d’hommes riches de vertus qu’aucune pauvreté (soit matérielle ou ce je ne sais quoi) ne peut ramollir la foi ou empêcher d’avoir des pensées nobles. Notre pays est connu par sa profonde et lointaine tradition de tolérance entre musulmans et chrétiens. Nous avons appris à se regarder vivre ensemble. L’illustration la plus parfaite, c’est Léopold Sédar Senghor qui était chrétien (une communauté représentant 5 % de la population) et qui a eu à diriger le pays ( 95 % de musulmans) et durant 20 ans. Qu’on ne casse pas cette belle harmonie enviée à travers le monde !
Ibrahima Ngom Damel,
Journaliste – écrivain
Tél : 77 728 40 52
Email : yboupenda@yahoo.fr