Un vieil accord dépoussiéré
Cette volonté du chef de l’Etat n’est pas nouvelle car, le 3 décembre 2007, notre confrère Abdoulatif Coulibaly, révélait, dans le journal «Sud Quotidien» que «Wade et Idy ont déjà conclu des accords pour faciliter le retour de l’ancien Premier ministre. Il s’agit notamment de la création d’un poste de vice-président qui permettrait au maire de Thiès d’assurer l’intérim en cas de vacance du pouvoir». Cet accord était, selon M. Coulibaly, soumise à des conditions dont la restitution «entre 1/3 et 3/5 des fonds qui constituent une pomme de discorde entre les deux hommes». En effet, l’échéancier des versements alors fixé par les deux et révélé par le journaliste est terminé, il y a juste trois mois. Une coïncidence troublante !
Seulement, la mise en œuvre de cette opération politique qui ouvre l’ère de la succession juste après le Festival mondial des arts nègres (Fesman) est, selon des sources, bien planifiée. Il intègre déjà «la dissolution prochaine du Sénat et le transfert de la plupart de ses compétences à la Vice-présidence». Un poste qui, après «une révision constitutionnelle par voix parlementaire et non par référendum, va changer le dispositif institutionnel du Sénégal». Le problème de l’intérim en cas de vacance du pouvoir étant pris en compte, la voie est ainsi ouverte pour des manœuvres de gestion de l’après-Wade qui, précise-t-on, n’écartent pas Karim Wade. Même si Idy reste la pièce maîtresse.
Et Pape Diop ?
C’est sans doute un des plus grands perdants des manœuvres en cours. Le désormais ex-maire de Dakar, condamné à voir le Sénat rayé de la carte institutionnelle conformément aux promesses faites par Wade aux bailleurs, est dans une posture politique bien inconfortable. Comment Pape Diop, qui a perdu Dakar, pourrait-il survivre politiquement dans un contexte où le maître du jeu ne compte plus sur lui ? Dans le meilleur des cas, Pape Diop va être obligé de faire des compromis politiques en s’arrimant sur la barque Idrissa Seck.
source lobservateur
Cette volonté du chef de l’Etat n’est pas nouvelle car, le 3 décembre 2007, notre confrère Abdoulatif Coulibaly, révélait, dans le journal «Sud Quotidien» que «Wade et Idy ont déjà conclu des accords pour faciliter le retour de l’ancien Premier ministre. Il s’agit notamment de la création d’un poste de vice-président qui permettrait au maire de Thiès d’assurer l’intérim en cas de vacance du pouvoir». Cet accord était, selon M. Coulibaly, soumise à des conditions dont la restitution «entre 1/3 et 3/5 des fonds qui constituent une pomme de discorde entre les deux hommes». En effet, l’échéancier des versements alors fixé par les deux et révélé par le journaliste est terminé, il y a juste trois mois. Une coïncidence troublante !
Seulement, la mise en œuvre de cette opération politique qui ouvre l’ère de la succession juste après le Festival mondial des arts nègres (Fesman) est, selon des sources, bien planifiée. Il intègre déjà «la dissolution prochaine du Sénat et le transfert de la plupart de ses compétences à la Vice-présidence». Un poste qui, après «une révision constitutionnelle par voix parlementaire et non par référendum, va changer le dispositif institutionnel du Sénégal». Le problème de l’intérim en cas de vacance du pouvoir étant pris en compte, la voie est ainsi ouverte pour des manœuvres de gestion de l’après-Wade qui, précise-t-on, n’écartent pas Karim Wade. Même si Idy reste la pièce maîtresse.
Et Pape Diop ?
C’est sans doute un des plus grands perdants des manœuvres en cours. Le désormais ex-maire de Dakar, condamné à voir le Sénat rayé de la carte institutionnelle conformément aux promesses faites par Wade aux bailleurs, est dans une posture politique bien inconfortable. Comment Pape Diop, qui a perdu Dakar, pourrait-il survivre politiquement dans un contexte où le maître du jeu ne compte plus sur lui ? Dans le meilleur des cas, Pape Diop va être obligé de faire des compromis politiques en s’arrimant sur la barque Idrissa Seck.
source lobservateur