Entre Fatou Guéwël Diouf et Mapenda Seck, c'est l'idylle parfait. Le couple l'a démontré encore samedi soir à Sorano, lors de la soirée organisée par Talla Diagne. Fatou Guéwël, rebaptisée «Fatou Xewël» par son nouvel époux, toute rayonnante dans sa tunique beige, a tenu en haleine la salle remplie de commerçants de Sandaga venus en masse répondre à l'invitation de Talla Diagne. Elles étaient toutes là, les jeunes driankés commerçantes du marché rivalisant, les unes les autres dans leurs boubous paillettes, thioub ganila, et même de Khartoum.
Contrairement à ses soirées anniversaires où, elle est couverte d'argent, d'or, de voitures et même de titres fonciers, Xéwël n'a eu droit qu'aux billets de cinq mille, de mille et deux mille francs que lui donnaient les driankés de Sandaga. D'ailleurs, certaines venaient avec une liasse de billets de mille francs, histoire de prolonger le temps de la distribution sur scène.
Mais, le moment fort de la soirée, qui a fait délirer toute la salle, fut l'entrée de Mapenda Seck. En veste marron et chemise beige, Mapenda Seck couvre d'abord sa naarel de billets de banque, avant de prendre le micro à son tour. Et c'est parti pour un duo, animé de complicité et d'amour.
Mapenda n'a pas tari d'éloges sur Fatou Guéwël. Mais c'est d'abord elle qui lui fera savoir que «am nga yarr, am nga mbeuguèl» (Mapenda est discipliné et amoureux). Puis, Mapenda, d'un ton coquin réplique en ces termes : «yaako wax, té xam nga ci dara (tu le dis, parce que tu en sais quelque chose)».
Mieux, lui fait savoir Bakh yaye, «Sama yaay mooy sa badiène ! Ya ma wara diokh sagaru jaam, waayé maa la yilif, maa lay dugal aldiana ndax da nga yaru teg ci mok poo» (ma mère est ta tante, et c'est à toi de me donner des cadeaux, mais à moi de te faire entrer au paradis, car en tant que ton époux, je te trouve astucieuse). Suffisant pour que la salle explose, surtout que Fatou Guéwël, à son tour, n'a pas hésité à lui donner les billets de banque, qu'elle puisait dans un sac par terre.
La soirée du jeune producteur a aussi fait l'objet d'un défilé de la kyrielle d'artistes qu'il a eu à produire. Ainsi, de Gorgui Ndiaye, à Ndèye Diouf mou Serigne Fallou, en passant par Yves Niang, et Pape Alé, l'auteur de «Maquillage», tous ont répondu à l'appel de Talla Diagne, splendide dans son boubou blanc trois pièces.
HOMMAGE: Fatou Guéwel tresse des lauriers à Farba
La silhouette de Farba a brillé dans la salle de Sorano, samedi soir. Car même les driankés n'ont pas hésité à esquisser des pas danse ou applaudir dés que son nom a été cité. Et c'est l'organisateur de la soirée qui, le premier, va insister auprès de Boub's, le maître de cérémonie, de bien lui adresser ses remerciements. Et Fatou Guéwel de l'appuyer, en lui dédiant la chanson suivante : « Farba Senghor, jom, ngor, foula kou ka amoul, looy deff ci réwmi ? »Et c'est le délire dans la salle.
D'après nos informations, une grande partie des billets a été achetée par le ministre des Transports aériens et de l'artisanat Farba Senghor, qui les a ensuite redistribués à ses militantes.
Lala Cissokho
Source: Walf Gran Place
Contrairement à ses soirées anniversaires où, elle est couverte d'argent, d'or, de voitures et même de titres fonciers, Xéwël n'a eu droit qu'aux billets de cinq mille, de mille et deux mille francs que lui donnaient les driankés de Sandaga. D'ailleurs, certaines venaient avec une liasse de billets de mille francs, histoire de prolonger le temps de la distribution sur scène.
Mais, le moment fort de la soirée, qui a fait délirer toute la salle, fut l'entrée de Mapenda Seck. En veste marron et chemise beige, Mapenda Seck couvre d'abord sa naarel de billets de banque, avant de prendre le micro à son tour. Et c'est parti pour un duo, animé de complicité et d'amour.
Mapenda n'a pas tari d'éloges sur Fatou Guéwël. Mais c'est d'abord elle qui lui fera savoir que «am nga yarr, am nga mbeuguèl» (Mapenda est discipliné et amoureux). Puis, Mapenda, d'un ton coquin réplique en ces termes : «yaako wax, té xam nga ci dara (tu le dis, parce que tu en sais quelque chose)».
Mieux, lui fait savoir Bakh yaye, «Sama yaay mooy sa badiène ! Ya ma wara diokh sagaru jaam, waayé maa la yilif, maa lay dugal aldiana ndax da nga yaru teg ci mok poo» (ma mère est ta tante, et c'est à toi de me donner des cadeaux, mais à moi de te faire entrer au paradis, car en tant que ton époux, je te trouve astucieuse). Suffisant pour que la salle explose, surtout que Fatou Guéwël, à son tour, n'a pas hésité à lui donner les billets de banque, qu'elle puisait dans un sac par terre.
La soirée du jeune producteur a aussi fait l'objet d'un défilé de la kyrielle d'artistes qu'il a eu à produire. Ainsi, de Gorgui Ndiaye, à Ndèye Diouf mou Serigne Fallou, en passant par Yves Niang, et Pape Alé, l'auteur de «Maquillage», tous ont répondu à l'appel de Talla Diagne, splendide dans son boubou blanc trois pièces.
HOMMAGE: Fatou Guéwel tresse des lauriers à Farba
La silhouette de Farba a brillé dans la salle de Sorano, samedi soir. Car même les driankés n'ont pas hésité à esquisser des pas danse ou applaudir dés que son nom a été cité. Et c'est l'organisateur de la soirée qui, le premier, va insister auprès de Boub's, le maître de cérémonie, de bien lui adresser ses remerciements. Et Fatou Guéwel de l'appuyer, en lui dédiant la chanson suivante : « Farba Senghor, jom, ngor, foula kou ka amoul, looy deff ci réwmi ? »Et c'est le délire dans la salle.
D'après nos informations, une grande partie des billets a été achetée par le ministre des Transports aériens et de l'artisanat Farba Senghor, qui les a ensuite redistribués à ses militantes.
Lala Cissokho
Source: Walf Gran Place