La colère était au rendez-vous, samedi dernier, à Guédiawaye. Les habitants des différents quartiers de ladite localité sont sortis pour exprimer leur mécontentement à l’endroit de la société de la distribution d’énergie, la Senelec. Cette marche de Guédiawaye, a regroupé des imams, des délégués de quartier et des notables. Ces derniers, en compagnie de plusieurs centaines de personnes, ont tenu à protester contre les abus de la Senelec, notamment la surfacturation de ses prestations. La procession a pris départ au rond-point de la grande mosquée du quartier Cheikh Wade pour prendre fin à la Préfecture.
Imam Youssoupha Sarr, coordonnateur du collectif des résidents du quartier de Guédiawaye, est revenu sur le but de la marche et a annoncé les décisions prises par les marcheurs. «Aujourd’hui nous avons décidé, après une assemblée générale le 30 novembre, d’organiser, une marche, qui a pour objet de dénoncer la cherté des factures ; ce que nous appelons les surfacturations de la Senelec. Nous voulons que la Senelec revienne à l’ancien système qui va réduire effectivement le coût de l’électricité pour les ménages», explique-t-il. Selon toujours notre interlocuteur : «Nous avons pris un certain nombre de mesures. La première est de faire passer le mot d’ordre à tous les habitants de Guédiawaye de ne pas payer la dernière facture, tant que la Senelec ne revient pas à l’ancien mode de facturation».
Beaucoup de responsables de partis politiques et de syndicalistes étaient de la partie. Youssou Touré, secrétaire général de l’Organisation des instituteurs du Sénégal (Ois) ne s’est pas fait prier pour tirer sur la Senelec. «C’est une première dans l’histoire du Sénégal que des population sans considération d’appartenance politique ou syndicale puissent se mobiliser pour dire non à la boulimie d’une société dénommée Senelec. Parce que ce qui est arrivé à la Côte d’ivoire ou au Tchad etc peut aujourd’hui nous arriver», déplore M. Touré.
Mais, Daouda Niang de l’association Sos Consommateurs, qui était aussi de la partie, n’a pas manqué d’expliquer les motivations de leur manifestation. «Si aujourd’hui des chefs de quartier et imams organisent une marche pour les intérêts des populations, je pense que c’est extrêmement important. Les populations n’en peuvent plus et je crois que c’est un premier signal pour montrer que la population est fatiguée», regrette M. Niang.
Le maire de la Commune d’arrondissement de Wakhinane Nimzatt, Kalidou Niasse, interpellé, dit être aux côtés des populations. «Je voudrais, tout d’abord, compatir avec la population qui vit une situation extrêmement difficile : la cherté de la facture et les coupures intempestives d’électricité», soutient le maire de la Commune d’arrondissement de Wakhinane Nimzatt. Selon toujours notre interlocuteur, «les factures son devenues très chères. Elles sont hors de portée des populations. Ce qui s’ajoute au fait qu’il y a des agresseurs qui font leur loi dans le département de Guédiawaye».
Après une marche, qui s’est faite dans la discipline, les responsables des manifestants ont remis un mémorandum à madame le préfet de Guédiawaye. Une rencontre à laquelle la presse n’a pas pris part.
A la sortie des notables au bout de 24 minutes d’échange avec le représentant de l’Etat, le coordonnateur de la marche, Youssoupha Sarr a tenu à s’expliquer. Ainsi, on apprend de sa bouche : «On était obligé de faire une délégation pour rencontrer le préfet et pour lui lire le mémorandum. Sur ce, elle nous a assuré qu’elle va nous venir en aide. Et nous remercions aussi la presse pour être venue couvrir cette marche. Ce que nous sommes en train de faire, c’est le premier jalon. Maintenant, nous attendons les réactions des autorités pour voir si nous allons passer au deuxième jalon.»
source le quotidien
Imam Youssoupha Sarr, coordonnateur du collectif des résidents du quartier de Guédiawaye, est revenu sur le but de la marche et a annoncé les décisions prises par les marcheurs. «Aujourd’hui nous avons décidé, après une assemblée générale le 30 novembre, d’organiser, une marche, qui a pour objet de dénoncer la cherté des factures ; ce que nous appelons les surfacturations de la Senelec. Nous voulons que la Senelec revienne à l’ancien système qui va réduire effectivement le coût de l’électricité pour les ménages», explique-t-il. Selon toujours notre interlocuteur : «Nous avons pris un certain nombre de mesures. La première est de faire passer le mot d’ordre à tous les habitants de Guédiawaye de ne pas payer la dernière facture, tant que la Senelec ne revient pas à l’ancien mode de facturation».
Beaucoup de responsables de partis politiques et de syndicalistes étaient de la partie. Youssou Touré, secrétaire général de l’Organisation des instituteurs du Sénégal (Ois) ne s’est pas fait prier pour tirer sur la Senelec. «C’est une première dans l’histoire du Sénégal que des population sans considération d’appartenance politique ou syndicale puissent se mobiliser pour dire non à la boulimie d’une société dénommée Senelec. Parce que ce qui est arrivé à la Côte d’ivoire ou au Tchad etc peut aujourd’hui nous arriver», déplore M. Touré.
Mais, Daouda Niang de l’association Sos Consommateurs, qui était aussi de la partie, n’a pas manqué d’expliquer les motivations de leur manifestation. «Si aujourd’hui des chefs de quartier et imams organisent une marche pour les intérêts des populations, je pense que c’est extrêmement important. Les populations n’en peuvent plus et je crois que c’est un premier signal pour montrer que la population est fatiguée», regrette M. Niang.
Le maire de la Commune d’arrondissement de Wakhinane Nimzatt, Kalidou Niasse, interpellé, dit être aux côtés des populations. «Je voudrais, tout d’abord, compatir avec la population qui vit une situation extrêmement difficile : la cherté de la facture et les coupures intempestives d’électricité», soutient le maire de la Commune d’arrondissement de Wakhinane Nimzatt. Selon toujours notre interlocuteur, «les factures son devenues très chères. Elles sont hors de portée des populations. Ce qui s’ajoute au fait qu’il y a des agresseurs qui font leur loi dans le département de Guédiawaye».
Après une marche, qui s’est faite dans la discipline, les responsables des manifestants ont remis un mémorandum à madame le préfet de Guédiawaye. Une rencontre à laquelle la presse n’a pas pris part.
A la sortie des notables au bout de 24 minutes d’échange avec le représentant de l’Etat, le coordonnateur de la marche, Youssoupha Sarr a tenu à s’expliquer. Ainsi, on apprend de sa bouche : «On était obligé de faire une délégation pour rencontrer le préfet et pour lui lire le mémorandum. Sur ce, elle nous a assuré qu’elle va nous venir en aide. Et nous remercions aussi la presse pour être venue couvrir cette marche. Ce que nous sommes en train de faire, c’est le premier jalon. Maintenant, nous attendons les réactions des autorités pour voir si nous allons passer au deuxième jalon.»
source le quotidien