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MARCIA BERNICIA, AMBASSADEUR DES ÉTATS-UNIS, SUR LES RÉVELATIONS DE WIKILEAKS :«Nous sommes obligés de bien rapporter à nos gouvernements la vérité»

Les procédés des diplomates américains pour obtenir des informations des dirigeants de beaucoup de pays mis à nu par le site Wikileaks, l'ambassadeur des Etats-Unis Marcia Bernicia les défend.


Rédigé par leral.net le Mercredi 1 Décembre 2010 à 14:30 | | 1 commentaire(s)|

MARCIA BERNICIA, AMBASSADEUR DES ÉTATS-UNIS, SUR LES RÉVELATIONS DE WIKILEAKS :«Nous sommes obligés de bien rapporter à nos gouvernements la vérité»
La tempête médiatique qui est en train de secouer les quatre coins de la planète, du fait des dernières révélations explosives du site Wikileaks, exposant sur la place publique des secrets de l'administration américaine, n'embarrasse guère l'ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Marcia Bernicia. Elle se fait l'avocate d'une telle manière de procéder et la met sur le compte des obligations qui fondent leur métier de diplomate. «Nous sommes obligés de bien rapporter à nos gouvernements la vérité, ce qui est arrivé et de donner nos impressions», a martelé sans ambages Mme Bernicia.
Une manière de faire américaine qui ne déroge en rien aux principes de fonctionnement des diplomates. «Nous sommes obligés, chaque diplomate, partout dans le monde, de bien informer nos capitales, avec notre système».
Visiblement pas du tout ébranlée par les réactions suscitées par ces révélations, elle martèle : «nous sommes obligés d'avoir toutes ces informations, partout dans le monde». Une tâche qu'elle reconnaît tout de même «difficile».

MARCIA BERNICIA, AMBASSADEUR DES ÉTATS-UNIS, SUR LES RÉVELATIONS DE WIKILEAKS :«Nous sommes obligés de bien rapporter à nos gouvernements la vérité»
Tenant à faire bien saisir la manière de fonctionner des diplomates, elle souligne : «dans la diplomatie, nous ne sommes pas obligés de travailler avec les gens, avec les autres personnes. Nous disons les choses des fois comme elles sont, très brutalement, mais surtout d'une manière que les gens peuvent bien le comprendre».
Une démarche bien comprise par «les gouvernements surtout qui sont déjà touchés», dont la France, l'Allemagne et l'Angleterre. Puisque, se félicite-t-elle, «tout reste toujours très fort. C'est-à-dire tout le monde comprend qu'il y a des choses qu'on dit, mais pas publiquement».
Une réaction apportée en marge de la conférence des diplômés du département d'Etat qu'elle présidait sur le thème «Autonomisation des femmes par rapport à la politique, à la violence, au développement socioéconomique». Une rencontre qui se veut un cadre d'échanges entre les anciens boursiers du département d'Etat américain. Le choix du thème sur l'autonomisation des femmes trouve sa pertinence, selon elle, dans le fait que les femmes sont plus de la moitié de la population, mais elles ne jouent toujours pas le rôle qui doit être le leur dans de nombreux pays du monde. Et sa conviction est qu’«elles ont des rôles actifs à jouer contre la violence contre les femmes, nous sommes tous bien obligés de bien cibler nos efforts pour arrêter cette violence contre les femmes et les filles».
Une quarantaine d'anciens boursiers ont participé à la rencontre et sont venus de 18 pays d'Afrique, dont la Mauritanie, le Togo, la Sierra Leone, le Congo Brazzaville, le Burkina Faso, la Gambie, le Gabon, la Guinée, la République Centrafricaine, le République démocratique du Congo, le Tchad etc.


Birane LO le populaire

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1.Posté par Bozz le 02/12/2010 13:33 | Alerter
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