Le mois de Ramadan est une période où les femmes surtout les jeunes filles changent de port vestimentaire. Elles font l'effort de s’habiller décemment. Mais après, elles n'hésitent pas à retrouver leurs habits qui choquent et heurtent les sensibilités dans la rue et dans les transports en commun. Les grands boubous, pagnes, voiles et autres laisseront la place aux jeans taille-basse, aux bodies décolletés ainsi qu’aux minijupes et robes courtes.
Abordant la question du port vestimentaire des femmes dans son livre intitulé «La femme selon la vision islamique en Afrique noire», Marième Habib Diagne reste perplexe devant les rapides changements survenus dans la façon de s’habiller des femmes en cette période de Ramadan. À l’en croire, «pendant le Ramadan, avec leur voile, leur boubou qui traîne jusqu’aux pieds, c’est ignorer qu’on ne peut pas tromper Dieu. Les femmes qui, sous couvert du mois de Ramadan, changent leur manière de s’habiller, doivent penser à Dieu». Poursuivant son propos, elle soutient : «Nous avons une dépravation des idées dans la société», parce qu’aujourd’hui, dit-elle, «nous voyons de grandes dames s’habiller comme de jeunes filles. C’est osé de leur part». «Je ne vois pas la raison pour laquelle pendant le Ramadan tout le monde s’habille en grand boubou, ndoket, et qu’après le mois de Ramadan, elles retournent s’habiller comme à l’accoutumée, c'est-à-dire à l’occidental avec des tenues vestimentaires qui ne sont pas tout à fait respectables», fulmine-t-elle. Cependant, elle considère comme étant du chahut social le fait que les jeunes filles s’adonnent à ce changement. «On voit des jeunes filles qui s’habillent à la mode européenne alors qu’elles s’habillaient autrement pendant la période du Ramadan. C’est vraiment du chahut dans cette société», lance-t-elle. Ce qui la pousse à dire : «Si on veut vraiment remettre de l’ordre dans cette société, on doit se respecter comme Adam et Eve se sont fait respecter par Dieu». «Nous devons nous respecter en s’habillant décemment, correctement et aisément. Il faut aussi redoubler d’efforts car s’habiller de manière décente et correcte», conclut Marième Habib Diagne. Pour résoudre ce fléau, elle propose que «les femmes s’interrogent, se livrent à une introspection» car, déclare-t-elle, «partout où l’individu peut être, il doit s’habiller modérément et correctement, respecter son corps et ne pas attendre le mois de Ramadan pour changer de style d’habillement pour recommencer à leurs habitudes une fois le Ramadan terminé». Elle demande aux femmes surtout aux jeunes filles de changer de comportement et de se vêtir en prenant l’exemple de Sokhna Maïmouna Mbacké.
Mously NDIAYE (Stagiaire)
source Le Popxibaar.com
Abordant la question du port vestimentaire des femmes dans son livre intitulé «La femme selon la vision islamique en Afrique noire», Marième Habib Diagne reste perplexe devant les rapides changements survenus dans la façon de s’habiller des femmes en cette période de Ramadan. À l’en croire, «pendant le Ramadan, avec leur voile, leur boubou qui traîne jusqu’aux pieds, c’est ignorer qu’on ne peut pas tromper Dieu. Les femmes qui, sous couvert du mois de Ramadan, changent leur manière de s’habiller, doivent penser à Dieu». Poursuivant son propos, elle soutient : «Nous avons une dépravation des idées dans la société», parce qu’aujourd’hui, dit-elle, «nous voyons de grandes dames s’habiller comme de jeunes filles. C’est osé de leur part». «Je ne vois pas la raison pour laquelle pendant le Ramadan tout le monde s’habille en grand boubou, ndoket, et qu’après le mois de Ramadan, elles retournent s’habiller comme à l’accoutumée, c'est-à-dire à l’occidental avec des tenues vestimentaires qui ne sont pas tout à fait respectables», fulmine-t-elle. Cependant, elle considère comme étant du chahut social le fait que les jeunes filles s’adonnent à ce changement. «On voit des jeunes filles qui s’habillent à la mode européenne alors qu’elles s’habillaient autrement pendant la période du Ramadan. C’est vraiment du chahut dans cette société», lance-t-elle. Ce qui la pousse à dire : «Si on veut vraiment remettre de l’ordre dans cette société, on doit se respecter comme Adam et Eve se sont fait respecter par Dieu». «Nous devons nous respecter en s’habillant décemment, correctement et aisément. Il faut aussi redoubler d’efforts car s’habiller de manière décente et correcte», conclut Marième Habib Diagne. Pour résoudre ce fléau, elle propose que «les femmes s’interrogent, se livrent à une introspection» car, déclare-t-elle, «partout où l’individu peut être, il doit s’habiller modérément et correctement, respecter son corps et ne pas attendre le mois de Ramadan pour changer de style d’habillement pour recommencer à leurs habitudes une fois le Ramadan terminé». Elle demande aux femmes surtout aux jeunes filles de changer de comportement et de se vêtir en prenant l’exemple de Sokhna Maïmouna Mbacké.
Mously NDIAYE (Stagiaire)
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