Une procédure judiciaire sera engagée contre Baba Tandian, propriétaire du Journal Le Matin qui, au lendemain du coup d’Etat en Mauritanie du 06 août 2008 s’était vivement pris, à travers la presse, à Mme Khatou Mint El Boukhary, épouse de l’ex-Chef de l’Etat, Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Voilà en substance les déclarations de Mes Lô Gourmo Abdoul et Moulaye El Ghali Ould Moulaye Ely, les deux avocats de la défense de la première dame, à l’occasion d’un point de presse tenu hier soir, à Dakar. A en croire les avocats du barreau de Nouakchott et défenseurs de la Fondation KB, « les allégations de Baba Tandian visaient à accabler leur cliente de manière absolument gratuite sur la base d’informations non fondées ».
Ces attaques d’après eux « ont porté préjudice à l’ex-première dame et ont contribué à alimenter la campagne de dénigrement orchestrée à Nouakchott contre sa personne afin de faire pression sur son mari pour que celui-ci démissionne de la présidence ». Les avocats ont également laissé entendre que « Baba Tandian prétendait que cette femme avait réussi à se constituer une fortune conséquente au détriment de l’Etat et avait transformé la présidence en un lieu de débauche en promouvant des homosexuels à des postes fictifs à la présidence pour des raisons personnelles ». Face à ces graves allégations, les avocats de la Fondation KB ont jugé nécessaire de porter plainte contre le patron du journal Le Matin pour qu’il apporte des preuves à ses accusations.
Revenant sur la problématique du financement des fonds de la Fondation, les avocats Mauritaniens ont fait remarquer qu’une commission sénatoriale d’enquête avait été mise en place après le coup d’Etat pour enquêter sur le financement de cette fondation au motif que l’institution aurait un réseau de financements illégaux.
« Ils ont fait des enquêtes et non rien trouvé », ont-ils ajouté. Et de poursuivre que « la première dame n’a jamais perçu de financements publics mais des fonds qui provenaient de personnes privées ». Poussant leur argumentation, les conseillers de l’ex-Première dame ont soutenu que « la fondation n’avait pas atteint sa vitesse de croisière ». Elle n’a duré que 15 mois et n’a pas reçu beaucoup de financements, selon toujours les avocats. « les fonds reçus n’ont servi qu’à financer la distribution de l’eau, l’organisation de concours de poésie et entre autres projets sociaux » ont–ils conclu.
Ces attaques d’après eux « ont porté préjudice à l’ex-première dame et ont contribué à alimenter la campagne de dénigrement orchestrée à Nouakchott contre sa personne afin de faire pression sur son mari pour que celui-ci démissionne de la présidence ». Les avocats ont également laissé entendre que « Baba Tandian prétendait que cette femme avait réussi à se constituer une fortune conséquente au détriment de l’Etat et avait transformé la présidence en un lieu de débauche en promouvant des homosexuels à des postes fictifs à la présidence pour des raisons personnelles ». Face à ces graves allégations, les avocats de la Fondation KB ont jugé nécessaire de porter plainte contre le patron du journal Le Matin pour qu’il apporte des preuves à ses accusations.
Revenant sur la problématique du financement des fonds de la Fondation, les avocats Mauritaniens ont fait remarquer qu’une commission sénatoriale d’enquête avait été mise en place après le coup d’Etat pour enquêter sur le financement de cette fondation au motif que l’institution aurait un réseau de financements illégaux.
« Ils ont fait des enquêtes et non rien trouvé », ont-ils ajouté. Et de poursuivre que « la première dame n’a jamais perçu de financements publics mais des fonds qui provenaient de personnes privées ». Poussant leur argumentation, les conseillers de l’ex-Première dame ont soutenu que « la fondation n’avait pas atteint sa vitesse de croisière ». Elle n’a duré que 15 mois et n’a pas reçu beaucoup de financements, selon toujours les avocats. « les fonds reçus n’ont servi qu’à financer la distribution de l’eau, l’organisation de concours de poésie et entre autres projets sociaux » ont–ils conclu.