Le Sénégal a repris ses relations avec le Millennium challenge compact (Mcc) américain. Après une séparation des plus fracassantes au mois de juillet de l’année dernière, les parties sénégalaise et américaine se sont retrouvées pour travailler ensemble sur un autre projet d’envergure, financièrement lourd aussi, mais bien différent de la plate-forme de Diamniadio. Le directeur général de la Mission de formulation et de gestion du nouveau Millennium challenge account (Mca) pour le Sénégal, M. Ibrahima Dia, et la partie américaine, devraient, sauf imprévu, annoncer ce lundi les nouveaux projets qui ont été retenus pour financement. Si Le Quotidien ne peut pas encore annoncer la somme globale que le Sénégal va obtenir pour ses nouveaux projets, il est néanmoins en mesure d’établir que pour cette fois-ci, il ne s’agira plus d’aménager un espace physique comme la zone de Diamniadio, mais de mettre en place des aménagements structurants, qui soient en mesure de constituer des pôles de développement pour une bonne partie du pays.
Ainsi, le nouveau pact passé avec les Américains consiste en des pôles de développement, constitués principalement par la création et/ou la réhabilitation de certains axes routiers stratégiques, l’extension du réseau électrique dans des localités non connectées au réseau national, ainsi que la réalisation d’infrastructures hydrauliques structurantes, pour assurer une disponibilité permanente de l’eau dans les zones à fort potentiel agricole.
De manière concrète, le financement américain devrait aider à réaliser, dans la région nord du pays, la route nationale (RN) 7, qui va relier Ourossogui à Ranerou et Tambacounda, permettre le désenclavement définitif de l’Ile à Morphil, par la construction d’une route qui va relier le pont de Médina Ndiathbé à Cascas, et d’un autre pont à Ndioum. La RN2, qui va de Richard Toll à Bakel, et qui se trouve dans un état de délabrement avancé, sera également réhabilité dans son ensemble.
ImagePour la région Sud également, des ouvrages similaires seront réalisés dans la direction Sud-Est, pour permettre notamment, la réhabilitation de la RN6, qui va de Ziguinchor à Manda-Douane, en passant par Kolda et Vélingara. D’autres ouvrages permettront également le désenclavement de la zone Médina Yorofoula et de Pata, par la construction d’environ 140 km de pistes.
MISE EN VALEUR DES POTENTIALITES
Ce réseau routier jouera pleinement son rôle de développement grâce à la mise en place d’ouvrages hydrauliques qui, dans la région sud du pays, permettront notamment de renforcer l’hydraulicité de la Kayanga supérieure, à partir de Koulountou. Dans la région du nord, il s’agira d’aménager la zone du Delta du fleuve et de réaliser des ouvrages structurants sur l’Ile à Morphil, ainsi que le long de la rivière Ngallenka, dans le département de Podor.
L’objectif global, comme le dit une note interne au Mca du Sénégal, est de «mettre en place un cadre physique et institutionnel susceptible d’inciter l’investissement privé et le développement de l’entreprenariat dans les secteurs porteurs de richesse, par la mise en valeur des potentialités économiques du pays». Pour que cela soit du domaine du faisable, il y a l’écueil de l’électricité. Sur ce point, Ibrahima Dia considère qu’il ne s’agira pas de compter sur de l’électricité qui viendrait des centrales thermiques de Dakar, Kaolack ou Ziguinchor. Il explique la solution adoptée : «Nous avons retenu par exemple, qu’en Casamance, on peut faire une centrale à énergie solaire.
Le projet existe déjà, c’est un projet privé qui a été discuté avec le conseil régional. En ce moment, l’énergie va être vendue à la Senelec. Il y a un autre projet privé dans le Gandiole, qui prévoit de produire de l’énergie éolienne qui sera aussi vendue à la Senelec. Vers Ross Béthio, existe un projet pour produire de l’énergie à partir de la biomasse en utilisant le tifa. Il y a plein de projets privés comme ça, déjà élaborés. La seule raison pour laquelle ils ne sont pas encore mis en œuvre c’est que le coût auquel ils peuvent vendre l’énergie à la Senelec est plus élevé que le prix auquel la Senelec est prête à l’acheter.» L’idée est de faire subventionner l’équipement d’installation desdits projets, pour leur permettre de réduire leurs charges, et produire de manière compétitive.
source le quotidien
Ainsi, le nouveau pact passé avec les Américains consiste en des pôles de développement, constitués principalement par la création et/ou la réhabilitation de certains axes routiers stratégiques, l’extension du réseau électrique dans des localités non connectées au réseau national, ainsi que la réalisation d’infrastructures hydrauliques structurantes, pour assurer une disponibilité permanente de l’eau dans les zones à fort potentiel agricole.
De manière concrète, le financement américain devrait aider à réaliser, dans la région nord du pays, la route nationale (RN) 7, qui va relier Ourossogui à Ranerou et Tambacounda, permettre le désenclavement définitif de l’Ile à Morphil, par la construction d’une route qui va relier le pont de Médina Ndiathbé à Cascas, et d’un autre pont à Ndioum. La RN2, qui va de Richard Toll à Bakel, et qui se trouve dans un état de délabrement avancé, sera également réhabilité dans son ensemble.
ImagePour la région Sud également, des ouvrages similaires seront réalisés dans la direction Sud-Est, pour permettre notamment, la réhabilitation de la RN6, qui va de Ziguinchor à Manda-Douane, en passant par Kolda et Vélingara. D’autres ouvrages permettront également le désenclavement de la zone Médina Yorofoula et de Pata, par la construction d’environ 140 km de pistes.
MISE EN VALEUR DES POTENTIALITES
Ce réseau routier jouera pleinement son rôle de développement grâce à la mise en place d’ouvrages hydrauliques qui, dans la région sud du pays, permettront notamment de renforcer l’hydraulicité de la Kayanga supérieure, à partir de Koulountou. Dans la région du nord, il s’agira d’aménager la zone du Delta du fleuve et de réaliser des ouvrages structurants sur l’Ile à Morphil, ainsi que le long de la rivière Ngallenka, dans le département de Podor.
L’objectif global, comme le dit une note interne au Mca du Sénégal, est de «mettre en place un cadre physique et institutionnel susceptible d’inciter l’investissement privé et le développement de l’entreprenariat dans les secteurs porteurs de richesse, par la mise en valeur des potentialités économiques du pays». Pour que cela soit du domaine du faisable, il y a l’écueil de l’électricité. Sur ce point, Ibrahima Dia considère qu’il ne s’agira pas de compter sur de l’électricité qui viendrait des centrales thermiques de Dakar, Kaolack ou Ziguinchor. Il explique la solution adoptée : «Nous avons retenu par exemple, qu’en Casamance, on peut faire une centrale à énergie solaire.
Le projet existe déjà, c’est un projet privé qui a été discuté avec le conseil régional. En ce moment, l’énergie va être vendue à la Senelec. Il y a un autre projet privé dans le Gandiole, qui prévoit de produire de l’énergie éolienne qui sera aussi vendue à la Senelec. Vers Ross Béthio, existe un projet pour produire de l’énergie à partir de la biomasse en utilisant le tifa. Il y a plein de projets privés comme ça, déjà élaborés. La seule raison pour laquelle ils ne sont pas encore mis en œuvre c’est que le coût auquel ils peuvent vendre l’énergie à la Senelec est plus élevé que le prix auquel la Senelec est prête à l’acheter.» L’idée est de faire subventionner l’équipement d’installation desdits projets, pour leur permettre de réduire leurs charges, et produire de manière compétitive.
source le quotidien