ls ont été élargis de la Maison d’arrêt et de correction de Kaolack à 15 heures 30 pour ensuite conduits au siège de Sud FM dont le chef de la station régionale, Pape Diomaye Thiaré, dirige l’association de la presse locale.
Les deux correspondants avaient été placés sous mandat de dépôt le 18 septembre dernier, après leur audition au tribunal régional de Kaolack. Ils sont accusés par le plaignant de diffamation dans des articles et relations mettant en cause le gouverneur de Kaffrine, Fabacary Bodian, dans une histoire de détournement de semences d’arachides destinées aux paysans de la contrée.
Après la levée de boucliers née de l’arrestation des journalistes, le garde des sceaux, Me Madické Niang avait indiqué que le parquet ne s’opposerait pas une demande de liberté provisoire.« Cette inculpation résulte d’une plainte avec constitution de partie civile déposée par le gouverneur de la région de Kaffrine à titre personnel pour des faits de diffamation et diffusion de fausses nouvelles et association de malfaiteurs », avait estimé le ministre de la Justice peu après leur arrestation dans un communiqué.
Selon le patron de la Chancellerie, cette affaire a suscité « certaines réactions qui ne sont pas conformes à la réalité des faits du dossier et de la procédure. Il s’agit d’un litige purement privé opposant deux citoyens. » Toutefois, liberté provisoire ne signifie pas fin de l’action judicaire…
Les deux correspondants avaient été placés sous mandat de dépôt le 18 septembre dernier, après leur audition au tribunal régional de Kaolack. Ils sont accusés par le plaignant de diffamation dans des articles et relations mettant en cause le gouverneur de Kaffrine, Fabacary Bodian, dans une histoire de détournement de semences d’arachides destinées aux paysans de la contrée.
Après la levée de boucliers née de l’arrestation des journalistes, le garde des sceaux, Me Madické Niang avait indiqué que le parquet ne s’opposerait pas une demande de liberté provisoire.« Cette inculpation résulte d’une plainte avec constitution de partie civile déposée par le gouverneur de la région de Kaffrine à titre personnel pour des faits de diffamation et diffusion de fausses nouvelles et association de malfaiteurs », avait estimé le ministre de la Justice peu après leur arrestation dans un communiqué.
Selon le patron de la Chancellerie, cette affaire a suscité « certaines réactions qui ne sont pas conformes à la réalité des faits du dossier et de la procédure. Il s’agit d’un litige purement privé opposant deux citoyens. » Toutefois, liberté provisoire ne signifie pas fin de l’action judicaire…