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MENACE DE MORT:Abdoulaye Balde accuse Benno Takku Defarat Senegal, le camp du Maire Sagna réfute

Abdoulaye Baldé, le candidat de la coalition Sopi 2009 à Ziguinchor a déclaré à la presse qu’il fait l’objet de menaces de mort depuis un certain moment. Des Sms et des messages électroniques sont utilisés pour se faire.Abdoulaye Baldé soutient que ses Sms ne peuvent émaner que de la coalition Benno Takku Défarat Sénégal, dirigée par le maire sortant Robert Sagna. Ce que les accusés réfutent catégoriquement. Ils soutiennent : « la compétition ne mérite pas qu’on dise des contre-vérités aux populations et à l’opinion nationale et ceux qui sont à Ziguinchor savent que le climat est loin de se réchauffer pour qu’on croie à d’éventuelles menaces et surtout que l’homme est en perte de vitesse et de confiance »


Rédigé par leral.net le Lundi 16 Mars 2009 à 11:43 | | 0 commentaire(s)|

« Abdoulaye Baldé est menacé dans la capitale Sud ». C’est du moins ce que l’intéressé lui-même a déclaré à la presse. Pour le candidat de la coalition Sopi, « c’est par des Sms et des messages électroniques qu’on m’intimide ». Il révèle que le contenu de ses Sms est du genre :« tu es un homme mort et autres que je ne peux pas dévoiler dans la place publique ». Selon Abdoulaye Baldé, les intimidations se poursuivent. Seulement, tient-il à préciser, « les menaces ne pourront en rien me déstabiliser, ni me faire reculer dans la conquête de la mairie de Ziguinchor ».

Aujourd’hui, le candidat Abdoulaye Baldé accuse la coalition Benn Takku défarat Sénégal sur les menaces dont il est victime. « Les messages ne peuvent venir que des partisans du maire sortant » a-t-il avancé. Des accusations qui feront réagir les jeunes « Roberistes » qui se demandent : « comment on peut envoyer des Sms à un homme dont on ne connaît pas son numéro de cellulaire, ni sa boîte électronique ? »

Le président national des jeunes du TDS, Mamadou Lamine Sagna de rajouter « la compétition ne mérite pas qu’on dise des contre-vérités aux populations et à l’opinion nationale et ceux qui sont à Ziguinchor savent que le climat est loin de se réchauffer pour qu’on croie à d’éventuelles menaces et surtout que l’homme est en perte de vitesse et de confiance depuis sa sortie malheureuse sur l’origine de sa fortune pour la campagne électorale ». Par la même occasion, le maire Robert Sagna a soutenu « que la violence ne fait pas partie de leur culture et Abdoulaye Baldé est en train de mener une campagne d’intoxication ».

Les jeunes Roberistes attestent que les accusations gratitudes sont à chercher dans leur camp. « Les adversaires de Abdoulaye Baldé sont dans le parti du PDS et s’il veut trouver les émetteurs de ses Sms, il n’a qu’à chercher dans son entourage » s’empresse de dire Mohamed Badji responsable des jeunes à Ziguinchor qui poursuit « depuis que M. Baldé est à la tête de la coalition Sopi, il n’a fait que divisé les militants » et de se demander « où sont les anciens militants du PDS ? Ceux qui ont fondé le parti, travaillé dur pour la massification du PDS à Ziguinchor ? On ne les voit plus. Il les a tous écartés ».

Le débat sur la violence commence à prendre forme dans la région Sud du Sénégal. Depuis un certain moment, on ne parle que de menaces de morts et de saccages. Toutefois, la crainte des populations n’est pas à chercher dans la campagne électorale mais plutôt le jour du scrutin le 22 mars. Au niveau de la coalition Takku Défarat Sénégal, des mises en gardes sont lancées sur tous transferts frauduleux d’électeurs. Ce qui fera dire Mohamed Badji « ce sont des élections locales.

Nous n’accepterons pas des transferts d’électeurs. Des Dakarois, des Guinéens et des Gambiens qui viennent décider à notre place. Ce sont des élections locales et nous nous donnerons corps et âmes pour que Ziguinchor ne vive pas cette situation ». Pour M. Baldé, « des électeurs vont venir de Dakar. Les militants de Robert ne sont pas plus Ziguinchorois qu’eux. Toutefois, s’il leur arrivait quoi que ce soit je mettrais le forfait sur le compte de Takku Défarat Sénégal ».

Au niveau de la population avec la sortie des deux coalitions, il y a de quoi en avoir peur pour le 22 mars qui sera très déterminant dans l’histoire de Ziguinchor. « Au niveau des deux partis, il y a une campagne de violence qui se dessine. Les Roberistes soutiennent qu’ils sont prêts à tout, tandis que les Baldéistes avancent qu’ils ne se laisseront pas faire » renseigne un observateur.

Denise Diminga ZAROUR
Source SudQuotidien

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