Un projet, qui «va permettre la construction de 416 nouvelles classes réparties dans 64 Daaras et assurer la formation de 224 enseignants de Coran», a indiqué M Wade. Car, comme l’a signifié le Secrétaire général du ministère de l'Enseignement préscolaire, de l'Elémentaire, du Moyen secondaire et des Langues nationales, M Mafakha Touré, «force est de constater que l’absence d’une offre éducative conséquente pendant très longtemps est à l’origine d’une prolifération de Daaras de toutes natures avec des disparités considérables».
Et le représentant du ministre de tutelle Kalidou Diallo d’ ajouter : «Si certains Daaras sont engagés dans un processus de modernisation, en dispensant, parallèlement à l’enseignement du Coran, un enseignement classique avec la même structuration formelle, la plupart d’entre eux sont dans un état assez précaire». Et conséquence, «cette situation a poussé, pousse encore beaucoup d’enfants, les talibés, dans la rue au détriment de l’apprentissage» se désole M. Touré.
Et de poursuivre dans son diagnostic de la situation des Daaras, en relevant les grands maux du Daara sénégalais : «La prise en charge des Daaras est encore parsemée d’obstacles qu’il convient d’attaquer sans délai. L’absence de formation pédagogique initiale et continue pour les maîtres coraniques, l’absence d’une analyse exhaustive de la situation des Daaras en termes de statistiques, de typographie, de contenu d’apprentissage de profil de l’enseignant, bref l’existence d’une cartographie des Daaras pose des problèmes. S’y ajoute la rareté des ressources ou du moins la difficulté à les trouver».
Le Populaire
Et le représentant du ministre de tutelle Kalidou Diallo d’ ajouter : «Si certains Daaras sont engagés dans un processus de modernisation, en dispensant, parallèlement à l’enseignement du Coran, un enseignement classique avec la même structuration formelle, la plupart d’entre eux sont dans un état assez précaire». Et conséquence, «cette situation a poussé, pousse encore beaucoup d’enfants, les talibés, dans la rue au détriment de l’apprentissage» se désole M. Touré.
Et de poursuivre dans son diagnostic de la situation des Daaras, en relevant les grands maux du Daara sénégalais : «La prise en charge des Daaras est encore parsemée d’obstacles qu’il convient d’attaquer sans délai. L’absence de formation pédagogique initiale et continue pour les maîtres coraniques, l’absence d’une analyse exhaustive de la situation des Daaras en termes de statistiques, de typographie, de contenu d’apprentissage de profil de l’enseignant, bref l’existence d’une cartographie des Daaras pose des problèmes. S’y ajoute la rareté des ressources ou du moins la difficulté à les trouver».
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