Alors que le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, est arrivé lundi à Conakry pour conduire une médiation en Guinée au nom de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), le chef de la junte militaire au pouvoir dans le pays, le capitaine Moussa Dadis Camara, a réagi, dans une interview donnée à France 24, aux propos tenus dimanche par le ministre français des Affaires étrangères.
Moussa Dadis Camara a sèchement répondu à Bernard Kouchner, qui "n’est que le ministre des Affaires étrangères de la France", que "la Guinée n’est pas une sous-préfecture, n’est pas un arrondissement de la France ou d’aucune puissance. La France est un État souverain, la Guinée est un État souverain".
Dimanche, sur la radio Rtl et sur la chaîne de télévision Lci, Bernard Kouchner a estimé qu’"on ne peut plus travailler" avec le dirigeant de la junte, après la répression sanglante d’une manifestation, le 28 septembre, à Conakry.
Le ministre français des Affaires étrangères appelait également de ses vœux une "mission internationale" pour résoudre la crise guinéenne.
"Lorsqu’un ministre des Affaires étrangères parle comme ça, je crois que c’est une façon de soulever, de révolter, d’atteindre à la dignité des peuples africains", lui répond le capitaine Camara.
Alors que la France a dénoncé l’extrême violence de la répression de l’opposition guinéenne qui a fait au moins 157 morts et 1200 blessés selon une Ong, le 28 septembre, Moussa Dadis Camara a affirmé ne vouloir dialoguer qu’avec le président Sarkozy, et non avec un ministre.
"J’ai à dialoguer avec mon frère respecté, le président Sarkozy (...). Lorsque le président Sarkozy prend une décision, ça peut me laisser à réfléchir, mais je n’ai pas besoin de répondre à un ministre des Affaires étrangères", a-t-il déclaré.
Moussa Dadis Camara a sèchement répondu à Bernard Kouchner, qui "n’est que le ministre des Affaires étrangères de la France", que "la Guinée n’est pas une sous-préfecture, n’est pas un arrondissement de la France ou d’aucune puissance. La France est un État souverain, la Guinée est un État souverain".
Dimanche, sur la radio Rtl et sur la chaîne de télévision Lci, Bernard Kouchner a estimé qu’"on ne peut plus travailler" avec le dirigeant de la junte, après la répression sanglante d’une manifestation, le 28 septembre, à Conakry.
Le ministre français des Affaires étrangères appelait également de ses vœux une "mission internationale" pour résoudre la crise guinéenne.
"Lorsqu’un ministre des Affaires étrangères parle comme ça, je crois que c’est une façon de soulever, de révolter, d’atteindre à la dignité des peuples africains", lui répond le capitaine Camara.
Alors que la France a dénoncé l’extrême violence de la répression de l’opposition guinéenne qui a fait au moins 157 morts et 1200 blessés selon une Ong, le 28 septembre, Moussa Dadis Camara a affirmé ne vouloir dialoguer qu’avec le président Sarkozy, et non avec un ministre.
"J’ai à dialoguer avec mon frère respecté, le président Sarkozy (...). Lorsque le président Sarkozy prend une décision, ça peut me laisser à réfléchir, mais je n’ai pas besoin de répondre à un ministre des Affaires étrangères", a-t-il déclaré.