Malheureusement de graves menaces pèsent sur ces acquis. Ce climat se fragilise jours après jours : le champ politique et économique est devenu délétère, la société elle-même, se fragmente en multiples chapelles conflictuelles, à caractère clanique, ethnique, régional ou confessionnel ». C’est la déclaration faite par Moussa Touré, ancien ministre de l’Economie et des Finances et ancien président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), après son audience avec le Cardinal Théodore Adrien Sarr, Archevêque de Dakar, avant-hier, mercredi 6 janvier.
L’ex patron de l’Uemoa parle de perte progressive des valeurs morales essentielles qui ont constitué le socle solide sur lequel repose le Sénégal.
C’est pourquoi, dit-il « Dans un tel désarroi et devant de telles menaces, il est nécessaire de se retourner vers les piliers et les régulateurs de la société sénégalaise, dont le cardinal Adrien Sarr est un éminent. Haute Autorité religieuse par ses éminentes fonctions au sein de l’Eglise catholique, il est aussi une Grande Autorité morale, par sa personnalité propre et par son engagement constant auprès de ceux qui souffrent ou qui doutent ». Il ajoute le saint homme « est incontestablement, au tout premier plan des personnalités qu’il est indispensable d’entendre, d’écouter et de comprendre, pour pouvoir résolument refuser et combattre les abimes vers lesquels se trouve entraîné le pays ».
Pour Moussa Touré cette audience que le Cardinal a bien voulu lui accorder n’a pas déçu ses attentes : « Elle nous a permis de fructueux échanges sur les impératifs de la cohésion nationale, des valeurs morales à préserver et du nécessaire engagement citoyen de tous les Sénégalais pour préserver nos acquis. Elle nous a également donné l’agréable occasion de présenter nos meilleurs vœux pour la nouvelle année au Cardinal et de lui exprimer, à l’instar de tous les Sénégalais, notre solidarité et notre soutien dans l’épreuve qu’ont constituée les malencontreuses déclarations du chef de l’Etat sur l’Eglise en particulier et les confréries religieuses en général ».
L’ex patron de l’Uemoa parle de perte progressive des valeurs morales essentielles qui ont constitué le socle solide sur lequel repose le Sénégal.
C’est pourquoi, dit-il « Dans un tel désarroi et devant de telles menaces, il est nécessaire de se retourner vers les piliers et les régulateurs de la société sénégalaise, dont le cardinal Adrien Sarr est un éminent. Haute Autorité religieuse par ses éminentes fonctions au sein de l’Eglise catholique, il est aussi une Grande Autorité morale, par sa personnalité propre et par son engagement constant auprès de ceux qui souffrent ou qui doutent ». Il ajoute le saint homme « est incontestablement, au tout premier plan des personnalités qu’il est indispensable d’entendre, d’écouter et de comprendre, pour pouvoir résolument refuser et combattre les abimes vers lesquels se trouve entraîné le pays ».
Pour Moussa Touré cette audience que le Cardinal a bien voulu lui accorder n’a pas déçu ses attentes : « Elle nous a permis de fructueux échanges sur les impératifs de la cohésion nationale, des valeurs morales à préserver et du nécessaire engagement citoyen de tous les Sénégalais pour préserver nos acquis. Elle nous a également donné l’agréable occasion de présenter nos meilleurs vœux pour la nouvelle année au Cardinal et de lui exprimer, à l’instar de tous les Sénégalais, notre solidarité et notre soutien dans l’épreuve qu’ont constituée les malencontreuses déclarations du chef de l’Etat sur l’Eglise en particulier et les confréries religieuses en général ».
Accueil
Envoyer à un ami
Partager sur facebook
