« Vous forgerez donc l’opinion », a dit le ministre de la Communication aux journalistes sortants du Cesti. Moustapha Guirassy a estimé que « la presse, par le biais de l’opinion que cette dernière contribue à forger, devrait, à chaque instant, nous rappeler que le renforcement de la démocratie dans nos pays est aussi tributaire de la bonne information que vous livrerez à vos concitoyens ». Le ministre est d’avis que le journaliste, dans l’exercice de son métier, a besoin d’un cadre qui prenne en charge les libertés. Dans sa mission d’informer, le journaliste est aussi une vigie pour ces libertés. « Cette démocratie constitue le cadre idéal d’éclosion et de protection de la liberté de presse dont vous devez être les sentinelles. Vous ferez donc du travail bien fait votre profession de foi, en portant en bandoulière la probité morale et, pour coller au journalisme, en faisant de la déontologie votre règle de conduite », a dit le ministre aux récipiendaires. Il ajoute : « Je vois en vous de futurs défenseurs de la liberté du citoyen ; cette liberté qu’un article de presse mal écrit, qu’une image inopportune ou truquée ou qu’une bande sonore mal à propos peut entraver ».
Pour mettre la presse dans des conditions optimales de performance et de crédibilité, l’Etat, rappelle le ministre de la Communication, est en train de mettre en place un cadre normatif et de renforcer la formation. La mission des pouvoirs publics n’est pas de procéder à une répression aveugle. La dépénalisation s’explique par cette option. Mais, précise-t-il, cette dépénalisation, « ne se retourne pas contre la liberté d’expression au nom de laquelle elle est revendiquée ». Comme le journaliste, le citoyen a besoin d’être protégé. Force est de reconnaître, selon le ministre, l’utilisation de « la liberté de presse pour assurer non seulement le financement des médias, mais également l’enrichissement personnel ». Ce cadre normatif permettra aussi de définir des critères pour le titre de « journaliste ». L’excellence passe aussi par la formation. D’où les efforts consentis par l’Etat à travers l’aide à la presse dont les 10% sont consacrés à la formation.
Le Cesti, « institution de référence en Afrique, a un rôle de premier plan à jouer, selon le ministre. « Plus moderne et modernisé », il « ferait davantage la fierté de l’Afrique, servirait mieux le continent, le monde ». L’Internet, expression de la modernité, est un défi à prendre en charge. « Le développement récent des nouveaux supports et formats de lecture en est la preuve et justifie la migration progressive du lectorat vers le support dématérialisé. ». Il faudra appliquer aux supports électroniques la législation en vigueur, a dit le ministre qui a adressé ses vives félicitations à la Directrice de l’établissement, Mme Eugénie Rokhaya Aw Ndiaye pour ses efforts soutenus dans la recherche de la qualité.
Pour mettre la presse dans des conditions optimales de performance et de crédibilité, l’Etat, rappelle le ministre de la Communication, est en train de mettre en place un cadre normatif et de renforcer la formation. La mission des pouvoirs publics n’est pas de procéder à une répression aveugle. La dépénalisation s’explique par cette option. Mais, précise-t-il, cette dépénalisation, « ne se retourne pas contre la liberté d’expression au nom de laquelle elle est revendiquée ». Comme le journaliste, le citoyen a besoin d’être protégé. Force est de reconnaître, selon le ministre, l’utilisation de « la liberté de presse pour assurer non seulement le financement des médias, mais également l’enrichissement personnel ». Ce cadre normatif permettra aussi de définir des critères pour le titre de « journaliste ». L’excellence passe aussi par la formation. D’où les efforts consentis par l’Etat à travers l’aide à la presse dont les 10% sont consacrés à la formation.
Le Cesti, « institution de référence en Afrique, a un rôle de premier plan à jouer, selon le ministre. « Plus moderne et modernisé », il « ferait davantage la fierté de l’Afrique, servirait mieux le continent, le monde ». L’Internet, expression de la modernité, est un défi à prendre en charge. « Le développement récent des nouveaux supports et formats de lecture en est la preuve et justifie la migration progressive du lectorat vers le support dématérialisé. ». Il faudra appliquer aux supports électroniques la législation en vigueur, a dit le ministre qui a adressé ses vives félicitations à la Directrice de l’établissement, Mme Eugénie Rokhaya Aw Ndiaye pour ses efforts soutenus dans la recherche de la qualité.