Entre Idrissa Seck et Macky Sall, c’est la guerre. Candidats à la présidentielle de 2012, les deux hommes s’échangent des tirs, ouvertement ou par militants interposés depuis quelques temps. Chacun veut décrédibiliser l’autre en fouillant sur son passé. Les raisons de ces déballages : Idrissa Seck et Macky Sall veulent tous succéder à leur « ancien père spirituel ».
Le fait qu’ils aient le même but rend difficile leur cohabitation dans l’espace politique. Chacun veut tisser sa toile et puiser dans le giron libéral afin de pouvoir faire la différence en 2012. Pour atteindre cet objectif, ils doivent convaincre leurs cibles. La réussite de l’un fera sans doute l’échec de l’autre. D’où l’ouverture des hostilités par l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck. Invité par nos confrères de walf quotidien, le maire de Thiès a demandé à l’édile de Fatick de s’expliquer sur la distribution des 7 milliards remis par Taïwan au président de la République sous son magistère à la primature.
La demande du candidat de la coalition « Idy4président » a irrité les jeunes de l’Alliance pour la République (Apr) qui ont dénoncé son attitude. L’intéressé lui-même est monté au créneau pour apporter une réplique. « C’est un faux-débat. Je refuse de polémiquer, et je ne réponds pas à Idrissa Seck. Mais, moi, j’ai été interpellé par les médias sur la question. S’il y a quelqu’un qui pense qu’il y a une zone d’ombre sur la gestion que j’ai faite des fonds taïwanais, je suis prêt à m’expliquer devant la Nation. Mais, je ne permettrai pas à certaines personnes de m’interpeller sur cet argent dont l’exécution a été faite selon un ordre présidentiel », a dit Macky Sall, lors d’une rencontre des cadres de son parti.
Sans citer le maire de Thiès, Macky Sall a ajouté sur un ton ferme qu’il n’est pas « un détourneur de fonds publics ».
Le maire de Fatick fait manifestement référence à l’affaire des chantiers de Thiès qui avait abouti à l’arrestation de l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck puis à sa libération et son blanchiment par la justice sénégalaise. Visiblement dépité par les propos de son prédécesseur à la Primature, M. Sall a ajouté : « si on le désire, je peux demain, publier dans la presse, la liste des dépenses faites de ces 7 milliards. Nous devons servir notre pays et non s’en servir ».
Cependant, les explications du leader de l’Alliance pour la République ne semblent pas suffire à Idrissa Seck. Le maire de Thiès a réitéré sa demande, ce mardi 22 novembre, à Dakar. « Macky Sall, je lui ai pardonné sur le complot que le gouvernement, dont il faisait partie, a tenté contre moi. Mais cela s’est retourné contre lui. C’est pourquoi il s’est rendu compte qu’il ne devait pas être dedans. Je l’ai dit sur Walf », a-t-il rappelé.
Idrissa Seck a ajouté : « c’est lui qui avait dit à la télé qu’il avait distribué les milliards de Taiwan. Tout ce que je lui demande, c’est de me dire quelles sont les banques auxquelles il a envoyé l’argent, juste la liste. Finalement, il (Macky Sall, ndlr) sait que Wade ne travaille que pour son fils. Mais il doit rendre compte au peuple sénégalais. »
La guerre des mots entre les deux anciens « fils » de Wade ne va manifestement pas s’estomper. Au fur et à mesure que la présidentielle approche, les hostilités risquent d’être rudes.
Idy et Macky s’acheminent manifestement vers d’autres déballages. Celui qui aura réussi à décrédibiliser l’un espère en avoir les retombés. Mais une désapprobation par les Sénégalais de la démarche pourrait être lourdes de conséquences. Car les Sénégalais hostiles au régime de Wade attendent manifestement un discours basés sur une alternative crédible, mais non sur une violence verbale ou des déballages.
Le fait qu’ils aient le même but rend difficile leur cohabitation dans l’espace politique. Chacun veut tisser sa toile et puiser dans le giron libéral afin de pouvoir faire la différence en 2012. Pour atteindre cet objectif, ils doivent convaincre leurs cibles. La réussite de l’un fera sans doute l’échec de l’autre. D’où l’ouverture des hostilités par l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck. Invité par nos confrères de walf quotidien, le maire de Thiès a demandé à l’édile de Fatick de s’expliquer sur la distribution des 7 milliards remis par Taïwan au président de la République sous son magistère à la primature.
La demande du candidat de la coalition « Idy4président » a irrité les jeunes de l’Alliance pour la République (Apr) qui ont dénoncé son attitude. L’intéressé lui-même est monté au créneau pour apporter une réplique. « C’est un faux-débat. Je refuse de polémiquer, et je ne réponds pas à Idrissa Seck. Mais, moi, j’ai été interpellé par les médias sur la question. S’il y a quelqu’un qui pense qu’il y a une zone d’ombre sur la gestion que j’ai faite des fonds taïwanais, je suis prêt à m’expliquer devant la Nation. Mais, je ne permettrai pas à certaines personnes de m’interpeller sur cet argent dont l’exécution a été faite selon un ordre présidentiel », a dit Macky Sall, lors d’une rencontre des cadres de son parti.
Sans citer le maire de Thiès, Macky Sall a ajouté sur un ton ferme qu’il n’est pas « un détourneur de fonds publics ».
Le maire de Fatick fait manifestement référence à l’affaire des chantiers de Thiès qui avait abouti à l’arrestation de l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck puis à sa libération et son blanchiment par la justice sénégalaise. Visiblement dépité par les propos de son prédécesseur à la Primature, M. Sall a ajouté : « si on le désire, je peux demain, publier dans la presse, la liste des dépenses faites de ces 7 milliards. Nous devons servir notre pays et non s’en servir ».
Cependant, les explications du leader de l’Alliance pour la République ne semblent pas suffire à Idrissa Seck. Le maire de Thiès a réitéré sa demande, ce mardi 22 novembre, à Dakar. « Macky Sall, je lui ai pardonné sur le complot que le gouvernement, dont il faisait partie, a tenté contre moi. Mais cela s’est retourné contre lui. C’est pourquoi il s’est rendu compte qu’il ne devait pas être dedans. Je l’ai dit sur Walf », a-t-il rappelé.
Idrissa Seck a ajouté : « c’est lui qui avait dit à la télé qu’il avait distribué les milliards de Taiwan. Tout ce que je lui demande, c’est de me dire quelles sont les banques auxquelles il a envoyé l’argent, juste la liste. Finalement, il (Macky Sall, ndlr) sait que Wade ne travaille que pour son fils. Mais il doit rendre compte au peuple sénégalais. »
La guerre des mots entre les deux anciens « fils » de Wade ne va manifestement pas s’estomper. Au fur et à mesure que la présidentielle approche, les hostilités risquent d’être rudes.
Idy et Macky s’acheminent manifestement vers d’autres déballages. Celui qui aura réussi à décrédibiliser l’un espère en avoir les retombés. Mais une désapprobation par les Sénégalais de la démarche pourrait être lourdes de conséquences. Car les Sénégalais hostiles au régime de Wade attendent manifestement un discours basés sur une alternative crédible, mais non sur une violence verbale ou des déballages.