Pourquoi faut-il donc qu’aujourd’hui, il entache cette révérence élégante, saluée par tous, en accordant l’absolution à Karim Wade et Khalifa Sall, deux voleurs de grand chemin qui ont détroussé les finances publiques. Faut-il rappeler que ce dernier, alors maire de Dakar, a été condamné à 5 ans de prison ferme, pour avoir détourné la caisse d’avance de la mairie de la capitale sénégalaise, 1,8 milliard de francs Cfa ?
Quant à Karim Wade, le fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, est-il nécessaire de rappeler qu’il a été condamné en 2013, pour enrichissement illicite et qu’il vivait en exil au Qatar ?
Or voilà qu’aujourd’hui, ceux qui auraient pu figurer dans le film « Ali Baba et les 40 voleurs », viennent de se voir délivrer un certificat de virginité par les députés sénégalais, qui ont voté une réforme du code électoral qui va permettre à ces deux délinquants en col blanc, de se présenter aux élections présidentielles de février 2024. On voudrait blanchir de l’argent sale, qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Quel exemple affligeant donné au peuple !
Et quelle crédibilité pourrait avoir demain l’un de ces deux individus, s’il était élu président de la République. Crédibilité aux yeux des Sénégalais les premiers et de la communauté internationale, en second ? Quelle confiance pourrait-on avoir en lui ? Quelle assurance aurait-on qu’il ne piochera pas dans les caisses de l’État, on connaît le dicton « voleur un jour, voleur toujours ».
La porte est désormais ouverte à une grâce présidentielle de ces deux ex-dirigeants, qui font honte à la politique. Macky Sall l’aurait-il accordée s’il avait brigué un troisième mandat, sans doute pas, mais aujourd’hui qu’il y a renoncé, il refile la patate chaude à ses successeurs. Pas très glorieux !
Ainsi d’un côté, on sort de l’arène politique Ousmane Sonko pour de sordides questions de mœurs et on fait rentrer deux anciens gladiateurs déchus, qui ont eu le tort d’aimer un peut trop l’argent des autres. Allez-y comprendre quelque chose !
Dans une telle basse-cour, une poule elle-même, n’y retrouverait pas ses poussins.
Ibrahima Thiam,
Président du mouvement Un Autre Avenir
Quant à Karim Wade, le fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, est-il nécessaire de rappeler qu’il a été condamné en 2013, pour enrichissement illicite et qu’il vivait en exil au Qatar ?
Or voilà qu’aujourd’hui, ceux qui auraient pu figurer dans le film « Ali Baba et les 40 voleurs », viennent de se voir délivrer un certificat de virginité par les députés sénégalais, qui ont voté une réforme du code électoral qui va permettre à ces deux délinquants en col blanc, de se présenter aux élections présidentielles de février 2024. On voudrait blanchir de l’argent sale, qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Quel exemple affligeant donné au peuple !
Et quelle crédibilité pourrait avoir demain l’un de ces deux individus, s’il était élu président de la République. Crédibilité aux yeux des Sénégalais les premiers et de la communauté internationale, en second ? Quelle confiance pourrait-on avoir en lui ? Quelle assurance aurait-on qu’il ne piochera pas dans les caisses de l’État, on connaît le dicton « voleur un jour, voleur toujours ».
La porte est désormais ouverte à une grâce présidentielle de ces deux ex-dirigeants, qui font honte à la politique. Macky Sall l’aurait-il accordée s’il avait brigué un troisième mandat, sans doute pas, mais aujourd’hui qu’il y a renoncé, il refile la patate chaude à ses successeurs. Pas très glorieux !
Ainsi d’un côté, on sort de l’arène politique Ousmane Sonko pour de sordides questions de mœurs et on fait rentrer deux anciens gladiateurs déchus, qui ont eu le tort d’aimer un peut trop l’argent des autres. Allez-y comprendre quelque chose !
Dans une telle basse-cour, une poule elle-même, n’y retrouverait pas ses poussins.
Ibrahima Thiam,
Président du mouvement Un Autre Avenir