« Si le président sortant n’avait pas cherché vaille que vaille un troisième mandant, nous n’en serions pas là. Et que malgré cette violation grave qui a entraîné plusieurs pertes en vies humaines, l’ instabilité , la déchirure et la cohésion sociale qui a été menacée, il était encore possible de mon point de vue, de faire confiance aux sénégalais parce que nous sommes, quand même, un peuple majeur qui vote depuis plus cent cinquante ans. Et donc, ce que je souhaite, c’est que les élections se déroulent de manière transparente, libre et démocratique.
Avant de parler d’arrangements ou de combinaisons, il faut d’abord aller aux élections, savoir les résultats des urnes, et ce que les sénégalais veulent réellement. On ne peut pas escamoter cette étape fondamentale du processus. Maintenant, si jamais au soir du 26 Février, on nous balance des résultats sortis d’on ne sait où ? Si jamais le président s’oriente vers cette voie, il sera le seul responsable de ce qui arrivera dans ce pays.
La candidature de Wade aux élections n’est pas un échec pour nous. Mais c’en est un pour le Sénégal. Parce que vous imaginez, le Sénégal qui a participé aux états généraux de la Révolution française, le Sénégal qui a été le premier de la classe en matière de démocratie et de libertés, en soit là aujourd’hui et que le Président Obasanjo puisse venir au nom de l’ Ua et de la Cedeao ?
C’est ça qui est un recul et c’est ça l’échec ! Je n’ai pas parlé d’un éventuel report des élections avec Obasanjo. Il ne faut pas rêver quand même, on ne peut parler de report à 24H du scrutin. Ça ce n’est pas possible. Si le président Wade dit qu’il a gagné et que le processus dit le contraire, je vais installer un gouvernement parallèle. S’il se déclare vainqueur, nous ne l’accepterons pas, et dans cette logique, nous exclurons aucune hypothèse, cela inclut tout. Je ne souhaite pas que l’armée prenne le pouvoir, je ne veux pas qu’on en arrive là. Le Sénégal vaut plus que nos personnes. Il faut éviter au pays d’entrer dans le chaos » a-t-il renseigné
Avant de parler d’arrangements ou de combinaisons, il faut d’abord aller aux élections, savoir les résultats des urnes, et ce que les sénégalais veulent réellement. On ne peut pas escamoter cette étape fondamentale du processus. Maintenant, si jamais au soir du 26 Février, on nous balance des résultats sortis d’on ne sait où ? Si jamais le président s’oriente vers cette voie, il sera le seul responsable de ce qui arrivera dans ce pays.
La candidature de Wade aux élections n’est pas un échec pour nous. Mais c’en est un pour le Sénégal. Parce que vous imaginez, le Sénégal qui a participé aux états généraux de la Révolution française, le Sénégal qui a été le premier de la classe en matière de démocratie et de libertés, en soit là aujourd’hui et que le Président Obasanjo puisse venir au nom de l’ Ua et de la Cedeao ?
C’est ça qui est un recul et c’est ça l’échec ! Je n’ai pas parlé d’un éventuel report des élections avec Obasanjo. Il ne faut pas rêver quand même, on ne peut parler de report à 24H du scrutin. Ça ce n’est pas possible. Si le président Wade dit qu’il a gagné et que le processus dit le contraire, je vais installer un gouvernement parallèle. S’il se déclare vainqueur, nous ne l’accepterons pas, et dans cette logique, nous exclurons aucune hypothèse, cela inclut tout. Je ne souhaite pas que l’armée prenne le pouvoir, je ne veux pas qu’on en arrive là. Le Sénégal vaut plus que nos personnes. Il faut éviter au pays d’entrer dans le chaos » a-t-il renseigné