Macky Sall devait être entendu par la Commission de discipline du Pds dirigée par Abdoulaye Faye, ministre d’Etat auprès du président de la République. Mais le maire de Fatick n’a pas déféré à la convocation, comme ses souteneurs en avaient fait la révélation dans la presse de ce matin.
Au siège du Pds, sur la Vdn à Dakar, des éléments du Groupement mobile d’intervention de la police à bord d’un camion veillaient au grain. Cependant, aucune mobilisation de militants n’était visible sur les lieux.
Se prononçant sur l’affaire de cette convocation de Macky Sall par la Commission de discipline du Pds, Moustapha Diakhaté, membre du Comité directeur et ancien Coordonnateur de Waccook Alternance ak Sopi -un mouvement affilié - estime que le président de l’Assemblée nationale peut ne pas déférer à la convocation. « Il (Macky Sall) peut ne pas y aller, c’est personnel. Il peut y aller ou ne pas y aller. S’il n’y va pas, la commission va faire son rapport, à charge et à décharge. Mais les gens semblent décidés à le sanctionner sévèrement. Quelle sanction ? Je ne saurais le dire. Mais il semble bien que les jours de Macky Sall sont comptés », considère Moustapha Diakhaté.
Quant à Modou Diagne Fada, parlementaire libéral, il juge qu’« il y a des reproches qui sont faits à un militant. Le parti peut l’entendre par le Comité directeur ou par la Commission de discipline. Je ne connais pas les chefs d’accusation qui lui sont reprochés, pour juger de la profondeur. Mais son départ de la tête de l’institution parlementaire me semble nécessaire pour finir avec cette ambiance délétère à l’Assemblée nationale. C’est nécessaire pour le bon fonctionnement de l’institution, puisque il semble pris par les considérations politiques, ce qui ne milite pas pour une bonne marche de l’institution », estime l’ancien ministre de la Jeunesse puis de l’Environnement Modou Diagne Fada.
Considéré comme un proche de Macky Sall, le maire des Parcelles assainies, Mbaye Ndiaye, ne décolère pas. « On est au niveau institutionnel, si on considère la proposition de Sada Ndiaye. Mais le combat de Macky Sall est républicain. Il s’agit du combat pour l’équilibre des pouvoirs Exécutif et Législatif. Ce qui est seulement regrettable, c’est que la proposition de loi appelle une rétroactivité, ce qui n’est pas normal, à moins que ce ne soit pour une affaire criminelle. Ce qu’on veut, c’et faire tomber un adversaire. Et ceux qui feront la sale besogne en répondront devant l’Histoire », martèle la maire des Parcelles assainies, connu pour son penchant en faveur de Macky Sall, dans la lutte de ce dernier contre les faucons du Palais.
Lundi, le député libéral Sada Ndiaye a introduit une proposition de loi qui a pour but, une fois voté, de ramené le mandat du président de l’Assemblée nationale de cinq à un an, renouvelable. Cela s’est passé vingt quatre-heures après son exclusion de la Fédération du Pds de Fatick dont il est président, confirmant les informations de la presse indiquant que le plan de "liquidation" politique de l’ancien Premier ministre de Wade serait en phase active.
Au siège du Pds, sur la Vdn à Dakar, des éléments du Groupement mobile d’intervention de la police à bord d’un camion veillaient au grain. Cependant, aucune mobilisation de militants n’était visible sur les lieux.
Se prononçant sur l’affaire de cette convocation de Macky Sall par la Commission de discipline du Pds, Moustapha Diakhaté, membre du Comité directeur et ancien Coordonnateur de Waccook Alternance ak Sopi -un mouvement affilié - estime que le président de l’Assemblée nationale peut ne pas déférer à la convocation. « Il (Macky Sall) peut ne pas y aller, c’est personnel. Il peut y aller ou ne pas y aller. S’il n’y va pas, la commission va faire son rapport, à charge et à décharge. Mais les gens semblent décidés à le sanctionner sévèrement. Quelle sanction ? Je ne saurais le dire. Mais il semble bien que les jours de Macky Sall sont comptés », considère Moustapha Diakhaté.
Quant à Modou Diagne Fada, parlementaire libéral, il juge qu’« il y a des reproches qui sont faits à un militant. Le parti peut l’entendre par le Comité directeur ou par la Commission de discipline. Je ne connais pas les chefs d’accusation qui lui sont reprochés, pour juger de la profondeur. Mais son départ de la tête de l’institution parlementaire me semble nécessaire pour finir avec cette ambiance délétère à l’Assemblée nationale. C’est nécessaire pour le bon fonctionnement de l’institution, puisque il semble pris par les considérations politiques, ce qui ne milite pas pour une bonne marche de l’institution », estime l’ancien ministre de la Jeunesse puis de l’Environnement Modou Diagne Fada.
Considéré comme un proche de Macky Sall, le maire des Parcelles assainies, Mbaye Ndiaye, ne décolère pas. « On est au niveau institutionnel, si on considère la proposition de Sada Ndiaye. Mais le combat de Macky Sall est républicain. Il s’agit du combat pour l’équilibre des pouvoirs Exécutif et Législatif. Ce qui est seulement regrettable, c’est que la proposition de loi appelle une rétroactivité, ce qui n’est pas normal, à moins que ce ne soit pour une affaire criminelle. Ce qu’on veut, c’et faire tomber un adversaire. Et ceux qui feront la sale besogne en répondront devant l’Histoire », martèle la maire des Parcelles assainies, connu pour son penchant en faveur de Macky Sall, dans la lutte de ce dernier contre les faucons du Palais.
Lundi, le député libéral Sada Ndiaye a introduit une proposition de loi qui a pour but, une fois voté, de ramené le mandat du président de l’Assemblée nationale de cinq à un an, renouvelable. Cela s’est passé vingt quatre-heures après son exclusion de la Fédération du Pds de Fatick dont il est président, confirmant les informations de la presse indiquant que le plan de "liquidation" politique de l’ancien Premier ministre de Wade serait en phase active.