L’Alliance pour la République, (Apr) « fustige, énergiquement, les menaces et autres agressions perpétrées par le pouvoir contre son leader national, le Président Macky Sall », lit-on dans le communiqué sanctionnant les travaux de son directoire nationale, signé de son porte-parole. Selon celui-ci, « incontestablement, quand un pouvoir en arrive à armer des nervis, à violer les principes républicains et démocratiques et à devoir masquer, par l’usage de la violence intempestive, son rejet par les populations, c’est qu’il a touché le fond de l’infamie et de l’illégitimité ». Les camarades de Macky Sall qui assurent que ce qui s’est passé à Makacoulibantan « est plus que du banditisme politique », réagissent ainsi. Ils tiennent, poursuivent-ils dans le communiqué à faire savoir « qu’ils répondront à toutes ses attaques, sous quelques formes qu’elles pourraient revêtir, qu’ils useront de tous les moyens de riposte, à la mesure de ces agressions. Leur attachement aux valeurs et principes de la République, ne saurait, nullement, s’accommoder d’une approche capitularde de l’action politique ou d’une abdication de leurs missions ». Selon eux, c’est « un avant-goût de ce qu’il (le pouvoir libéral ndlr) compte faire durant la période électorale pour confisquer les suffrages citoyens ».
Pour les camarades de Macky Sall, examinant la situation nationale, la crise, d’une ampleur sans précédent qui étrangle « nos compatriotes et tous les secteurs d’activités, prend aujourd’hui, des allures tragiques. En effet, empêtré dans d’insolubles contradictions, embourbé dans une gestion patrimoniale des affaires de la Nation, le pouvoir d’Etat, au travers de cette gouvernance médiocre, a plongé nos populations dans d’indicibles souffrances, la souffrance et la misère. Victimes à tous égards de l’abandon et des politiques désastreuses du pouvoir, les Sénégalais sombrent dans le désespoir. La multiplication inacceptable des « immolations», formes de lutte naguère méconnues sous nos cieux, devant les grilles du Palais de la République, constitue, sans aucun doute, l’un des indicateurs majeurs de la faillite du pouvoir, et de sa responsabilité dans la dégradation morale, économique de notre pays ». Pis, trouvent-ils, alors que « le chaos programmé guette, que le conflit en Casamance atteint des proportions inquiétantes, que l’école se meurt, que la santé périclite, que le chômage s’étend, que l’avenir de nos enfants s’assombrit, le pouvoir n’en a cure ! Il rationne l’Electricité, procède par des détournements d’objectifs, privilégie l’accessoire, écorne notre diplomatie, se focalise, toute honte bue, sur les futures élections dans l’intention de les voler en déroulant des stratégies mortifères, au nom de ses seuls intérêts ». Terrible réquisitoire.
Bennoo doit jouer un rôle central
Réaffirmant leur ancrage dans Bennoo, Siggil Senegaal, Macky Sall et ses camarades estiment que, « dans ce combat décisif et ultime contre le pouvoir », la coalition, « doit jouer un rôle central ». Ils trouvent que celle-ci est à la croisée des chemins. Pour l’Apr, Bennoo Siggil Senegaal doit, davantage, « réajuster ses stratégies de lutte et avancer dans la voie de sa consolidation politique. Sous ce rapport, le séminaire qu’elle a tenu le samedi 27 février 2011, constitue une avancée significative, en ce qu’il a permis, en grande partie, à ses différentes composantes, d’exposer leurs points de vue sur l’avant projet de Constitution ».
Néanmoins, soulignent les camarades de Seydou Guèye pour que nul n’en ignore, « l’Apr estime, sur la base d’une analyse de la situation historique actuelle de notre pays, et au regard de multiples exemples déroulées ailleurs dans le monde, qu’un régime parlementaire ne pourrait servir de solution institutionnelle au système de confusion des pouvoirs et de vassalisation des institutions imposé par Wade ». Elle juge que la prochaine Constitution, « socle de l’Etat de Droit et de la République que Wade a piétinés, tout en s’appliquant principalement, à approfondir la démocratie, à garantir le pluralisme des pouvoirs, toutes les formes de liberté, la justice, les droits humains et l’affirmation citoyenne, devra tenir compte d’une part, des impératifs d’équilibre et de cohérence des pouvoirs et dans la reconstruction de l’ensemble du dispositif institutionnel et d’autre part, de l’état réel de notre société ». Elle gagnera cependant pour le grand public d’être certainement plus didactique pour l’amener à connaître de sa préférence institutionnelle. Toujours est-il que son Directoire politique, saluant le rapport de confiance qui prévaut entre les différentes composantes de Benno, « pense que la raison patriotique qui est l’axe fondateur » le coalition, « saura l’emporter sur toute autre considération ». Apr se dit quant à elle, « plus que jamais prête à ensevelir, définitivement, le pouvoir des Wade ».
sud quotidien par madior fall
Pour les camarades de Macky Sall, examinant la situation nationale, la crise, d’une ampleur sans précédent qui étrangle « nos compatriotes et tous les secteurs d’activités, prend aujourd’hui, des allures tragiques. En effet, empêtré dans d’insolubles contradictions, embourbé dans une gestion patrimoniale des affaires de la Nation, le pouvoir d’Etat, au travers de cette gouvernance médiocre, a plongé nos populations dans d’indicibles souffrances, la souffrance et la misère. Victimes à tous égards de l’abandon et des politiques désastreuses du pouvoir, les Sénégalais sombrent dans le désespoir. La multiplication inacceptable des « immolations», formes de lutte naguère méconnues sous nos cieux, devant les grilles du Palais de la République, constitue, sans aucun doute, l’un des indicateurs majeurs de la faillite du pouvoir, et de sa responsabilité dans la dégradation morale, économique de notre pays ». Pis, trouvent-ils, alors que « le chaos programmé guette, que le conflit en Casamance atteint des proportions inquiétantes, que l’école se meurt, que la santé périclite, que le chômage s’étend, que l’avenir de nos enfants s’assombrit, le pouvoir n’en a cure ! Il rationne l’Electricité, procède par des détournements d’objectifs, privilégie l’accessoire, écorne notre diplomatie, se focalise, toute honte bue, sur les futures élections dans l’intention de les voler en déroulant des stratégies mortifères, au nom de ses seuls intérêts ». Terrible réquisitoire.
Bennoo doit jouer un rôle central
Réaffirmant leur ancrage dans Bennoo, Siggil Senegaal, Macky Sall et ses camarades estiment que, « dans ce combat décisif et ultime contre le pouvoir », la coalition, « doit jouer un rôle central ». Ils trouvent que celle-ci est à la croisée des chemins. Pour l’Apr, Bennoo Siggil Senegaal doit, davantage, « réajuster ses stratégies de lutte et avancer dans la voie de sa consolidation politique. Sous ce rapport, le séminaire qu’elle a tenu le samedi 27 février 2011, constitue une avancée significative, en ce qu’il a permis, en grande partie, à ses différentes composantes, d’exposer leurs points de vue sur l’avant projet de Constitution ».
Néanmoins, soulignent les camarades de Seydou Guèye pour que nul n’en ignore, « l’Apr estime, sur la base d’une analyse de la situation historique actuelle de notre pays, et au regard de multiples exemples déroulées ailleurs dans le monde, qu’un régime parlementaire ne pourrait servir de solution institutionnelle au système de confusion des pouvoirs et de vassalisation des institutions imposé par Wade ». Elle juge que la prochaine Constitution, « socle de l’Etat de Droit et de la République que Wade a piétinés, tout en s’appliquant principalement, à approfondir la démocratie, à garantir le pluralisme des pouvoirs, toutes les formes de liberté, la justice, les droits humains et l’affirmation citoyenne, devra tenir compte d’une part, des impératifs d’équilibre et de cohérence des pouvoirs et dans la reconstruction de l’ensemble du dispositif institutionnel et d’autre part, de l’état réel de notre société ». Elle gagnera cependant pour le grand public d’être certainement plus didactique pour l’amener à connaître de sa préférence institutionnelle. Toujours est-il que son Directoire politique, saluant le rapport de confiance qui prévaut entre les différentes composantes de Benno, « pense que la raison patriotique qui est l’axe fondateur » le coalition, « saura l’emporter sur toute autre considération ». Apr se dit quant à elle, « plus que jamais prête à ensevelir, définitivement, le pouvoir des Wade ».
sud quotidien par madior fall