Après Chérif ElvalideSèye, il y a peu, voici qu’en la personne de Madior FALL, rédacteur en chef de Sud Quotidien, le groupe Sud Com perd l’une de ses plumes parmi les plus constantes, les plus consistantes, les plus constructives de vérité et de progrès.
Madior, tu étais certes pour moi un aîné, mais tu fus également un ami, dont le commerce avait l’art de gommer les différences d’âge entre ton interlocuteur quel qu’il en soit et toi. Que de complicités et de confidences partagées ! Que de douleurs et de sacrifices tus dans l’honneur et la dignité ! Que de sacrifices consentis ! Car, il faut le dire : le groupe Sud Com, sournoisement agressé par le Monstre, a connu sa traversée du désert et il a fallu au président Babacar Touré et à ses guerriers de la plume foi et conviction, abnégation, courage et persévérance, pour tenir et franchir le gué. Mais, aussi que de joies, de bonheur et de succès partagés et savourés dans l’humilité, voire la pudeur avec cette sérénité tenace qui fait bouger les lignes.
Ta démarche faite de générosité, ta rigueur intellectuelle et morale, ton sens élevé de l’éthique et de la déontologie t’ont permis de faire vivre l’espoir, un idéal en portant au firmament l’étendard de la probité et éveillé la conscience de la lutte pour la justice sociale.
Ton engagement en faveur de la liberté de la presse et ton esprit d’indépendance t’ont tenu à la distance critique du journaliste vis-à-vis à de tout pouvoir. En effet, ta passion du métier, ton professionnalisme chevillé au corps, jusqu’à ton tout dernier souffle, feront de toi une source d’inspiration légitime pour les générations futures.
Patriote sincère et désintéressé, humaniste convaincu, tu as eu le souci permanent d’être au service des autres, notamment des plus faibles. Journaliste engagé, militant de la démocratie, du progrès et de la justice sociale, de la cause des peuples, des opprimés et des exploités de par le monde, tu as apporté dans la discrétion et en toute humilité ta modeste contribution, mais combien significative, pour la libération nationale et l’émancipation sociale.
Camarade, comment ne pas évoquer nos discussions sur les grandes questions intéressant la vie de la nation ? M’adressant à toi Madior, je dirais qu’ « en politique il y a deux types d’individus, ceux qui sont soucieux de l’éthique et ceux qui sont soucieux de l’étiquette ». Tu fais partie de la première catégorie pour qui la morale prime sur toute chose ! Tu fus, à cet égard, pour reprendre la formule célèbre d’Aimé Césaire, rendant hommage à Frantz Fanon, «celui qui vous empêche de vous boucher les yeux et de vous endormir au ronron de la bonne conscience ».
Sens aigu de la famille, amour des siens, de sa femme et de ses enfants. Respect et attachement émus à ses parents, à son père et à sa mère dont il tenait en grande considération l’épanouissement physique, social, religieux et spirituel. Tels furent tes règles de vie.
En définitive, bien que prématurément arraché à notre affection, tu continues et continueras à vivre éternellement dans le cœur de tous ceux qui t’ont aimé aussi bien au Sénégal qu’en Afrique, et dans le reste du monde. Ta voix n’est pas morte. Par-delà la tombe, elle continuera de raisonner et à appeler à plus de liberté et de justice sociale afin que triomphe la dignité humaine.
La conclusion, je te laisse le soin de l’écrire toi-même, à travers ces lignes tracées sur ta page Facebook: « Je suis journaliste. Je n’aime pas l’injustice d’où qu’elle provienne et pour quelque raison que ce soit. Je crois à l’amitié et je suis profondément attaché à la justice et à la solidarité ». Les générations montantes et futures du Sénégal et d’Afrique te seront reconnaissantes de ton message éternel de justice et de solidarité universelles.
Mes condoléances les plus émues à ta famille éplorée, au président Babacar Touré, au groupe Sud Com, ainsi qu’à l’ensemble de la presse sénégalaise, à tous les patriotes authentiques, hommes et femmes de progrès de notre pays, tant aimé !
Cher frère, cher ami et cher camarade militant des nobles causes et de la lutte des peuples, repose en paix !
Que la terre de Yoff te soit légère ! Amen.
« Selon une légende, il est un oiseau qui chante qu’une seule fois de toute sa vie, plus suavement que n’importe quelle créature qui soit sur terre. Dès l’instant où il quitte le nid, il part à la recherche d’un arbre aux rameaux épineux et ne connait aucun repos avant de l’avoir trouvé. Puis, tout en chantant a travers les branches sauvages, il s’empale sur l’épine la plus longue, la plus acérée. Et, en mourant, il s’élève au-dessus de son agonie dans un chant qui surpasse celui de l’alouette et du rossignol. Un chant suprême dont la vie est le prix. Le monde entier se fige pour l’entendre, et Dieu dans son ciel sourit. Car le meilleur n’est atteint qu’aux dépens d’une grande douleur…ou c’est du moins ce que dit la légende ». ColleenMcCullough (Les oiseaux se cachent pour mourir)
Madior, tu étais certes pour moi un aîné, mais tu fus également un ami, dont le commerce avait l’art de gommer les différences d’âge entre ton interlocuteur quel qu’il en soit et toi. Que de complicités et de confidences partagées ! Que de douleurs et de sacrifices tus dans l’honneur et la dignité ! Que de sacrifices consentis ! Car, il faut le dire : le groupe Sud Com, sournoisement agressé par le Monstre, a connu sa traversée du désert et il a fallu au président Babacar Touré et à ses guerriers de la plume foi et conviction, abnégation, courage et persévérance, pour tenir et franchir le gué. Mais, aussi que de joies, de bonheur et de succès partagés et savourés dans l’humilité, voire la pudeur avec cette sérénité tenace qui fait bouger les lignes.
Ta démarche faite de générosité, ta rigueur intellectuelle et morale, ton sens élevé de l’éthique et de la déontologie t’ont permis de faire vivre l’espoir, un idéal en portant au firmament l’étendard de la probité et éveillé la conscience de la lutte pour la justice sociale.
Ton engagement en faveur de la liberté de la presse et ton esprit d’indépendance t’ont tenu à la distance critique du journaliste vis-à-vis à de tout pouvoir. En effet, ta passion du métier, ton professionnalisme chevillé au corps, jusqu’à ton tout dernier souffle, feront de toi une source d’inspiration légitime pour les générations futures.
Patriote sincère et désintéressé, humaniste convaincu, tu as eu le souci permanent d’être au service des autres, notamment des plus faibles. Journaliste engagé, militant de la démocratie, du progrès et de la justice sociale, de la cause des peuples, des opprimés et des exploités de par le monde, tu as apporté dans la discrétion et en toute humilité ta modeste contribution, mais combien significative, pour la libération nationale et l’émancipation sociale.
Camarade, comment ne pas évoquer nos discussions sur les grandes questions intéressant la vie de la nation ? M’adressant à toi Madior, je dirais qu’ « en politique il y a deux types d’individus, ceux qui sont soucieux de l’éthique et ceux qui sont soucieux de l’étiquette ». Tu fais partie de la première catégorie pour qui la morale prime sur toute chose ! Tu fus, à cet égard, pour reprendre la formule célèbre d’Aimé Césaire, rendant hommage à Frantz Fanon, «celui qui vous empêche de vous boucher les yeux et de vous endormir au ronron de la bonne conscience ».
Sens aigu de la famille, amour des siens, de sa femme et de ses enfants. Respect et attachement émus à ses parents, à son père et à sa mère dont il tenait en grande considération l’épanouissement physique, social, religieux et spirituel. Tels furent tes règles de vie.
En définitive, bien que prématurément arraché à notre affection, tu continues et continueras à vivre éternellement dans le cœur de tous ceux qui t’ont aimé aussi bien au Sénégal qu’en Afrique, et dans le reste du monde. Ta voix n’est pas morte. Par-delà la tombe, elle continuera de raisonner et à appeler à plus de liberté et de justice sociale afin que triomphe la dignité humaine.
La conclusion, je te laisse le soin de l’écrire toi-même, à travers ces lignes tracées sur ta page Facebook: « Je suis journaliste. Je n’aime pas l’injustice d’où qu’elle provienne et pour quelque raison que ce soit. Je crois à l’amitié et je suis profondément attaché à la justice et à la solidarité ». Les générations montantes et futures du Sénégal et d’Afrique te seront reconnaissantes de ton message éternel de justice et de solidarité universelles.
Mes condoléances les plus émues à ta famille éplorée, au président Babacar Touré, au groupe Sud Com, ainsi qu’à l’ensemble de la presse sénégalaise, à tous les patriotes authentiques, hommes et femmes de progrès de notre pays, tant aimé !
Cher frère, cher ami et cher camarade militant des nobles causes et de la lutte des peuples, repose en paix !
Que la terre de Yoff te soit légère ! Amen.
« Selon une légende, il est un oiseau qui chante qu’une seule fois de toute sa vie, plus suavement que n’importe quelle créature qui soit sur terre. Dès l’instant où il quitte le nid, il part à la recherche d’un arbre aux rameaux épineux et ne connait aucun repos avant de l’avoir trouvé. Puis, tout en chantant a travers les branches sauvages, il s’empale sur l’épine la plus longue, la plus acérée. Et, en mourant, il s’élève au-dessus de son agonie dans un chant qui surpasse celui de l’alouette et du rossignol. Un chant suprême dont la vie est le prix. Le monde entier se fige pour l’entendre, et Dieu dans son ciel sourit. Car le meilleur n’est atteint qu’aux dépens d’une grande douleur…ou c’est du moins ce que dit la légende ». ColleenMcCullough (Les oiseaux se cachent pour mourir)