Les pèlerins ont pris d’assaut le puits où Mame Diarra allait puiser de l’eau pour chercher de ce liquide précieux et le Mausolée de Mame Diarra Bousso, tout comme le « nguingiss » (arbre situé à la périphérie du village où Serigne Touba avait l’habitude de se retirer). Partout, des chants de « khasaides » (poèmes de cheikh Ahmadou Bamba) s’élèvent dans tous les coins de rue. A Porokhane, les femmes sont naturellement plus nombreuses, à l’occasion de ce Magal.
La cérémonie officielle a eu lieu dans la nouvelle résidence Mame Diarra. La délégation gouvernementale était dirigée par Amadou Sall, accompagné de cinq ministres du gouvernement, de conseillers spéciaux et autres autorités administratives de la région de Kaolack.
Sokhna Diarra Bousso est née en 1833 à Golléré, dans le Fouta. Elle est décédée vers 1866, à l’âge de 33 ans, et inhumée à Porokhane. Mame Diarra Bousso est la fille de Serigne Mouhamadou Bousso et de Sokhna Asta Walo Mbacké (Nawel). La mère de Cheikh Ahmadou Bamba était l’exemple de la femme idéale en Islam. Elle fut très tôt éduquée dans la tradition musulmane par sa mère, dont les enseignements étaient réputés partout. Elle a très tôt maîtrisé le Coran et les sciences théologiques sans oublier les tâches quotidiennes inhérentes à la vie d’une femme dans la société.
Elle partit de Nawel pour rejoindre le domicile conjugal à Mbacké Kadior. Son serment fut mémorable et tout l’assistance était émue de la forte détermination de Mariama Bousso qui croyait en Dieu à tel point qu’elle venait de montrer que par le service qu’on rend à son maître (époux) on peut, non seulement parvenir au cercle scellé de Dieu, mais aussi avoir une descendance digne des grandes figures de l’Islam.
L’histoire lui donnera raison, malgré sa courte vie (33ans). Elle s’était assigné les règles de conduite islamiques, au point que Dieu lui donna une progéniture exceptionnelle. Elle est la mère de Serigne Mouhamadou Mbacké plus connu sous le nom de Mame Mor Diarra (Borom Sam), de Serigne Abibou Lahi, de Sokhna Fatima et du serviteur Privilégié du Prophète Mouhamed (SAWS), Cheikh Ahmadou Bamba Khadimoul Rassoul. Serigne Abibou et Sokhna Fatima ont disparu très tôt.
La vénérée mère de Serigne Touba était une musulmane presque parfaite, dont l’exemple doit être médité par toutes les femmes en Islam, en termes de règles de bonne conduite, de comportement, de manière d’être vis-à-vis de Dieu, de leur époux, de leurs coépouses et de la société.
Après la mort du conquérant Maba Diakhou Ba (1867 à Somb) son époux, Serigne Mor Anta Sally, est retourné au Cayor (Patar puis Mbacké Kadior) et Porokhane tomba dans l’oubli. C’est en 1912 que Serigne Cheikh Ahmadou Bamba, le fils de Diarra Bousso a envoyé son fils, Serigne Bassirou, dans le village de Porokhane pour délimiter le mausolée et s’occuper du village, qui est devenu aujourd’hui une cité religieuse moderne. Serigne Bassirou venait s'y recueillir régulièrement. L’envoyé de Serigne Touba, Serigne Bassirou, y a construit une concession et organisé le 1er Magal de Porokhane entre 1950 et 1951.
Serigne Touba venait souvent à Porokhane, bien avant 1895. Après la disparition de Serigne Bassirou, en 1966, son fils aîné, Serigne Mouhamadou Moustapha Bassirou, prend le relais de l’organisation et devient l’auteur d’un travail colossal pour la modernisation de la localité, durant les 41 ans passés à la tête de la famille de Serigne Bassirou.
Il a réussi à faire de Porokhane un haut lieu de culte et de pèlerinage. Il a fait des réalisations immenses à Porokhane, qui connurent leur apogée avec la construction de la mosquée, l’imposant mausolée, l’édification d’une résidence Mame Diarra, qui compte plusieurs appartements portant les noms de la famille de Cheikhoul Khadim, la Daara (internat) Sokhna Diarra, qui accueille des centaines de jeunes filles, toutes homonymes de la sainte mère de Serigne Touba.
Aujourd’hui, Serigne Mountakha Bassirou assure l’organisation avec, à ses côtés, ses frères comme Serigne Fallou, le porte-parole du Khalife, Serigne Abdou Khadre, Serigne Issakha Bassirou Mbacké Prokhane, qui assure chaque année la coordination de ce grand rendez-vous du Mouridisme.
Source Direct Info
La cérémonie officielle a eu lieu dans la nouvelle résidence Mame Diarra. La délégation gouvernementale était dirigée par Amadou Sall, accompagné de cinq ministres du gouvernement, de conseillers spéciaux et autres autorités administratives de la région de Kaolack.
Sokhna Diarra Bousso est née en 1833 à Golléré, dans le Fouta. Elle est décédée vers 1866, à l’âge de 33 ans, et inhumée à Porokhane. Mame Diarra Bousso est la fille de Serigne Mouhamadou Bousso et de Sokhna Asta Walo Mbacké (Nawel). La mère de Cheikh Ahmadou Bamba était l’exemple de la femme idéale en Islam. Elle fut très tôt éduquée dans la tradition musulmane par sa mère, dont les enseignements étaient réputés partout. Elle a très tôt maîtrisé le Coran et les sciences théologiques sans oublier les tâches quotidiennes inhérentes à la vie d’une femme dans la société.
Elle partit de Nawel pour rejoindre le domicile conjugal à Mbacké Kadior. Son serment fut mémorable et tout l’assistance était émue de la forte détermination de Mariama Bousso qui croyait en Dieu à tel point qu’elle venait de montrer que par le service qu’on rend à son maître (époux) on peut, non seulement parvenir au cercle scellé de Dieu, mais aussi avoir une descendance digne des grandes figures de l’Islam.
L’histoire lui donnera raison, malgré sa courte vie (33ans). Elle s’était assigné les règles de conduite islamiques, au point que Dieu lui donna une progéniture exceptionnelle. Elle est la mère de Serigne Mouhamadou Mbacké plus connu sous le nom de Mame Mor Diarra (Borom Sam), de Serigne Abibou Lahi, de Sokhna Fatima et du serviteur Privilégié du Prophète Mouhamed (SAWS), Cheikh Ahmadou Bamba Khadimoul Rassoul. Serigne Abibou et Sokhna Fatima ont disparu très tôt.
La vénérée mère de Serigne Touba était une musulmane presque parfaite, dont l’exemple doit être médité par toutes les femmes en Islam, en termes de règles de bonne conduite, de comportement, de manière d’être vis-à-vis de Dieu, de leur époux, de leurs coépouses et de la société.
Après la mort du conquérant Maba Diakhou Ba (1867 à Somb) son époux, Serigne Mor Anta Sally, est retourné au Cayor (Patar puis Mbacké Kadior) et Porokhane tomba dans l’oubli. C’est en 1912 que Serigne Cheikh Ahmadou Bamba, le fils de Diarra Bousso a envoyé son fils, Serigne Bassirou, dans le village de Porokhane pour délimiter le mausolée et s’occuper du village, qui est devenu aujourd’hui une cité religieuse moderne. Serigne Bassirou venait s'y recueillir régulièrement. L’envoyé de Serigne Touba, Serigne Bassirou, y a construit une concession et organisé le 1er Magal de Porokhane entre 1950 et 1951.
Serigne Touba venait souvent à Porokhane, bien avant 1895. Après la disparition de Serigne Bassirou, en 1966, son fils aîné, Serigne Mouhamadou Moustapha Bassirou, prend le relais de l’organisation et devient l’auteur d’un travail colossal pour la modernisation de la localité, durant les 41 ans passés à la tête de la famille de Serigne Bassirou.
Il a réussi à faire de Porokhane un haut lieu de culte et de pèlerinage. Il a fait des réalisations immenses à Porokhane, qui connurent leur apogée avec la construction de la mosquée, l’imposant mausolée, l’édification d’une résidence Mame Diarra, qui compte plusieurs appartements portant les noms de la famille de Cheikhoul Khadim, la Daara (internat) Sokhna Diarra, qui accueille des centaines de jeunes filles, toutes homonymes de la sainte mère de Serigne Touba.
Aujourd’hui, Serigne Mountakha Bassirou assure l’organisation avec, à ses côtés, ses frères comme Serigne Fallou, le porte-parole du Khalife, Serigne Abdou Khadre, Serigne Issakha Bassirou Mbacké Prokhane, qui assure chaque année la coordination de ce grand rendez-vous du Mouridisme.
Source Direct Info