Un grand nombre de députés ont obtenu le mois dernier sa convocation pour une session spéciale devant le parlement, un événement sans précédent depuis la révolution islamique de 1979.
Sorti fragilisé des élections législatives du 2 mars, Ahmadinejad est arrivé accompagné de plusieurs de ses ministres, précise l'agence iranienne de presse Fars.
Elu à la présidence en 2005, réélu en 2009, Ahmadinejad est notamment pointé du doigt pour avoir dilapidé l'argent public et pour avoir mis fin aux subventions de la nourriture et de l'essence, provoquant une inflation galopante. Sa gestion du financement de l'extension du métro de Téhéran et les statistiques des créations d'emploi entre 2009 et 2010 sont également largement remis en question.
Le président a minimisé le caractère "historique" de cette session spéciale, jugeant que les parlementaires avaient parfaitement le droit de le convoquer.
"J'étais prêt à répondre aux questions avant l'élection", a-t-il dit, faisant allusion aux législatives du début du mois. "Mais je pensais que cela aurait pu avoir un impact sur les résultats et on m'en aurait voulu", a-t-il poursuivi.
Les partisans du Guide suprême de la révolution, l'ayatollah Ali Khamenei, auraient remporté plus de 75% des sièges aux élections législatives, ne laissant que des miettes au camp du président Ahmadinejad.
Les camps Ahmadinejad et Khamenei sont à couteaux tirés et leur désaccord est devenu de notoriété publique l'année dernière.
Marcus George; Henri-Pierre André et Benjamin Massot pour le service français
Sorti fragilisé des élections législatives du 2 mars, Ahmadinejad est arrivé accompagné de plusieurs de ses ministres, précise l'agence iranienne de presse Fars.
Elu à la présidence en 2005, réélu en 2009, Ahmadinejad est notamment pointé du doigt pour avoir dilapidé l'argent public et pour avoir mis fin aux subventions de la nourriture et de l'essence, provoquant une inflation galopante. Sa gestion du financement de l'extension du métro de Téhéran et les statistiques des créations d'emploi entre 2009 et 2010 sont également largement remis en question.
Le président a minimisé le caractère "historique" de cette session spéciale, jugeant que les parlementaires avaient parfaitement le droit de le convoquer.
"J'étais prêt à répondre aux questions avant l'élection", a-t-il dit, faisant allusion aux législatives du début du mois. "Mais je pensais que cela aurait pu avoir un impact sur les résultats et on m'en aurait voulu", a-t-il poursuivi.
Les partisans du Guide suprême de la révolution, l'ayatollah Ali Khamenei, auraient remporté plus de 75% des sièges aux élections législatives, ne laissant que des miettes au camp du président Ahmadinejad.
Les camps Ahmadinejad et Khamenei sont à couteaux tirés et leur désaccord est devenu de notoriété publique l'année dernière.
Marcus George; Henri-Pierre André et Benjamin Massot pour le service français
Accueil
Envoyer à un ami
Partager
