La pratique de la politique est assez complexe. Des adversaires ne se donnent pas de cadeaux. Les subterfuges et autres stratégies restent des armes redoutables pour atteindre des objectifs. L’installation ce jeudi, du bureau municipal de la Mairie de Guédiawaye, en atteste. De vives tentions entre l’actuel Ameth Aidara et son prédécesseur, Aliou Sall, ont été notées. L’édile de Guédiawaye, portant son choix de 1er adjoint, Mor Diaw de « Yewwi Askan Wi » bute sur une opposition farouche de la coalition « Benno Bokk Yakaar ». Ladite coalition, proposant Cheikh Sarr comme 1er adjoint d’Ameth Aidara, était confiante qu’à l’issue d’un vote, le poste allait leur revenir de droit.
Vu la situation, Ameth Aidara, déclaré vainqueur aux élections locales de janvier 2023n a flairé un coup et une certaine forme de défaillance dans les rangs de l’opposition. Majoritaire à la sortie de ces élections, il a constaté à l’heure de la constitution du bureau municipal, cette défection qui risque d’anéantir sa marge de manoeuvre locale . Conscient de sa minorité en conseillers, il a ausitôt décidé de perturber la séance d’investiture.
Certains observateurs qui constatent le dénouement de cette investiture, précisent qu’Ameth Aïdara n’a rien à contester. Et, le respect de la démocratie qui a fait accepter la défaite à son prédécesseur, Aliou Sall, devrait prévaloir dans la situation actuelle. Politiquement, relève-t-on, « Benno Bokk Yakaar » a déroulé une stratégie gagnante pour tailler 4 conseillers municipaux de « Wallu Sénégal », la coalition du PDS. Cette taillade de conseillers, techniquement opérée et légitime, donne la majorité à « Benno Bokk Yakaar » dans cette mairie de ville.
Présentement, « Yewwi Askan Wi » avec ses 39 conseillers sera minoritaire au sein du Conseil. Conséquence, le camp de « Benno Bokk Yakaar » aura la possibilité de s’opposer à la politique d’Ahmed Aidara et de rendre impossible une partie de ses ambitions.
Ameth Aïdara, driblé politiquement, refuse d’accepter le principe démocratique et parle d’une volonté d’un hold-up. Alors qu’en politique, rien n’est acquis tant que le tout n’est pas validé. Etant un « nain » politique, il a baissé sa garde et ses adversaires politiques en ont profité pour exploiter sa carence. « Nous n’allons pas trahir la population, il n’y aura pas de vote parce que s’il y a vote, il y aura hold-up. Nous n’allons pas dealer avec ce régime. Nous ne sommes pas des dealers politiques », a-t-il protesté.
Mais, l’expression de la volonté populaire locale se limite à l’accomplissement d’un devoir civique à travers le vote. Une fois les échéances électorales terminées, les enjeux se poursuivent à d’autres niveaux, avec l’installation du bureau municipal. Et, il a été toujours, question de stratégies et de stratagèmes pour contourner à l’interne, la volonté de la personne désignée comme maire. Heureusement, prévient-on, il a été sauvé par la décision du Préfet, qui a décidé de suspendre la séance jusqu’à nouvel ordre.
Vu la situation, Ameth Aidara, déclaré vainqueur aux élections locales de janvier 2023n a flairé un coup et une certaine forme de défaillance dans les rangs de l’opposition. Majoritaire à la sortie de ces élections, il a constaté à l’heure de la constitution du bureau municipal, cette défection qui risque d’anéantir sa marge de manoeuvre locale . Conscient de sa minorité en conseillers, il a ausitôt décidé de perturber la séance d’investiture.
Certains observateurs qui constatent le dénouement de cette investiture, précisent qu’Ameth Aïdara n’a rien à contester. Et, le respect de la démocratie qui a fait accepter la défaite à son prédécesseur, Aliou Sall, devrait prévaloir dans la situation actuelle. Politiquement, relève-t-on, « Benno Bokk Yakaar » a déroulé une stratégie gagnante pour tailler 4 conseillers municipaux de « Wallu Sénégal », la coalition du PDS. Cette taillade de conseillers, techniquement opérée et légitime, donne la majorité à « Benno Bokk Yakaar » dans cette mairie de ville.
Présentement, « Yewwi Askan Wi » avec ses 39 conseillers sera minoritaire au sein du Conseil. Conséquence, le camp de « Benno Bokk Yakaar » aura la possibilité de s’opposer à la politique d’Ahmed Aidara et de rendre impossible une partie de ses ambitions.
Ameth Aïdara, driblé politiquement, refuse d’accepter le principe démocratique et parle d’une volonté d’un hold-up. Alors qu’en politique, rien n’est acquis tant que le tout n’est pas validé. Etant un « nain » politique, il a baissé sa garde et ses adversaires politiques en ont profité pour exploiter sa carence. « Nous n’allons pas trahir la population, il n’y aura pas de vote parce que s’il y a vote, il y aura hold-up. Nous n’allons pas dealer avec ce régime. Nous ne sommes pas des dealers politiques », a-t-il protesté.
Mais, l’expression de la volonté populaire locale se limite à l’accomplissement d’un devoir civique à travers le vote. Une fois les échéances électorales terminées, les enjeux se poursuivent à d’autres niveaux, avec l’installation du bureau municipal. Et, il a été toujours, question de stratégies et de stratagèmes pour contourner à l’interne, la volonté de la personne désignée comme maire. Heureusement, prévient-on, il a été sauvé par la décision du Préfet, qui a décidé de suspendre la séance jusqu’à nouvel ordre.