“C’est vrai que le Premier ministre Ousmane Sonko n’a pas fait usage d’un langage diplomatique, pour constater que la France et Emmanuel Macron n’ont pas réagi face aux excès du régime du président Macky Sall. Avec sous ses yeux, autant de morts et de prisonniers politiques, alors que la France, pays de liberté, de démocratie et des droits de l’Homme, devait être en première ligne pour constater et déplorer toutes ces dérives du président Macky Sall. C’est un fait”, constate Maïssa Babou.
“Mais quand on est président de la République ou Premier ministre, on utilise un langage dissimulé pour éviter un incident diplomatique. Chaque pays a ses intérêts, la France a les siens avec Macky Sall. Aujourd’hui que le Sénégal veut retrouver toute sa souveraineté, je crois que le Premier ministre n’avait pas besoin de faire cette attaque frontale contre Macron. Rien que le fait d’accueillir son adversaire politique, suffit pour annoncer la couleur au sujet du positionnement des nouvelles autorités”, ajoute-t-il.
Et comme s’il donnait des conseils au PM, il dit : “En fait , Sonko devrait davantage se mettre dans le costume d’un Premier ministre et prendre conscience qu’il n’est plus dans l’opposition. Il ne sert à rien d’aller dans un langage cru pour se mettre à l’abri des incidents”. S’adressant aux partenaires européens, rembobine Maïssa Babou,“Ousmane Sonko a affirmé avec force, que le Sénégal n'acceptera plus de se soumettre aux cultures de l'extérieur.
Le propos est trop fort, mais il n’a aucune incidence sur notre pays. Les Européens seront toujours les perdants, en raison de l’impérialisme qu’ils nous ont imposé depuis 1960. Ils nous imposent des investissements contraires à nos problèmes de développement. C’est le cas du TER qui les arrange, parce qu’il est fait par des entreprises européennes. Alors que pour nous, la priorité se trouve dans un investissement dans la santé, l’école ou l’agriculture”. C’est clair pour M. Babou, “si on va dans la confrontation, ces impérialistes risquent de perdre un partenaire qui va bientôt être producteur de gaz et de pétrole.
Mieux, le nouveau régime peut même faire comme le président Abdoulaye Wade, en s’ouvrant à d’autres partenaires comme la Turquie, la Chine et même la Russie. Dans cette “guerre”, les Européens ne peuvent absolument pas nous nuire, au contraire, nous représentons pour eux un marché avec Auchan, Total, le Ciment. Nous trouverons toujours des remplaçants. Je ne redoute rien dans cette éventuelle rupture. Ce serait même mieux pour nous permettre de jouir pleinement de notre souveraineté comme les pays du Sahel.
D’ailleurs, si jusque-là, la France n’a pas réagi aux attaques du Premier ministre Ousmane Sonko, c’est parce qu’elle est consciente du risque encouru en cas de rupture. Ce serait, bien sûr, dommage, au regard de la longue tradition de coopération”.
Dans son discours, Ousmane Sonko avait dit : “Durant toute la période de persécution extrêmement violente contre tout un mouvement politique, ayant entraîné et causé la mort de plus d'une soixantaine de personnes, des milliers de blessés, plus de 1.000 détenus politiques, vous n'avez jamais entendu le gouvernement français dénoncer ce qui s'est passé au Sénégal".
M. Sonko a accusé M. Macron d'avoir accueilli et “félicité” son homologue sénégalais, “au pire moment de la répression”. “C'est une incitation à la répression, une incitation à la persécution et à l'exécution de Sénégalais, qui n'avaient (commis d'autre) crime que d'avoir un projet politique”, a-t-il déclaré dans le journal "Point Actu".
“La vérité, c'est que beaucoup de gouvernements européens et singulièrement français, s'accommodaient mal de notre discours politique souverainiste et se sont fixé comme objectif de l'entraver. C'est ce qui explique le mutisme approbateur face à la sanglante répression du régime du président Macky Sall contre notre parti”, a-t-il dit.
“Mais quand on est président de la République ou Premier ministre, on utilise un langage dissimulé pour éviter un incident diplomatique. Chaque pays a ses intérêts, la France a les siens avec Macky Sall. Aujourd’hui que le Sénégal veut retrouver toute sa souveraineté, je crois que le Premier ministre n’avait pas besoin de faire cette attaque frontale contre Macron. Rien que le fait d’accueillir son adversaire politique, suffit pour annoncer la couleur au sujet du positionnement des nouvelles autorités”, ajoute-t-il.
Et comme s’il donnait des conseils au PM, il dit : “En fait , Sonko devrait davantage se mettre dans le costume d’un Premier ministre et prendre conscience qu’il n’est plus dans l’opposition. Il ne sert à rien d’aller dans un langage cru pour se mettre à l’abri des incidents”. S’adressant aux partenaires européens, rembobine Maïssa Babou,“Ousmane Sonko a affirmé avec force, que le Sénégal n'acceptera plus de se soumettre aux cultures de l'extérieur.
Le propos est trop fort, mais il n’a aucune incidence sur notre pays. Les Européens seront toujours les perdants, en raison de l’impérialisme qu’ils nous ont imposé depuis 1960. Ils nous imposent des investissements contraires à nos problèmes de développement. C’est le cas du TER qui les arrange, parce qu’il est fait par des entreprises européennes. Alors que pour nous, la priorité se trouve dans un investissement dans la santé, l’école ou l’agriculture”. C’est clair pour M. Babou, “si on va dans la confrontation, ces impérialistes risquent de perdre un partenaire qui va bientôt être producteur de gaz et de pétrole.
Mieux, le nouveau régime peut même faire comme le président Abdoulaye Wade, en s’ouvrant à d’autres partenaires comme la Turquie, la Chine et même la Russie. Dans cette “guerre”, les Européens ne peuvent absolument pas nous nuire, au contraire, nous représentons pour eux un marché avec Auchan, Total, le Ciment. Nous trouverons toujours des remplaçants. Je ne redoute rien dans cette éventuelle rupture. Ce serait même mieux pour nous permettre de jouir pleinement de notre souveraineté comme les pays du Sahel.
D’ailleurs, si jusque-là, la France n’a pas réagi aux attaques du Premier ministre Ousmane Sonko, c’est parce qu’elle est consciente du risque encouru en cas de rupture. Ce serait, bien sûr, dommage, au regard de la longue tradition de coopération”.
Dans son discours, Ousmane Sonko avait dit : “Durant toute la période de persécution extrêmement violente contre tout un mouvement politique, ayant entraîné et causé la mort de plus d'une soixantaine de personnes, des milliers de blessés, plus de 1.000 détenus politiques, vous n'avez jamais entendu le gouvernement français dénoncer ce qui s'est passé au Sénégal".
M. Sonko a accusé M. Macron d'avoir accueilli et “félicité” son homologue sénégalais, “au pire moment de la répression”. “C'est une incitation à la répression, une incitation à la persécution et à l'exécution de Sénégalais, qui n'avaient (commis d'autre) crime que d'avoir un projet politique”, a-t-il déclaré dans le journal "Point Actu".
“La vérité, c'est que beaucoup de gouvernements européens et singulièrement français, s'accommodaient mal de notre discours politique souverainiste et se sont fixé comme objectif de l'entraver. C'est ce qui explique le mutisme approbateur face à la sanglante répression du régime du président Macky Sall contre notre parti”, a-t-il dit.